02/11/2019

Reçu en audience à la Cour suprême : Le bureau du Cos-Lépi veut anticiper sur les contentieux électoraux

Le Président Botoko saluant ici les membres
 du bureau de la Cour suprême
Le bureau du Conseil d’Orientation et de Supervision de la liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi) est dans la dynamique d’anticipation des contentieux électoraux dans le cadre du travail d’actualisation  qu’il effectue. En effet, le Président de la Cour Suprême, Ousmane Batoko a reçu le jeudi 31 Octobre 2019 en audience au siège de l’institution à Porto-Novo les trois membres du bureau du Cos-Lépi à savoir le  président, Jérémie Adomahou, la Vice-présidente, Chantal Ahyi et le rapporteur Domitien N’Ouémou. Dans une démarche de réduction des risques de contentieux électoraux, les responsables du Cos-Lépi ont jugé bon de se rapprocher de la Cour Suprême, juridiction chargée de gérer lesdits contentieux pour recueillir les conseils en la matière. « Le Président nous a fait part de beaucoup d’expériences faites par le passé et partagé avec nous les quelques difficultés qu’ils ont connues par le passé notamment au niveau des problèmes des unités administratives, les villages et quartiers de villes, des centres de vote et au niveau quelques fois des listes ; et les contentieux qui sont même en cours ici. » a déclaré le Président du Cos-Lépi à la fin de l’audience. Fort de ces précisions, Jérémie Adomahou et son équipe se sont engagés à «  travailler de sorte à adapter le fichier électoral national aux deux lois qui existent, notamment la loi sur les unités administratives, la 2015-01 et la loi relative à la cartographie électorale, la 2015-02. »


Au-delà, le Président du Cos-Lépi trouve nécessaire d’informer  les populations des villages qui sont créés ou les centres de vote qui sont créés ou supprimés conformément à ces lois. Cela va permettre explique-t-il  à ceux qui étaient dans les centres de vote qui n’existent plus au terme de la loi de connaître les centres de vote proches de leur résidence pour faire leur choix afin de participer pleinement au vote.
A noter que la démarche du bureau du Cos-Lépi est saluée par le Président de la Cour Suprême, Ousmane Batoko. Il les a d’ailleurs félicités pour le travail abattu en si peu de temps.
Fidèle KENOU

21/10/2019

«Le parlement est pour la paix et la réconciliation des béninois » dixit L’He Marcellin AHONOKOUN à propos de la mise en œuvre des conclusions du dialogue politique


L'He Marcellin T. AHONOUKOUN,
Président du groupe parlementaire UP

La 8ème législature est résolument engagée à jouer sa partition dans le processus d’apaisement du climat social et politique enclenché à travers le dialogue politique. C’est le message principal du député Marcellin Tossou Ahonoukoun, invité ce dimanche pour opiner sur le thème « Mise en œuvre  des conclusions du dialogue politique : l’assemblée nationale devant ses responsabilités » sur la chaîne E-Télé. Pour le Président du groupe parlementaire « Union progressiste », le parlement n’a pas d’autre choix que d’aller dans le même sens que celui des conclusions du dialogue politique. Prenant en compte le fait que ce dialogue s’est déroulé en présence de huit partis politiques, il affirme « Nous sommes issus du peuple, nous allons faire la volonté du peuple. » Malgré que la session qui s’ouvre après demain au palais des gouverneurs soit prioritairement budgétaire, l’élu de la cinquième circonscription électorale annonce que le parlement fera en sorte de s’occuper à la fois du budget mais aussi de ces textes aussitôt après le travail du comité de neuf membres.


Elections générales oui, mais pas d’entorse à la constitution
Abordant la question des élections générales, le Président Marcellin Ahonoukoun a insisté sur son application sans pour autant enfreindre aux dispositions de la loi fondamentale du Bénin. Autrement dit, écourter ou révoquer le mandat de l’actuelle législature porteraient entorse à la loi fondamentale. Il s’est voulu formel sur le sujet en faisant remarquer qu’on ne peut porter entorse à la constitution du Bénin au nom des élections générales. Même si, celles-ci sont bénéfiques et font gagner du temps au pays, l’élu UP conseille de faire les choses dans les règles de l’art en laissant les députés informer le peuple de la période propice pour lesdites élections.
Sur la question du statut de l’opposition, d’aucuns sont inquiets du fait que cette loi sera votée par un parlement entièrement acquis à la cause du pouvoir en place et donc de la mouvance.  Interrogé, le Président Marcellin Ahonoukoun rassure que « la loi est faite pour tout le monde et s’impose à tout le monde. Elle est pour le présent et l’avenir. La loi est impersonnelle et n’a d’égard à la qualité de personne. » Pour dissiper les doutes et les inquiétudes, il a précisé que celui qui est de la mouvance aujourd’hui peut se retrouver dans l’opposition demain et vice-versa.
Par ailleurs, l’élu de la commune de Toffo invite les acteurs politiques à prier tous les jours pour éviter que le pouvoir politique se retrouve parterre. « Nous devons veiller à notre démocratie. Organisons-nous pour prendre le pouvoir par les urnes. Faites en sorte qu’il y ait des transitions légalement organisées. Allez à l’assaut des électeurs pour vous élire.» a-t-il martelé. En outre, il a cité l’exemple de la Côte-d’Ivoire pour montrer à quel point, il est dangereux de chercher à prendre le pouvoir par la rue.
Fidèle KENOU (Article publié dans la parution du 21 Octobre du journal l'Evénement Précis)

08/09/2019

Promotion of education in the municipality of Adjarra : ASPED offers school kits for children of poor parents

Family picture at the end of the activity
No more obstacles for the children of parents in difficult situation of the municipality of Adjarra to start the school year 2019-2020. The Association for the Safeguarding and Promotion of Education for Development in short ASPED lifted this obstacle on Saturday, September 7, 2019 at the Wadon Public Primary School. Indeed, thanks to the support of a donor, ASPED has distributed 22 school kits to children of poor parents selected in different public primary schools in the municipality of Adjarra. A salutary action that will allow these children from poor parents to start the new school year 2019-2020 as well as the children of wealthy parents. 

Fabrice METONWAHO, donor's representative
Asked about the origin of the idea, Fabrice METONWAHO, the donor's representative, testifies : "The idea came from the chance I had to study in Sweden with an Indian classmate. He showed me the importance of education in his country through a documentary that we watched together. This documentary allowed me to understand that India started from nothing to become a big country today. And it is education that is at the base. What did India do ? Successive rulers have focused on education from the base to the top. They have invested enough in the school supplies of the children of poor parents, and in their restorations through school canteens. They have developed it so much that India can count itself today among the great nations.’’ He goes on to say, "This is where my friend told me that he also wants to help my country reach this level in education.’’ To the beneficiaries, he advised to work hard during the school year that starts, to continue to benefit from this school support. According to Fabrice METONWAHO, the donor intends to enter in partnership with other donors next year to impact more children in need with these school kits.

Gratitude words of the beneficiaries

School kits
Very affected by the act of generosity, Pauline AÏVO spokeswoman of the parents of the children greeted and thanked the representative of the donor by whom the school kits arrived. She did not fail to thank and bless the donor and the NGO ASPED. For Alice Gnacadja, beneficiary spokesperson, children of poor parents they are could not start this school year without these donations of school kits. That's why she thanked the donor, his representative and the NGO ASPED while promising better results at the end of the school year.
It should be noted that Ngos Rescue People Benin and Exclusive Development intervaining in the same field as ASPED were present at this ceremony. They took the opportunity to provide wise advice to beneficiaries.
Alphonse Houndjènoukon, ASPED Executive Director delivering his speech
Created in 1997 in the municipality of Avrankou, ASPED totalised already twenty two years of existence. According to the explanations of the Executive Director, Alphonse Houndjènoukon, the activities of ASPED are essentially based on : initiation to manual work and small jobs ; environmental education; education on democracy and good governance; human rights and people's education; support for girls' schooling; and financial and technical assistance for parents activities’.

Faithful KENOU

30/08/2019

Interdits de conduire le taxi au Congo: Des béninois vivant à Pointe-Noire appellent Vlavonou à la rescousse

Aziz Aboudou Radji, Président de la communauté
béninoise de Pointe-Noire (COBEP)
Le Président de l’Assemblée nationale, Son excellence Monsieur Louis G. Vlavonou s’est entretenu ce jeudi 29 Août 2019 dans son cabinet au palais des gouverneurs à Porto-Novo avec une délégation de la communauté béninoise vivant au Congo précisément à Pointe-Noire. Selon le Président de cette communauté, Aziz Aboudou Radji, les autorités congolaises ont interdit aux étrangers de conduire le taxi contrairement aux dispositions des articles 7 et 8 de la convention sur le séjour et la circulation des personnes et des biens, ratifiée par le gouvernement du Bénin et du Congo. « Les ressortissants d’une partie contractante désireux d’exercer une activité professionnelle salariée sur le territoire de l’autre partie contractante doivent satisfaire aux conditions requises par la législation en matière de travail et de sécurité sociale applicable aux nationaux de cette partie contractante » lit on à l’article 7 de cette convention. L’article 8 stipule que les nationaux d’une partie contractante jouissent sur le territoire de l’autre partie contractante des mêmes libertés individuelles que les nationaux de cette partie contractante. A la lumière de ces dispositions, la communauté béninoise vivant à Pointe-Noire a sollicité l’intervention du Président de l’Assemblée nationale auprès des autorités congolaises afin qu’elles les autorisent à exercer leur activité de conducteur de taxi. 
Photo de famille du Président Vlavonou avec
la communauté béninoise vivant à Pointe-Noire
Outre cette doléance, la délégation des béninois de Pointe-Noire a également adressé de vives félicitations au Président Vlavonou pour sa brillante élection à la tête de la deuxième institution de l’Etat. « …Nous sommes donc venus pour lui adresser nos félicitations. Nous sommes contents de son élection. Nous sommes venus pour lui dire que malgré que nous sommes à l'étranger, nous savons que nous sommes béninois et sommes de cœur avec lui. » a déclaré Aziz Aboudou Radji, Président de la communauté béninoise de Pointe-Noire (COBEP) à la fin de l’audience.
Fidèle KENOU (Article publié dans le Journal l'Evénement Précis du vendredi 30 Août 2019)

23/08/2019

Formation d’une trentaine de journalistes à Grand-Popo: Le NIMD et l’Assemblée nationale pour la vulgarisation des droits de l’Homme

Les membres du RéJaP et du SCOM à la formation de Grand-Popo 
Les journalistes parlementaires ont désormais une longueur d’avance sur la promotion et la vulgarisation des Droits de l’Homme. Ils sont une trentaine de professionnels des médias à avoir participé du jeudi 21 au vendredi 22 Août 2019 à un séminaire de formation organisé par  l’Institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite (INDM) à Ganna Hôtel de Grand-Popo. D’une part, cette formation a pour objectif de renforcer les capacités du personnel du service de communication de l’assemblée nationale et des membres du Réseau des journalistes accrédités au parlement (RéJaP) en matière de Droits de l’Homme et des lois y afférentes. D’autre part, elle permettra d'outiller ces acteurs des médias sur les mécanismes de vulgarisation des textes de lois en matière de Droits de l’Homme. A l’ouverture des activités, l’honneur est revenu au chargé du projet de la promotion de la gouvernance participative et des Droits de l’Homme de NIMD, Landry Faton de présenter les mots de bienvenus aux participants au nom de la représentante pays de NIMD, Josiane Foundohou. Pendant les deux jours, les journalistes ont été entretenus par Me Brice Houssou et Me Hélène Paty Kounake. Les thématiques développées le premier jour portent sur : « Généralités sur la notion des Droits de l’Homme, les sources des Droits de l’Homme, la mise en œuvre des Droits de l’Homme » ; « Mécanismes de protection des Droits de l’Homme : mécanismes juridictionnels et non juridictionnels » et « Outils d’information et de communication sur la législation en matière des Droits de l’Homme. »
Quant à la deuxième journée, elle a été respectivement consacrée au rappel des acquis de la première journée ; aux commentaires sur le rapport FAJJUB, le rapport de Amnesty International de 2017-2018 ; l’étude de quelques décisions rendues en matière de Droit de l’homme au plan régional et national notamment les décisions rendues dans les affaires AJAVON Sébastien, HINNOUHO AKLE Sylvain, le droit de grève, l’adultère, etc. ; des études de cas, etc. Il faut noter que la méthode adoptée au cours des communications des deux jours est participative. Ce qui a permis aux journalistes de participer activement au débat et d’apporter d’importantes contributions. Le plus important c’est que les communicateurs et les participants ont mis ces deux jours à  contribution pour définir de nouvelles stratégies pour plus de productions de la presse écrite et audiovisuelle allant dans le sens de la vulgarisation de l’arsenal juridique béninois en faveur des droits de l’homme. Au-delà, le séminaire s’est voulu plus pratique que théorique afin d’aguerrir les professionnels des médias sur l’appréhension des cas de violation des droits de l’homme et l’utilisation les dispositions légales appropriées pour informer et sensibiliser les citoyens.

Fidèle KENOU (Article publié dans la parution du 23 Août 2019 du Quotidien L'Evénement Précis)

14/08/2019

Reçu en audience au cabinet de la PVP Mariam C. Talata: Le RENOVA plaide pour le vote d’une loi sur l’agriculture et les interprofessions


Chaleureuses salutations entre le Pdt du RENOVA et la PVP Mme Mariam Chabi Talata
Le réseau national des Organisations Non Gouvernementales (Ongs) actives dans l’agriculture durable (RENOVA) est déterminé à faire le lobbying nécessaire auprès du bureau de l’assemblée nationale pour doter le secteur de l’agriculture et des interprofessions d’un cadre juridique. Une délégation de ce réseau conduite par son Président Patrice Lagnon Sèwadé a été reçue en audience ce mardi 13 Août 2019 au cabinet de la première Vice-présidente (PVP) de l’assemblée nationale, Mariam Chabi Talata. Au cours de cette audience, le Président dudit réseau et sa délégation ont échangé avec la PVP du parlement, le Directeur de cabinet, Mathieu Ahouansou sur les préoccupations des acteurs du secteur agricole relatives notamment au vote de la loi d’orientation agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle « LOASAN » et de la loi sur les interprofessions. « Notre premier point c’est de plaider auprès du parlement pour qu’ils initient une proposition de loi sur la LOASAN et qui permettrait au secteur de l’agriculture d’avoir une boussole. » a informé le président du Renova. A l’en croire, pendant longtemps, chaque gouvernant arrive et élabore les documents de stratégie qui lui permet de fonctionner et les autres gouvernants viennent et répètent ou font autre chose carrément. Le Rénova à travers ce plaidoyer veut faire en sorte qu’il y ait une stabilité d’action dans le secteur agricole à travers des documents constitutionnels. Dans la même optique, la délégation du RENOVA a sollicité l’appui des députés de la 8ème législature à travers son bureau pour que le financement du secteur de l’agriculture dans le budget de l’Etat puisse atteindre les taux qui sont ratifiés au niveau international voire dépasser les 12%. L’autre aspect du plaidoyer de la délégation des organisations actives dans l’agriculture durable est le vote d’une loi sur les interprofessions. « Dans d’autres professions il y a des interprofessions qui existent mais il n’y a pas trop d’encadrement juridique qui sécurise le vivre ensemble des familles d’acteurs. » a déploré Patrice Lagnon Sèwadé après avoir  cité l’exemple de l’Association Interprofessionnelle du Coton (AIC), l’interprofession sur l’anacarde, l’interprofession des aviculteurs. Pour corriger cet état de chose, le RENOVA a convenu ensemble avec les acteurs du secteur de l’agriculture qu’il y ait une loi sur les interprofessions.
Très rassuré à sa sortie d’audience, le RENOVA espère que ces différents plaidoyers seront pris en compte par la 8ème législature surtout qu’elle compte en son sein plusieurs agronomes. 
Photo de famille de la délégation du RENOVA
 avec la PVP et le DC du parlement
Soulignons que le RENOVA est un réseau des Ongs ayant des coordinations départementales dans tous les 12 départements avec un bureau national. Le réseau compte 250 Ongs et mobilise des ressources à hauteur de 8 milliards de FCFA qu’il investit directement dans le secteur de l’agriculture.  Le RENOVA intervient dans le domaine du conseil agricole pour amener les acteurs agricoles à avoir de bonnes technologies qui améliorent les pratiques agricoles. 

Fidèle KENOU (article publié dans l'Evénement Précis du mercredi 14 Août 2019)

01/07/2019

Conférence parlementaire Russie-Afrique et session annuelle de l’APF: Le Président Louis G. Vlavonou en mission à Moscou puis à Abidjan



(Qui a dit que la 8ème législature n'est pas reconnue par la communauté internationale ? )

Après son investiture jeudi dernier à Porto-Novo, le Président Louis G. Vlavonou s'est envolé ce dimanche soir pour Moscou,  capitale de la Russie où il effectue sa première mission en tant que président de l'Assemblée nationale. En effet, le président du Parlement béninois est invité par son homologue de la Douma (chambre basse de la Russie) pour participer à deux importantes rencontres dans le cadre de la consolidation des relations de la Russie avec les Parlements Africains. On se souvient encore du passage de S.E.M IGOR EVDOKIMOV, Ambassadeur de la Fédération de Russie près le Bénin et le Togo au cabinet du président Louis G.  Vlavonou pour lui transmettre la lettre d’invitation  du Président de la Douma. C'était à la faveur d’une audience en date du 3 juin 2019 au palais des gouverneurs de Porto-Novo. A sa sortie d’audience ce jour, le diplomate Russe avait précisé que la première conférence à laquelle le Président Vlavonou se rend à Moscou a pour thème « le développement du parlementarisme » et la deuxième « rencontre parlementaire Russie-Afrique. » Selon les explications de l’hôte du président, ces deux rendez-vous s'inscrivent dans le cadre du renforcement de la diplomatie et de la coopération parlementaire entre l'Afrique et la Fédération de Russie.

Après son séjour en terre russe, le président Louis G. Vlavonou va rallier Abidjan où il est attendu pour la 45ème session annuelle de l’assemblée parlementaire de la francophonie (APF). L’invitation à prendre part à ces assises lui est adressée par son homologue du parlement de la Côte-d’Ivoire, Amadou Soumahoro, lors de sa participation à l’investiture jeudi dernier. La 45ème session annuelle de l’APF démarre le 5 juillet prochain à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire et prend fin le 9 Juillet 2019.

À bien y voir, ces deux sorties  du Président de l'Assemblée nationale sont de nature à faire taire les rumeurs qui ont fait état de ce que le Parlement béninois issu des élections législatives du 28 avril 2019 n'est pas accepté de la communauté internationale. Surtout quand on sait qu'avant même le Président Louis G. Vlavonou, plusieurs députés béninois de la 8è législature avaient déjà participé à des rencontres au plan Internationale, notamment à Bangui et à Abidjan.

Florent Fidèle Ahotondji

11/05/2019

Violences post-électorale au Bénin: Le Prd présente des condoléances aux familles des victimes

Christian Parfait Ahoyo, Membre de la DEN/Prd
Les violences post-électorale du 1er et du 2 Mai au cours desquelles des compatriotes béninois sont passés de vie à trépas continuent de faire couler d’encre et de salive. Invité sur la radio Soleil Fm ce samedi 11 Mai 2019, Christian Parfait Ahoyo, membre de la Direction exécutive nationale du Parti du renouveau démocratique (Prd) a déploré les pertes en vies humaines enregistrées au cours de ces bavures avant d’exprimer au nom du parti les compassions aux familles des victimes.  « Au passage nous envoyons nos compassions aux familles éplorées et toutes les personnes qui ont souffert dans leur chair, que cela soit sur le plan matériel ou sur le plan humain. » a-t-il déclaré. Il a rappelé que lors des dernières rencontres des instances dirigeantes dudit parti,  les pertes en vies humaines sont déplorées. Aussi, le Prd exige que justice soit faite et que les responsables de ses bavures soient connus et identifiés. Selon Christian Parfait Ahoyo, « il est interdit dans toutes les conventions internationales qu’on ne peut pas affronter la population à main nue avec des armes létales. »
Par ailleurs, l’invité de la Radio Soleil Fm a insisté sur la crise que traverse le Bénin en appelant les gouvernants à ne pas considérer le silence et l’indolence du peuple comme une résignation. « Le peuple est très en colère, et il l’a exprimé dans un silence sonore en allant pas voter à ces représentants, ne pas respecter cette volonté du peuple, c’est aussi violer sa légitimité.» a t il martelé avant de préciser qu’il ne saurait être possible de diriger contre la volonté du peuple.
A la question de savoir quel sens donné au récent appel du Prd sachant que les élections ont déjà eu lieu, l’invité clarifie que le parti arc-en-ciel ne reconnait pas la parodie d’élection qui s’est tenue le 28 Avril dernier. C’est pour cette raison que le mot d’ordre du parti est désormais « Des élections inclusives pour tous.» Par cet appel, le Parti du renouveau démocratique exhorte à revenir à la table de négociation. « Le dialogue est encore possible, les élections inclusives sont encore possibles, on peut encore réconcilier ce peuple avec ses représentants. » a conclu Christian Parfait Ahoyo.
Fidèle KENOU

29/03/2019

Littérature et politique : Houngbédji met « La liberté au cœur, le temps des semailles » sur le marché demain


Me Adrien Houngbédji
« La liberté au cœur, le temps des semailles » est le récit autobiographique de Me Adrien Houngbédji. En prélude au lancement officiel de cet ouvrage demain samedi à l’hôtel Golden Tulip le Diplomate de Cotonou, l’auteur a animé un point de presse  le jeudi 28 Mars 2019 à son domicile à Adjina Porto-Novo pour révéler l’essentiel de son contenu. Cet ouvrage représente le Tome 1 des mémoires de l’auteur qui couvre la période 1960 à 1990. Il y raconte son enfance vécue en terre dahoméenne dans des conditions modestes ; sa jeunesse marquée par de brillantes études couronnées de succès avec des prestigieux titres et distinctions décrochés dans des grandes écoles de la France d’alors ; ses premiers pas dans la magistrature et au barreau ; la période postindépendance marquée par la succession de coups d’état, le mouvement des militaires et des civils ;   son combat pour la liberté au Bénin sanctionné par la peine de mort et l’exil ; sa prestigieuse carrière qui s’en est suvie à l’étranger.
Il faut signaler que cet ouvrage lève surtout un coin de voile sur la force du dialogue, la force de tolérance, le pardon, les valeurs de loyauté, de dévouement et du respect du droit qui caractérisent l’homme.
En outre, l’auteur a été cinq fois candidats aux élections présidentielles et trois fois Président de l’Assemblée nationale. Grand homme de sacrifice, il ne s’est pas fait payer ses premiers quatre ans à la tête du parlement tout comme ses deux ans passés en tant que premier ministre dans le gouvernement. 
Couverture du livre
Outre le tome 1 de « La liberté au cœur, le temps des semailles » dont le lancement se fera demain, l’auteur avait précédemment publié les ouvrages tels que : « Il n’y a de richesse que d’hommes » en 2005  et « D’un perchoir à l’autre, discours-plaidoyers pour la démocratie béninois »  en 2018.

Fidèle KENOU

23/02/2019

Don de 15 barques motorisées à la commune de Sô-Ava: L’UNICEF facilite l’accès aux centres de santé et établissements scolaires aux enfants

Remise officielle de barques motorisées

Le déplacement vers les centres de santé et les écoles et collèges ne sera plus un handicape pour les enfants de la commune de SO-AVA. Soucieux du bien-être et de l’éducation des enfants, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) a procédé vendredi dernier à la remise officielle de 15 barques motorisées aux autorités de la commune de SO-AVA en présence du ministre de la santé, Professeur Benjamin Hounkpatin et le représentant résident de l’UNICEF, Dr Claudes Kamenga. Composée de 69 villages, la commune de Sô-Ava est l’une des plus pauvres du Bénin. L’environnement lacustre pose un défi important en matière de santé publique et d’éducation, notamment en ce qui concerne l’accès aux soins de santé et aux écoles. Les familles vivent dans des habitations sur pilotis et sur des ilots sans moyens de déplacements propres et de quoi payer leurs transports auprès des barques collectives. Cette réalité que vivent les populations de cette commune pose le problème de limitation de mouvements et la question d’équité provoquant ainsi un grand nombre de décès d’enfants et de mères faute de moyen de déplacement. « C’est pour combattre ces fléaux que l’UNICEF a répondu à la doléance de la Mairie de Sô-Ava en octroyant 15 barques motorisées à la commune », a souligné Dr Claudes Kamenga qui a plaidé pour une utilisation judicieuse de ces moyens de transport nautique. Il a également précisé que ces barques motorisées destinées aux sept arrondissements de la commune, serviront à la référence des enfants et parents malades mais aussi suppléeront au besoin de transport des élèves vers les écoles, notamment en période de crue annuelle.
D’une valeur de 54.783 USD, soit l’équivalent de 32 millions de FCFA, ce don vient aussi renforcer les efforts de la mairie de Sô-Ava pour l’amélioration de la vaccination et les soins de santé primaires des enfants dans les 69 villages.
« La résolution des questions de développement durable doit être vu dans une approche intégrée et multisectorielle. C’est la voix indiquée pour être au rendez-vous de 2030 avec l’atteinte des Objectifs de développement durable » a déclaré le ministre de la santé, Professeur Benjamin Hounkpatin.
A la fin de la cérémonie ponctuée d’animations culturelles, le ministre de la santé a officiellement remis les 15 barques motorisées aux autorités de Sô-Ava.
Photo de famille à la fin de la remise des barques motorisées



09/01/2019

Les vaccins postnataux partiellement subventionnés et inconnus de la grande masse


Parmi les vaccins hors PEV, il en a trois qui sont partiellement subventionnés. Il s’agit du vaccin : Hépatite B, anti méningite et anti typhoïde. Le paradoxe ici est que la grande masse des parents ne sont pas informés de la disponibilité de ces vaccins à prix subventionnés. Il ne peut en être autrement, quand on sait que lesdits vaccins ne se trouvent pas dans les centres de santé, lieu d’affluence des parents d’enfants. Selon nos recoupements, c’est la Direction nationale de la santé publique (DNSP) qui se charge de l’approvisionnement desdits vaccins. A son tour, elle la met à la disposition des six anciennes directions départementales de la santé où la vaccination peut se faire à des prix subventionnés. Ainsi, dans le département de l’Ouémé ces quelques vaccins se font à la direction départementale de la santé. Les populations du Littoral peuvent le faire aux enfants au centre médical (CM) de Cotonou. Comme quoi, seuls les parents qui sont informés peuvent offrir ces trois vaccins hors PEV disponibles à prix subventionnés à leurs enfants.
Fidèle KENOU

« Les mères d’enfants ne sont pas informées qu’il y a encore d’autres vaccins… » dixit Rigobert Missikpodé à propos des vaccins hors PEV


Outre les vaccins administrés gratuitement aux enfants de 0 à 11 mois dans les centres de santé, il en a d’autres qui ne sont malheureusement pas bien connus des parents. Il s’agit des vaccins hors Programme Elargi de Vaccination (PEV) encore appelé vaccins non pris en charge par l’Etat. Dans cet entretien qu’il a accepté nous accorder, le Chef division vaccination et recouvrement de coûts (Cdvrc) à la direction départementale de la santé de l’Ouémé, Rigobert Missikpodé parle des vaccins non pris en charge par l’Etat, les conséquences sur l’organisme des enfants, le coût de ces vaccins, etc.
Rigobert Missikpodé, CDVRC-DDS Ouémé

Certains vaccins postnataux ne sont pas pris en compte par l’Etat, quels sont ces vaccins ?

Rigobert Missikpodé : C’est vrai que tous les vaccins dont les enfants ont besoin pour se protéger contre certaines maladies ne sont tous pas encore disponibles dans le Programme Elargi de Vaccination (PEV). Mais ce que je peux déjà dire c’est que la cible du PEV, c’est les enfants de 0 à 11 mois. Et jusqu’à la date du 3 décembre 2018 il y a au moins dix (10) vaccins que nous administrons aux enfants âgés de 0 à 11 mois. Mais à partir du 3 décembre passé, on a introduit un autre vaccin et ces vaccins sont passés de 10 à 11 antigènes pour les enfants. Pour les vaccins hors PEV qui ne sont pas pris en charge par l’Etat, on peut parler du vaccin contre la fièvre typhoïde (Typhim-VI), la méningite, la pneumo 23. Il y aussi le vaccin anti hépatite pour lequel l’Etat offre trois doses aux enfants de la tranche de 0 à 11 mois. Mais à partir de 15 mois, c’est les parents qui achètent ce vaccin aux enfants. Pareil pour le vaccin PCV13 qui lutte contre 13 serotypes d’infections pulmonaires, l’Etat offre trois doses de ce vaccin aux enfants de 0 à 11 mois et les parents se chargent d’acheter le reste à partir de 15 mois.

Quel rôle joue chaque vaccin non pris en charge dans la vie des enfants ?

Un vaccin administré stimule le système immunitaire de l’enfant à fabriquer des anticorps spécifiques contre le germe responsable de la maladie contre laquelle il a été vacciné.  De façon simple, quand on administre un antigène à un enfant, c’est pour que l’organisme de l’enfant puisse fabriquer des anticorps spécifiques contre le germe responsable de la maladie contre laquelle il a été vacciné.

Quelles sont les conséquences sur la santé des enfants qui ne reçoivent pas ces doses de vaccins ?

La conséquence, c’est l’exposition de ces enfants non vaccinés contre ces maladies. Par exemple, l’enfant qui n’a pas été vacciné contre la méningite, est exposé à la méningite lorsque le germe de la méningite entre en contact avec son organisme. Lorsque vous ne vaccinez pas un enfant contre l’hépatite B, c’est sûr qu’il va contracter la maladie quand il sera en contact avec le virus de l’hépatite B. Le risque que courent ces enfants, c’est le risque de faire la maladie une fois en contact avec le germe responsable de ces maladies.

Tous les vaccins non pris en charge sont-ils disponibles dans les officines et quel est le coût de chaque vaccin non pris en charge?

Si je prends le vaccin contre la fièvre typhoïde, Typhim-Vi par exemple, c’est disponible. Quand nous prescrivons ce vaccin aux parents, ils vont dans les officines et quand ils ramènent le produit, il y a une étiquette qui est collée au flacon et on voit souvent neuf mille trois cent et quelque franc Cfa. Sur le vaccin de la Rougeole-Oreillon-Rubéole (ROR) vendu en pharmacie sous le nom de Priorix, le prix avoisine quatorze mille franc Cfa environ. Ce que je sais, les vaccins sont disponibles dans les pharmacies.

Au regard de vos expériences, les parents acceptent ils payer les vaccins non pris en charge pour leurs enfants ?

Il y a deux conditions ici. Premièrement, il faut que les parents aient l’information. Parce qu’il faut qu’on communique correctement sur les vaccins hors PEV. La plupart des mères d’enfant quand elles finissent de faire les vaccins qui sont dans le PEV après neuf mois, elles ne sont pas informées qu’il y a encore d’autres vaccins qu’on pourrait administrer aux enfants. Après l’information, la deuxième condition, il faut qu’ils aient les moyens. Parce que les vaccins en général sont des produits qui coûtent chers, surtout par rapport au niveau de vie de la majorité des parents.

Pourquoi l’Etat ne prend pas en charge ces vaccins ? 

 Il y a des critères pour que l’Etat décide de prendre en charge gratuitement la vaccination d’un certain nombre de maladies. S’il s’agit d’une maladie qui touche un grand nombre de populations, cela devient à coup sûr un problème de santé publique et l’Etat étant le garant de la sécurité sanitaire de la population, prend la situation au sérieux. Il y a aussi ce qu’on appelle la sévérité de la maladie par rapport à une tranche d’âge donnée. Si c’est une maladie qui touche un plus grand nombre d’enfants, rapidement, l’Etat ne dort pas sur des dossiers du genre. En ce qui concerne les vaccins hors PEV, on aurait souhaité que l’Etat prenne en charge le coût de ces vaccins au profit de la population mais est ce que c’est un problème de moyens ? Les épidémiologistes sont mieux placés pour répondre à cette question.

Quel appel avez-vous à lancer à l’endroit de l’Etat et des partenaires techniques et financiers (PTF) ?

Je demande aux partenaires au développement d’avoir un œil regardant et d’appuyer l’Etat béninois. C’est vrai qu’ils le font déjà, ils accompagnent sérieusement et correctement l’Etat béninois dans le cadre de la vaccination de la population. Mais je souhaite qu’ils prennent aussi les vaccins hors PEV en compte pour le bien-être des enfants.
Propos recueillis et transcrits par Fidèle KENOU

07/01/2019

19è circonscription électorale: Joseph Midodjiho et Camille Biokou adhèrent à l’Union progressiste



Les lignes bougent du côté de la 19è circonscription électorale dans le bloc Union progressiste. Le député Augustin Ahouanvoèbla, membre du bureau politique de l’Union progressiste a réussi à obtenir deux nouvelles adhésions au parti. La première adhésion s’est concrétisée le mercredi 2 Janvier au palais des délices et le second le samedi 5 au complexe scolaire de Kandévié à Porto-Novo.

Joseph Midodjiho alias Oloyé

« Je n’ai pas l’habitude de rester dans l’opposition, je suis toujours de la mouvance, je suis venu vous dire que je soutiens le Président Patrice Talon et je suis avec l’Union Progressiste », c’est par ces propos que Joseph Midodjiho alias Oloyé a déclaré mercredi dernier au palais des délices à Porto-Novo son adhésion officielle à l’Union progressiste. La cérémonie de ralliement du grand distributeur de l’essence kpayo au parti du « baobab vert » a eu lieu en présence de Germain  Wanvoègbè, le maire des Aguégués et l’ancien député Mounirou Omichessan et le député Augustin Ahouanvoèbla, membre du bureau politique de l’Union progressiste. Ce dernier s’est réjoui au nom du bureau politique du parti Union progressiste de la présence de Joseph Midodjiho et ses différents groupes constitué dans les différentes communes de la 19è circonscription électorale. Il les a invités à aller annoncer la bonne nouvelle à leur retour avant de préciser que l’Union progressiste est un grand parti en mesure de porter l’éclosion du Bénin.

David Camille Biokou

A la suite de Joseph Midodjiho alias Oloyé, c’est Camille David Biokou qui a adhéré à la famille politique du baobab vert. Il a signé son adhésion ce samedi 5 Janvier 2019 par un meeting qui s’est tenu au complexe scolaire Kandévié à Porto-Novo en présence de plusieurs figures de proue du parti. Il faut signaler que ce meeting d’adhésion a été couplé avec la cérémonie de réjouissance annuelle qu’il a l’habitude d’organiser à l’intention de ses militants. La particularité cette fois-ci, c’est l’organisation d’une messe d’action de grâce à l’intention des personnalités politiques qui ne sont plus. Dans son allocution, Camille David Biokou, souligne que sa décision de rejoindre le bloc du Boabab Union progressiste est dans la logique de répondre aux aspirations de ses militants. A cette occasion, il les a invités à  être les premiers acteurs de cette aventure féconde. Pour sa part, le député Augustin Ahouanvoèbla, membre du bureau politique du Baobab vert, a estimé que Camille David Biokou est un baobab qui a une vision claire du développement. A l’endroit des militants, il a lancé un appel à la mobilisation autour de lui pour le développement du Bénin aux côtés du Président de la République Patrice Talon.

01/01/2019

En prélude aux festivités du nouvel an : Le DE de NEGO-COM célèbre son personnel



(Mahoutondji Isidore DEGUE arrache le label du meilleur employé)

A quelques heures de l’année 2019, le Directeur exécutif de l’Ong NEGO-COM et son partenaire SASIA ont mis les petits plats dans les grands pour donner le sourire à son personnel ceci à travers une cérémonie solennelle de distribution de cadeaux et la distinction du meilleur employé de l’année 2018.
Vue partielle du personnel à la cérémonie de remise des cadeaux


La fin de l’année 2018 n’échappe pas à la règle déjà établie par le Directeur exécutif de l’Organisation non gouvernementale NEGO-Com, Jacob Léandre Sovoessi. En effet, le 31 décembre 2018 à son siège à Porto-Novo, le personnel a été une nouvelle fois célébrée ceci à travers la distribution des cadeaux de fin d’année. Avec sa casquette de Directeur exécutif, il a remis au nom de son partenaire SASIA un cadeau de fin d’année à chaque employé. Les stagiaires en cours de stage et ceux qui sont passés dans le bureau en 2018 ont également reçu des cadeaux pour aborder l’année nouvelle dans la sérénité. Pour le premier responsable de NEGO-Com, cette cérémonie vise d’une part à encourager les employés. D’autre part, elle a pour objectif de créer une ambiance nouvelle de fraternité avec les collaborateurs. Il faut signaler que l’édition 2018 de la distribution de cadeaux au personnel a été caractérisée par la distinction du meilleur employé de l’année.

Mahoutondji Isidore DEGUE arrache le label du meilleur employé

Isidore DEGUE recevant son cadeau des mains du DE et d'une stagiaire

C’est le comptable de l’institution, Mahoutondji Isidore DEGUE qui a arraché le label du meilleur employé de NEGO-Com en 2018 pour avoir satisfait les critères d’éligibilité retenus par le Directeur exécutif en début d’année. Il s’agit de l’assiduité, la ponctualité, la créativité dans le travail, l’atteinte des résultats, le sens de responsabilité, la prise d’initiative, etc. Le lauréat a eu droit en dehors du cadeau offert à ses collègues à une attestation de reconnaissance, un cadeau supplémentaire emballé et un chèque de cinquante mille francs cfa. A en croire le Directeur de NEGO-Com, cette initiative a été prise afin de donner le sens de l’émulation à tout le personnel tout en impulsant la créativité et la prise d’initiative. Animé d’un sentiment de joie et de reconnaissance après avoir reçu cette distinction, le lauréat a adressé des remerciements à Dieu, au Directeur exécutif, sans oublier ses collègues avec qui il a travaillé les mains dans les mains et sans qui il ne saurait mériter le présent prix. Par ailleurs, il se dit fier et davantage motivé du fait que le travail qu’il fait est suivi et observé de près par le Directeur. Au-delà, Isidore DEGUE est encouragé à mieux faire au cours de l’année 2019.
Pour finir, Jacob Léandre Sovoessi a invité son personnel à s’atteler à la tâche comme cela se doit, à avoir le sens de créativité et à s’engager à très bien faire son travail. Pour chacun et pour tous, il a formulé le vœu que 2019 soit meilleure.