Les membres du RéJaP et du SCOM à la formation de Grand-Popo |
Les journalistes parlementaires ont désormais une longueur d’avance sur la promotion et la vulgarisation des Droits de l’Homme. Ils sont une trentaine de professionnels des médias à avoir participé du jeudi 21 au vendredi 22 Août 2019 à un séminaire de formation organisé par l’Institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite (INDM) à Ganna Hôtel de Grand-Popo. D’une part, cette formation a pour objectif de renforcer les capacités du personnel du service de communication de l’assemblée nationale et des membres du Réseau des journalistes accrédités au parlement (RéJaP) en matière de Droits de l’Homme et des lois y afférentes. D’autre part, elle permettra d'outiller ces acteurs des médias sur les mécanismes de vulgarisation des textes de lois en matière de Droits de l’Homme. A l’ouverture des activités, l’honneur est revenu au chargé du projet de la promotion de la gouvernance participative et des Droits de l’Homme de NIMD, Landry Faton de présenter les mots de bienvenus aux participants au nom de la représentante pays de NIMD, Josiane Foundohou. Pendant les deux jours, les journalistes ont été entretenus par Me Brice Houssou et Me Hélène Paty Kounake. Les thématiques développées le premier jour portent sur : « Généralités sur la notion des Droits de l’Homme, les sources des Droits de l’Homme, la mise en œuvre des Droits de l’Homme » ; « Mécanismes de protection des Droits de l’Homme : mécanismes juridictionnels et non juridictionnels » et « Outils d’information et de communication sur la législation en matière des Droits de l’Homme. »
Quant à la deuxième journée, elle a été respectivement consacrée au rappel des acquis de la première journée ; aux commentaires sur le rapport FAJJUB, le rapport de Amnesty International de 2017-2018 ; l’étude de quelques décisions rendues en matière de Droit de l’homme au plan régional et national notamment les décisions rendues dans les affaires AJAVON Sébastien, HINNOUHO AKLE Sylvain, le droit de grève, l’adultère, etc. ; des études de cas, etc. Il faut noter que la méthode adoptée au cours des communications des deux jours est participative. Ce qui a permis aux journalistes de participer activement au débat et d’apporter d’importantes contributions. Le plus important c’est que les communicateurs et les participants ont mis ces deux jours à contribution pour définir de nouvelles stratégies pour plus de productions de la presse écrite et audiovisuelle allant dans le sens de la vulgarisation de l’arsenal juridique béninois en faveur des droits de l’homme. Au-delà, le séminaire s’est voulu plus pratique que théorique afin d’aguerrir les professionnels des médias sur l’appréhension des cas de violation des droits de l’homme et l’utilisation les dispositions légales appropriées pour informer et sensibiliser les citoyens.
Fidèle KENOU (Article publié dans la parution du 23 Août 2019 du Quotidien L'Evénement Précis)
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