25/07/2014

Le cercle des soutiens de l’Unamab s’élargit; 3ème marche de protestation des magistrats sur l’Assemblée Nationale (Le bureau de l’Assemblée Nationale reste égal à lui-même)


Les magistrats du Bénin ont effectué comme prévu la marche sur l’assemblée nationale hier 24 Juillet 2014. Cette fois-ci, de nouveaux soutiens à la cause des magistrats se sont affichés. Entre autre, on compte, l’union fait la nation, le fonac, le syndicat autonome du personnel de l’Assemblée nationale et l’intersyndicale des ressources humaines en santé (IRHS) pour ne citer que ceux-là.
Fidèle KENOU

La marche de l’Union nationale des magistrats du Bénin (UNAMAB) sur le parlement béninois annoncée pour hier 24 Juillet 2014 a eu effectivement lieu. Comme d’habitude, l’Unamab ensemble avec d’autres confédérations syndicales ont démarré la marche de protestation de la Bibliothèque Nationale, recevant de renfort à chaque carrefour jusqu’à la devanture du tribunal de première instance de Porto-Novo où les magistrats enfilent leur toge et rejoignent les marcheurs. La particularité de la marche de ce jeudi 24 Juillet, c’est que l’Unamab a enregistré de nouveaux soutiens à sa cause. Parmi ces soutiens il faut noter premièrement, l’Union fait la Nation. Ainsi, le président Idji Kolawolé, membre de cette alliance se dit déterminer à « utiliser tout ce que la loi permet pour que cette loi liberticide ne passe pas.» L’honorable Eric Houndété, également membre de cette alliance politique était aussi présent au côté des magistrats. D’ailleurs « les amis d’Eric Houndété » ont confectionné une banderole pour montrer leur soutien à la cause des magistrats. En dehors de l’Union fait la Nation, le Fonac représenté par Jean-Baptiste Elias, l’intersyndicale des ressources humaines en santé (IRHS) représenté par son coordonnateur Adolphe  Houssou, le syndicat autonome du personnel de l’Assemblée nationale (SYNAPA) pour ne citer que ceux-là, sont tous entrés dans la danse. Dans leur motion de soutien l’IRHS encourage les responsables de l’Unamab dans leur détermination à arracher le droit de grève et invitent tous les corps de la justice à rester mobilisés et vigilants derrière leurs responsables pour un heureux aboutissement du juste combat engagé. De son côté, le SYNAPA explique son soutien à la marche des magistrats par le fait qu’il est membre de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), et puisque la CSTB soutient la marche des magistrats, il n’est pas question que le SYNAPA soit du reste.

L’Unamab rejette la proposition d’audience de Nago

En outre, il faut dire que l’Unamab n’est pas en phase avec la proposition du bureau de l’Assemblée nationale de les recevoir en audience. Cette proposition explique Michel Adjaka est rejetée par un vote à l’assemblée générale des magistrats du 04 Juillet 2014. Pour faire simple, Michel Adjaka poursuit en invitant le bureau de l’Assemblée Nationale à « exploiter les voies légales prévues par les textes de la république pour régler le problème qui est actuellement sur tapis. » Il suggère que le bureau de l’Assemblée nationale donne une suite favorable à la requête de l’un des députés de la mouvance présidentielle relative à la proposition de loi liberticide en initiant « une enquête pour écouter les protagonistes.» Comme il faut s’y attendre ce jeudi, ni le bureau de l’Assemblée nationale ni le personnel administratif n’est sorti pour recevoir le message des magistrats.

Lire les propos de quelques personnalités

Antoine Idji Kolawolé, député UN à  L’Assemblée Nationale

«J’ai bon espoir que cette loi ne passera pas »


Le bureau de l’Assemblée nationale n’a pas voulu recevoir les magistrats qui ont fait une marche en direction de leur représentation nationale. Cela m’a paru inexplicable, incompréhensible, et pour tout dire, inacceptable. Mes camarades et moi qui sommes pour l’élargissement des libertés, nous sommes venus non pas pour prendre la motion à la place de l’autorité de l’Assemblée nationale, mais pour dire aux magistrats que nous sommes pour l’indépendance de la justice, nous sommes pour que les magistrats puissent jouir de leur droit constitutionnel à sacrifier ou s’il le faut à aller en grève.
Que pensez-vous faire pour inverser la donne?
Nous utiliserons tout ce que la loi permet pour que cette loi liberticide ne passe pas. Il y a une session extraordinaire qui vient d’être convoquée dans quelques jours. Nous nous battrons, et je sais que même les députés FCBE ne sont pas en faveur de cette loi-là. J’ai bon espoir que cette loi ne passera pas, parce que si elle passe, c’est le Bénin qui recule.
Sur quoi comptez-vous, vous qui êtes en sous nombre?
On compte sur le patriotisme des béninois, sur le soutien du peuple, parce que la lutte que mène les magistrats est une lutte largement populaire. Et les députés qui ne veulent pas trahir leur mandant, devrait songer au vote qu’ils vont émettre.

Michel Adjaka, Président de l’UNAMAB

«On a honte de nous et on nous invite pour discuter de quoi ? » 



Je dois vous remercier, parce que lorsque l’Unamab a sonné la mobilisation, vous avez répondu massivement présent parce que la cause est juste. Chers amis de la presse, tous mes remerciements, toute ma profonde gratitude, parce que aussi lorsque nous pouvoir judiciaire, troisième pilier de l’Etat de droit, lorsque nous avons été attaqué par les deux premiers pouvoirs à savoir l’exécutif et le législatif, vous avez répondu massivement présent pour nous soutenir, au front, une fois encore merci.
Chers amis manifestants, le peuple souverain, vous êtes en train de porter haut les flambeaux de notre démocratie à travers le pouvoir judiciaire, je vous remercie aussi. Que dire au bureau de l’Assemblée Nationale ? Nous sommes venus ici, le 10 juillet 2014, on nous a dit que parce que  le président Nago est au Canada, nous n’allons pas pouvoir délivrer notre message. Nous sommes revenus le 17 Juillet 2014, on nous a dit parce que le président de l’Assemblée Nationale est en mission chez lui, nous n’allons pas délivrer notre message. Nous sommes revenus une troisième fois aujourd’hui, le président de l’Assemblée nationale a réuni son bureau, pour nous dire qu’il ne va pas nous entendre, qu’il ne va pas nous écouter. L’un dans l’autre, cela s’appelle du mépris. Et vous avez compris que l’Assemblée nationale à travers son bureau de la sixième législature affiche du mépris vis-à-vis du peuple que nous sommes. En son temps vous saurez en tenir compte, je sais compter sur vous.
Le président de l’Assemblée Nationale nous a proposé la formule d’audience. A l’assemblée générale du 04 Juillet 2014, un collègue en service ici est venu défendre cette cause-là, et un vote a été émis, je ne sais pas si le président de l’Assemblée nationale n’est pas au courant. Le vote est défavorable à une audience du bureau exécutif de l’Unamab à l’endroit du bureau de l’Assemblée Nationale. Puisque vous savez que dans ce bureau il en a qui ont déclaré publiquement qu’ils ont honte des magistrats. On a honte de nous et on nous invite pour discuter de quoi ? Vous savez aussi que au même moment où le président de l’Assemblée Nationale et son bureau  donnent l’impression de faire montre d’une certaine ouverture, la loi liberticide que nous déplorons contre laquelle nous marchons depuis trois semaine a été enrôlée en plénière, et c’est au même moment qu’on nous demande de venir pour discuter. Un député de la mouvance présidentielle a compris et a utilisé l’article 120 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui dit que face à un sujet majeur on peut initier une enquête pour écouter les protagonistes. Si le président Nago veut nous écouter, il peut donner suite à cette demande à lui adresser par l’un de ses collègues le 21 Juillet 2014, procéder autrement, c’est chercher à nous infantiliser. Chercher à nous montrer que nous ne savons pas emprunter les voies les plus appropriées. Le droit de marcher, le droit de manifester est un droit constitutionnel. La demande d’audience formuler par le bureau de l’Assemblée nationale ne se trouve nulle part, ce n’est pas une voie légale. Je demande donc à ce bureau d’exploiter les voies légales prévues par les textes de la république pour régler le problème qui est actuellement sur tapis.
Par rapport à la marche, nous avons marché trois fois. Nous allons évaluer le dispositif que nous avons mis en place depuis trois semaines, communiqué pour plus de mobilisation, parce que la route sera longue et elle va conduire inexorablement vers 2016. Au lieu de simplement s’accrocher au droit de grève, il est temps maintenant que nous puissions nous intéresser aux propos de madame le ministre de l’agriculture. C’est là l’enjeu fondamental, c’est là, la finalité du retrait du droit de grève aux magistrats. Donc en son temps vous serez informé, nous allons sonner à nouveau la mobilisation pour revenir. Parce-que certains députés estiment que si nous continuions par venir sur l’esplanade ils ne pourront pas délibérer en toute objectivité. Donnons-leur le temps de délibérer et nous aviserons en son temps. Je vous remercie.
Propos recueillis par Fidèle KENOU

23/07/2014

Les magistrats doivent préférer une audience chez Nago aux monologues; Pour mieux se faire entendre dans un dialogue franc par l’institution parlementaire (Lire le communiqué de presse qui remet la démarche des magistrats en cause ci-dessous)

Communiqué présenté à la presse par le 2ème Vice-président de l'Assemblée Nationale au nom du bureau

Le bureau de l’Assemblée nationale du Bénin est confiant de sa stratégie pour résoudre les problèmes à lui adresser par les différentes catégories socio-professionnelles du Bénin. En témoigne le communiqué du bureau de l’Assemblée Nationale rendu public le mardi 22 Juillet 2014. Ce communiqué, tout en faisant cas des vives critiques et attaques dont fait objet, le bureau de l’Assemblée nationale et particulièrement son président, le professeur Mathurin Coffi Nago, est une invite aux magistrats à adopter la procédure habituelle établie par l’Assemblée nationale pour se faire entendre. Selon le communiqué, « l’Assemblée Nationale dans son ensemble et le Bureau de l’Institution parlementaire ont opté pour un dialogue franc, sincère et direct  avec toutes les catégories socio-professionnelles de notre pays. Dans cette perspective, le Président de l’Assemblée Nationale, entouré (en cas de besoin) des membres du Bureau, reçoit  en audiences,  à titre individuel ou collectif les citoyens qui en font la demande.» Toujours dans le communiqué, le bureau de l’Assemblée nationale souligne que « Ces échanges lui permettent de mieux comprendre les attentes de ses interlocuteurs, de leur faire connaitre les procédures et mécanismes régissant le fonctionnement de l’Assemblée Nationale et de leur indiquer la procédure la mieux appropriée pour la prise en charge de leurs préoccupations.» Par ailleurs, grâce aux audiences accordées, le Président de l’Assemblée Nationale et son Bureau ont contribué efficacement à la recherche de solutions aux problèmes des citoyens. C’est le cas par exemple du « mouvement des praticiens hospitaliers.»
Fidèle KENOU


Voici pour vous l’intégralité du communiqué de presse du bureau de l’Assemblée Nationale


COMMUNIQUE DE PRESSE DU BUREAU
DE L’ASSEMBLEE NATIONALE


Depuis le jeudi 10 juillet 2014, le Bureau  et plus singulièrement, le Président  de l’Assemblée Nationale, font l’objet de vives critiques et attaques de toutes sortes au motif qu’aucun membre du Bureau n’a daigné se présenter pour recevoir la motion de protestation des magistrats à la suite de la marche qu’ils ont organisée pour s’insurger contre la proposition de loi portant modification de l’article 18 de la loi n° 2001-35 du 21 février 2003 portant statut des magistrats.
        
A la suite du point de presse fait par le Deuxième Vice-Président, qui a clairement indiqué qu’à l’accoutumée les motions lues à la suite des marches à l’Assemblée Nationale sont reçues par l’administration parlementaire, le Bureau précise à l’attention de l’opinion publique ce qui suit :
        
Dans l’exercice des fonctions de représentation du peuple béninois, l’Assemblée Nationale dans son ensemble et le Bureau de l’Institution parlementaire ont opté pour un dialogue franc, sincère et direct  avec toutes les catégories socio-professionnelles de notre pays.

Dans cette perspective, le Président de l’Assemblée Nationale, entouré (en cas de besoin) des membres du Bureau, reçoit  en audiences,  à titre individuel ou collectif les citoyens qui en font la demande.

Au cours de ces audiences, les préoccupations, les points de vue, les suggestions et les commentaires des citoyens sont exprimés dans un échange direct  avec le Président de l’Assemblée Nationale. Ces échanges lui permettent de mieux comprendre les attentes de ses interlocuteurs, de leur faire connaitre les procédures et mécanismes régissant le fonctionnement de l’Assemblée Nationale et de leur indiquer la procédure la mieux appropriée pour la prise en charge de leurs préoccupations.
Ce dialogue a permis à ce jour au Président de  l’Assemblée Nationale et au Bureau de contribuer efficacement à la recherche de solutions aux problèmes des citoyens.
                                                                                                    
Ce fut le cas avec le mouvement des praticiens hospitaliers, pour ne citer que cet exemple.

Or, il a été noté de façon constante que  les marches de protestation constituent des occasions propices aux organisateurs d’établir  un monologue à travers lequel des invectives, des injures et des menaces sont proférées contre les autorités sans discernement aucun.

Pour éviter de donner l’occasion d’escalade verbale en de pareilles circonstances, le Bureau de l’Assemblée Nationale  a décidé de ne pas se prêter à ce jeu.

Ainsi, aucun membre du Bureau encore moins le Président de l’Assemblée Nationale, ne reçoit depuis quelques années les organisateurs des  marches de protestation. C’est le Directeur de Cabinet qui, accompagné du Secrétaire Général Administratif et du Commandant Militaire de l’Assemblée Nationale, reçoit les motions des manifestants et les transmet au Président de l’Assemblée Nationale.  Les  représentants des organisations des travailleurs et de la société civile peuvent témoigner de cette constance.

Au demeurant et s’agissant plus particulièrement de la marche de protestation des magistrats, elle est organisée contre une proposition de loi dont la procédure de traitement est prescrite par la Constitution et le Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale.

De ce fait, faire exception à la règle du dialogue franc, sincère et direct ci-dessus rappelée en faisant recevoir  la motion des magistrats par un membre du Bureau pourrait être interprété comme une caution à l’une ou l’autre des positions qu’expriment les divers groupes politiques à travers l’étude du dossier au niveau de l’Assemblée Nationale conformément  aux textes en vigueur.
Toutefois, le Président et tous les membres du Bureau de l’Assemblée Nationale restent disposés à écouter les magistrats à travers un dialogue franc, sincère et direct lors d’une audience que ces derniers pourraient demander si tant est que leur désir est de se faire entendre.

Eu égard à tout ce qui précède, le Président et les membres du Bureau invitent les uns et les autres au calme afin que le travail constitutionnel de législation conféré à  l’Assemblée Nationale  se fasse dans la sérénité, la transparence et la paix.

Les députés sont les représentants du peuple et ils restent à son écoute.


            Fait à Porto-Novo, le  22 juillet 2014


Le Bureau de l’Assemblée Nationale


19/07/2014

La CONERO-BAC délivre un satisfécit à Alphonse da Silva et François Abiola; Organisation et déroulement du baccalauréat session de juillet 2014

La Coordination nationale des Enseignants pour la Réussite de l’Organisation du Baccalauréat (CONERO-BAC), a donné une conférence de presse ce samedi 19 Juillet 2014 à Porto-Novo au sujet des différentes étapes qui ont conduit à la tenue de l’examen du baccalauréat session de juillet 2014. Par cette conférence de presse la CONERO BAC a tout simplement voulu saluer le travail de qualité fourni par l’office du baccalauréat par l’intermédiaire de son directeur Alphonse da Silva, mais aussi le professeur François Abiola, ministre de l’enseignement supérieur, M. Alassane Soumanou Djimba, ministre de l’enseignement secondaire ainsi que les enseignants et les parents d’élèves. Pour la CONERO BAC, le BAC 2014 est bien organisé depuis l’inscription jusqu’aux compositions dudit examen. Cette réussite de l’organisation du bac 2014 est mis à l’actif des innovations apportées par l’office du bac, l’implication personnelle du ministre François Abiola, ainsi que l’implication des partenaires sociaux comme la CONERO BAC et les acteurs directs et périphériques.
Fidèle KENOU
LIRE UN EXTRAIT DE LA CONFERENCE DE PRESSE DE LA CONERO BAC
CONFERENCE DE PRESSE DE  LA CONERO BAC
THEME : ORGANISATION ET DEROULEMENT DU BACCALAUREAT 2014  A MI- PARCOURS : LA LECTURE DE LA CONERO- BAC
A cet effet, il faut noter  selon la CONERO BAC que sur les 14 séries  avec ses 110884 candidats en 2014 contre 103050 en 2013 soit 07,60 %  de  majoration ou accroissement, nous avons  ainsi enregistré une performance globale en matière de la  fiabilité de ladite liste du fait des innovations introduites par l’Office du BAC).  Au nombre de celles-ci, nous pouvons citer   l’inscription en ligne et l’informatisation des données, et le scannage des photos sur les listes d’inscription et les convocations etc… La  vigilance et  la technicité de l’Office du Baccalauréat sous la direction du Professeur da SILVA Alphonse avec le concours des partenaires sociaux au sein desquelles la CONERO-BAC a été véritablement  sollicitée et qui n’a pas marchandé son expertise sa disponibilité de même que sa promptitude  ont permis de faire du Baccalauréat béninois un label. Avec le DOB  le Professeur Alphonse da Silva,   Nous avons eu des épreuves sans erreur et un Baccalauréat avec presque zéro pour cent de fraude. Il a fait un travail de fourmi pour que le BAC 2014 soit irréprochable. La confection des listes d’inscription avec la photo  scannée des candidats de même que leur photo sur  les convocations  conformément à celle qui se trouve sur leur carte nationale d’identité  et avec la codification des numéros de table ont consolidé la fiabilité des listes d’inscription et par conséquent du BAC 2014. La vigilance des équipes de supervision, des chefs centre de même que la responsabilité des surveillants de salle d’examen sans oublier la couverture technique des membres de secrétariat  des centres d’examen ont donné  lieu à      l’assainissement du Baccalauréat 2014.  C’est ici plus que jamais le lieu de féliciter le Ministre d’Etat Chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Professeur François ABIOLA de même que son homologue de l’Enseignement   Secondaire de la Formation Technique et Professionnelle de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes, M. Allassane SOUMANOU DJIMBA qui ont tous contribué  techniquement et opérationnellement  à la mise en œuvre de la politique du Chef de l’Etat le Docteur YAYI Boni  à réussir  cette politique de fiabilisation des examens et des diplômes y découlant en République du Bénin . Aussi tient- elle  à féliciter les enseignants  toutes catégories confondues  et particulièrement ceux qui ont tenu les classes d’examen, de même  que ceux qui ont proposé  des épreuves du fait que :
1-le consensus maximal soit trouvé pour que l’année scolaire soit validé ;
2-les préparations techniques exigeant de lourds sacrifices ont été consentis  pour que les candidats soient préparés et aptes à se présenter au baccalauréat comme si de rien n’était ;
3-les épreuves, dans l’ensemble ont été exemptes d’erreur c’est-à-dire depuis plusieurs décennies, c’est la première  fois que le Bénin a organisé un BAC aussi propre et limpide;
4- la détermination de chaque partie  à œuvrer de manière conséquente dans le sens de responsabilité nationale pour la valorisation de notre baccalauréat à l’interne et à l’externe.
Par ailleurs, nous tenons à féliciter les parents d’élèves qui ont moralement et financièrement soutenu les candidats en les dotant des moyens nécessaires pour affronter les différents examens.
En outre,  il est important de mentionner toutes les dispositions prises par toutes  les forces de l’ordre public pour la sécurisation des cantines et des centres de composition.
Au regard de tout ce qui précède, la CONERO-BAC tient à tirer les leçons que voici :
1-    L’implication de tous les partenaires sociaux notamment la CONERO-BAC dans l’organisation et le déroulement de l’écrit du BAC a contribué à la réussite de l’évaluation à mi-parcours ;
2-    L’effectivité de la cogestion du BAC par les acteurs directs et périphériques a permis de réussir le déroulement d’un BAC sans grandes critiques comme auparavant ;
3-    L’implication personnelle du Ministre d’Etat, le Professeur François ABIOLA, la prise en compte par le Directeur de l’Office du BAC des recommandations de son Ministre de tutelle et le sens élevé de responsabilité des partenaires sociaux notamment la CONERO-BAC ont permis pour un bilan à mi-parcours d’affirmer que l’organisation du BAC 2014 a été une réussite totale
4-    Les différentes innovations du DOB, le Professeur Alphonse da SILVA ont commencé par porter leurs fruits.

Quelles sont les recommandations que la CONERO-BAC formule à l’endroit de l’Office du BAC
Comme recommandations, la CONERO-BAC propose : 

A l’endroit de l’Office du BAC de :

1-Poursuivre et améliorer les réformes déjà engagées ;
2- Consolider les acquis et les performer ;
3-Poursuivre les réformes et les légiférer ;
4-Continuer à impliquer activement et équitablement les partenaires sociaux à tous les carrefours de l’organisation du BAC.
A l’endroit du Gouvernement, la CONERO-BAC l’exhorte à mettre à la disposition de l’Office du BAC les moyens subséquents pour un baccalauréat  de qualité.
A  l’endroit des collègues enseignants, la CONERO-BAC les invite à toujours donner le meilleur d’eux-mêmes pour le bonheur de notre système éducatif.
Mesdames et Messieurs, voilà résumée la lecture de la CONERO-BAC à l’étape actuelle de l’organisation du BAC 2014.

Nous vous remercions…

17/07/2014

L’Unamab, la CGTB, la CSA-Bénin et consorts essuient une nouvelle honte; Marche des magistrats sur l’Assemblée Nationale

Marche des magistrats du Bénin sur l'Assemblée Nationale
Les magistrats soutenus par plusieurs d’autres organisations syndicales et de la société civile ont refait la marche ce jeudi 17 Juillet 2014 sur l’Assemblée nationale du Bénin. Cette marche, la deuxième depuis que leur droit de grève, d’association et autres s’est trouvé en danger à cause de la proposition de loi signée de 45 députés de la représentation nationale. Contrairement à ce qu’attendaient l’Unamab et autres confédération syndicales, c’est-à-dire remettre leur motion au président de l’Assemblée Nationale ou au premier ou deuxième vice-président, c’est le directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale et le secrétaire général administratif qui sont mandatés par le bureau de l’Assemblée nationale pour prendre la motion des magistrats. Ce qui n’a pas été du goût de Pascal Todjinou de la CGTB, Dieudonné Lokossou du CSA-Bénin et Martin Assogba de Alcrer Bénin. Mécontent de cette attitude du bureau de l’Assemblée Nationale, le secrétaire général de la confédération générale des travailleurs du Bénin, Pascal Todjinou affirme « Dire aujourd’hui que c’est la tradition, que c’est vous qui venez chercher ou bien le secrétaire général administratif qui vient chercher les motions de grèves, c’est une erreur spontanée qui sera difficile à pardonner parce que, c’est nous traiter comme des vaux rien, des marcheurs de rue, non. Ça c’est extrêmement  grave ce qu’il a dit. Ce que le président Nago a dit là, c’est erroné mille et deux fois… ». Malgré ce mécontentement des confédérations syndicales qui les soutiennent à l’occasion, le président de l’Union nationale des magistrats du Bénin, Michel Adjaka a décidé que la dernière marche dans le cadre de cette lutte liberticide se fera le jeudi 24 juillet prochain. Selon Michel Adjaka en présence ou non du président de l’Assemblée nationale ou des autres membres du bureau, la motion des magistrats sera lue et remise.
 Lire l’expression du mécontentement des centrales syndicales


Le SG CSA-Bénin Dieudonné Lokossou « Vous, vous n’êtes pas habileté pour recevoir ce que nous voulons dire… »

Avec le soutien de toutes les confédérations, des organisations de défense des droits de l’homme et beaucoup de travailleurs. Tout le parcours que nous avions fait, les populations étaient sorties massivement, c’est parce qu’on ne veut pas vous créer de problème qu’on ne les a pas drainé derrière nous. Vous, vous n’êtes pas habileté pour recevoir ce que nous voulons dire, si vous aviez un peu de dignité, à partir du moment où on vous a refusé, vous n’êtes pas un élu. Vous êtes un simple fonctionnaire, nous on ne veut pas parler à un sous-titre, car il faut que si désormais, il vous envoie refuser, il faut désobéir. Il faut dire au président de l’Assemblée nationale que nous ne sommes pas prêts à laisser le message à un non élu. Les élus sont où, c’est vous qui aviez initié la loi ? Quand on va leur laisser le message vous irez leur dire quoi ? Et puis, les députés qui disent que c’est la tradition établie ont menti, nous on est déjà venu ici Todjinou et moi et les autres collègues. Et vous êtes venu on vous a renvoyé, et c’est le deuxième Vice-président Yèhouetomey qui dit que c’est comme ça, c’est lui qui est venu prendre, donc il y a déjà une jurisprudence. Donc ce n’est pas aujourd’hui que vous allez modifier la donne. Une fois encore vous êtes repoussé, et si vous ne savez pas faire, vous serez traduit. On va porter plainte contre vous, et c’est eux qui vont vous juger. Et là où vous avez amené Todjinou injustement, c’est là où vous irez.

Pascal Todjinou, SG CGTB « Ce que le président Nago a dit à propos de la tradition là, c’est erroné mille et deux fois… »

Chers amis, monsieur le directeur du cabinet. Dites à votre administrateur c’est-à-dire votre président qu’il a oublié le passé. Et j’aurais souhaité que l’on lui repasse les images.  Cela fait deux fois que nous on ait venu ici, pendant qu’il est président de l’Assemblée. Dire aujourd’hui que c’est la tradition, que c’est vous qui venez chercher ou bien le secrétaire général administratif qui vient chercher les motions de grèves, c’est une erreur spontanée qui sera difficile à pardonner parce que, c’est nous traiter comme des vaux rien, des marcheurs de rue, non. Ça c’est extrêmement  grave ce qu’il a dit. Ce que le président Nago a dit à propos de la tradition là, c’est erroné mille et deux fois et ce n’est pas normale qu’une personnalité de son rang, aspirant puisse dire ce qu’il a dit là. Ce n’est pas bien, donc je tiens à faire un démenti signifiant sur ce qu’il a dit, ce n’est pas bon. Maintenant êtes-vous prêt à prendre la  motion ? Non c’est une question que je pose au dc ou au secrétaire général administratif, vous allez pouvoir prendre la motion ? Si vous voulez prendre vous allez nous le dire.

La réponse du Directeur de Cabinet de l’Assemblée Nationale, Comlan Dadégnon « Je suis là pour prendre la motion, à vous de me la donner ou de refuser de me la donner.»



Mesdames et messieurs, je voudrais vous remercier pour votre marche et tout ce que vous avez dit. Je voudrais tout simplement dire encore une fois, que je ne suis pas venu ici de mon propre gré, j’ai été mandaté pour venir prendre la motion. Maintenant à vous de la donner ou à vous de refuser. Mais je voudrais dire que je ne suis pas un indiscipliné et que je ne le serai jamais. Si mon chef m’envoie en mission je vais accomplir la mission et je lui rendrai compte. Je ne serai jamais indiscipliné. Je voudrais que l’on se respecte et que les mots qu'on emploi soient des mots acceptables. J’ai un âge donné, ce n’est pas ma position qui va faire qu’on va m’injurier publiquement, non. Je suis là pour prendre la motion, à vous de me la donner ou de refuser de me la donner. Je vous en prie, je vous remercie. 

10/07/2014

Trois lois ordinaires votées et 85 Milliards 500 Millions de FCfa autorisés; Clôture de la première session ordinaire de l’année 2014


Les députés de la sixième législature ont tenu la dernière séance plénière entrant dans le cadre de la première session ordinaire de l’année 2014 le jeudi 10 Juillet 2014 dernier au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Sur les trois points inscrits à l’ordre du jour, seul le point relatif à la clôture de la session ordinaire est abordé. Trois ordinaires et sept autorisations de ratifications à hauteur de 85 milliards 500 millions de francs CFA, c’est là le résultat de l’action législative pour le compte de la première session ordinaire de 2014.
Fidèle KENOU

Les activités parlementaires entrant dans le cadre de la première session ordinaire de l’année 2014 ont pris fin le jeudi 10 Juillet dernier au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Conformément aux dispositions de l’article 87 de la constitution du Bénin qui stipule que « L'Assemblée se réunit de plein droit en deux sessions ordinaires par an. La première session s'ouvre dans le cours de la première quinzaine du mois d'avril. La deuxième session s'ouvre dans le cours de la seconde quinzaine du mois d'octobre. Chacune des sessions ne peut excéder trois mois.», la première session ordinaire de l’année 2014 s’est ouverte le vendredi 11 Avril 2014 et s’est clôturée le jeudi 10 Juillet 2014 de la semaine écoulée. Au cours de cette session ordinaire les députés se sont réunis une vingtaine de fois en séance plénière pour s’acquitter de leur double mission parlementaire à savoir la production législative et le contrôle de l’action gouvernementale. Parlant de la production législative, les  députés ont réussi à voter de trois (3) lois ordinaires telles que la Loi N°2014-4 relative aux communications électroniques et à la poste en République du Bénin votée le 13 MAI 2014, la Loi N°2014-19 portant loi-cadre sur les pêches en République du Bénin votée le 20 Juin 2014 et la Loi N°2014-20 portant code des douanes en République du Bénin votée le 27 Juin  2014. Ils ont également adopté sept (7) demandes d’autorisation de ratification du gouvernement. Ce qui leur a permis de mettre à la disposition de l’exécutif un montant total de 85 Milliards 500 millions de francs cfa pour la mise en œuvre de sa politique de développement. Les dites autorisations de ratifications concernent les secteurs des transports, les infrastructures,  l’emploi des jeunes et la promotion de l’excellence. Sur le plan du contrôle de l’action gouvernementale, quatre questions au gouvernement ont été abordés : La transhumance des animaux au Bénin et les dispositions prises par le gouvernement pour protéger la population contre ce phénomène, les opérations immobilières de la Cen Sad, la prolifération de promoteur de structures de vente de parcelle ou de maison, le bradage de certains terrains d’habitation dans la commune d’Abomey Calavi. Toujours dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale le rapport de la commission d’information, d’enquête et de contrôle sur la mise en œuvre du projet d’aménagement des massifs forestiers d’Agoua des monts Kouffè et de wari Maro a été examiné.
Signalons que sur les trois points inscrits à l’ordre du jour, seul le point relatif à la clôture de la première session ordinaire de l’année 2014 est abordé. Les points relatifs à la désignation des membres de la commission béninoise des droits de l’homme et l’examen de la loi portant radiodiffusion numérique en République du Bénin n’ont pas été étudiés pour diverses raisons.

Les autres activités menées par les députés au cours de la 1ère session ordinaire de 2014
  1. L’examen du rapport d’activité du président de l’Assemblée Nationale
  2. L’examen du rapport relatif à la désignation des membres de la CENA
  3. La désignation des 4 membres de la CENA proposés par l’Assemblée Nationale
  4. La désignation du magistrat de siège 5ème membre de la CENA
  5. Débat d’orientation budgétaire gestion 2015 à l’Assemblée Nationale
  6. L’adoption des modalités de désignation des représentants de l’Assemblée Nationale au sein de la commission nationale des droits de l’Homme.