30/05/2013

Guéguerre entre le Gouvernement et le Parlement du Bénin: Les députés donnent l’occasion au gouvernement de s’expliquer


Le président de l’Assemblée nationale a invité par un communiqué ses collèges à une séance plénière pour le jeudi 30 Mai 2013. A la lecture de l’ordre du jour de cette plénière programmée, il transparaît qu’il s’agit d’une occasion offerte par les parlementaires aux membres du gouvernement pour s’expliquer  sur leur retard à la séance plénière du 02 Mai 2013.
Fidèle KENOU
Qu’il vous souvienne,  qu’il y a environ trois semaines, que les membres  de l’institution parlementaire de notre pays ont manifesté leur mécontentement envers les membres du gouvernement. En effet, les membres du gouvernement sont accusés pour des retards répétés aux séances plénières et parfois même aux travaux en commissions qui nécessitent leur présence. Cette attitude a obligé les députés à renvoyer 5 ministres du gouvernement du parlement. Les dits ministres  ont présenté des excuses publiques au parlement le même jour. Malgré ces excuses publiques  des membres du gouvernement à la Représentation nationale, aucune plénière n’a eu lieu depuis lors jusqu’à ce jour conformément à la décision des députés. C’est dans cette atmosphère qu’intervient l’invitation du président de l’Assemblée nationale pour la séance plénière du jeudi 30 Mai 2013 à 10H dont l’ordre du jour s’intitule « la question orale avec débat relative aux mobiles qui sous-tendent le retard accusé par certains Ministres à la séance plénière du 02 mai 2013 et aux comportements qu’affichent les membres du Gouvernement notamment les absences répétées et sans excuses aux travaux des séances plénières de l’Assemblée Nationale. » A la lecture de l’ordre du jour on perçoit clairement la volonté des parlementaires d’amener les membres du gouvernement concernés à venir donner des explications au sujet des faits qui leurs sont reprochés. Pour le moment seule la plénière de jeudi saura déterminer des perspectives édifiantes. Wait and see !


Drame dans le village Malé dans la commune d’Avrankou: Le corps d’un enfant disparu retrouvé mort



Le drame s’est produit dans la commune d’Avrankou précisément dans le village Malé. Le corps sans vie d’un garçon qui a disparu le samedi est retrouvé ce dimanche 26 Mai 2013 dans un état de dégradation.
Fidèle KENOU
Cris de pleures, cris de malédictions mélangés à la consternation, c’est dans cette atmosphère que se trouvent les habitants de cette contrée du village Malé ce dimanche. Le drame qui s’est produit ici n’a rien de similaire à ce qu’on a l’habitude d’entendre ces derniers temps au Bénin. Prudence Houssou, un garçon de 4ans a disparu de la maison de ses parents le samedi 25 Mai 2013 vers 13h. Le père de cet enfant affirme que son enfant était bel et bien à la maison le samedi à 12h quand il est rentré pour lui donner à manger, lui et son frère. Après avoir donné à manger aux enfants, le papa est ressorti. La disparition de l’enfant n’a été constatée qu’au retour de sa mère du marché  peu de temps après. Tout porte donc à croire que l’opération d’enlèvement de l’enfant a été orchestrée dans les intervalles midi à treize heure. Une fois la disparition constatée, le chef de quartier fit mis au courant et les recherches ont été faites partout, champs, fosses, maisons inachevées, puits, villages des alentours etc. mais sans aucune trace de l’enfant.
Un témoin rencontré sur les lieux nous a confié « Ce n’est qu’au lendemain à 11h quand un petit enfant s’apprêtait à aller déféquer dans un champ voisin qu’il a découvert le corps macabre du petit Prudence, et aussitôt il a alerté le quartier. » Effectivement, le petit Prudence de 4ans est laissé sans vie dans un champ qui se trouve à 100m de la concession de ses parents. Il a été placé dans les fils électriques pour simuler une mort par électrocution. Tous les organes de son corps étaient en place, et en dehors d’un coup à la tête, des blessures par brûlure étaient aussi perceptibles sur son corps. Selon l’infirmière venue constater le décès de ce garçon, il s’agit d’un acte suspect. C'est-à-dire le ou les malfaiteurs n’ont posé cet acte que pour nuire à ces parents.

L’hypothèse d’un acte de vengeance

Ce serait trop dire d’indexer les criminels qui posent ces actes dans le but de faire usage des organes humains pour des fins inconnus. Selon des sources proches de la famille de l’enfant, il s’agirait d’une vengeance organisée par certains amis de quartier du père de l’enfant. Le père ayant rompu les liens d’amitiés avec ces derniers pour des raisons de dignité et d’indépendance vis-à-vis de l’alcool. Cette rupture ne serait pas bien vue de ces amis qui le manifestent par des menaces à son encontre. En de pareilles circonstances, des sources proches de la famille se demandent si cet acte ne serait pas l’œuvre de ces amis. La leçon à tirer de cet acte est la veille quotidienne des parents sur la sécurité des enfants, surtout que la période des vacances s’annonce à grand pas.


Atteintes à la vie privée du magistrat Angelo Houssou : L’honorable Houndété rend le gouvernement responsable

Les événements relatifs à l’interpellation du juge Angelo Houssou le 17 Mai 2013 dernier, lors de ses formalités pour se rendre au Nigéria ont suscité moult réflexions. C’est pour cette raison que le député Eric Houndété a saisi une nouvelle fois la prérogative qu’offre le règlement intérieur de l’Assemblée nationale à son article 110 pour adresser des questions d’actualité au gouvernement. Pour lui, cette interpellation du juge Angelo Houssou par la police nationale, la diffusion des communiqués cosignés par le Procureur de la République près le tribunal de Cotonou et de l’avocat de la partie civile, constituent des actes qui violent le principe de la séparation des pouvoirs, des droits de l’Homme et de l’indépendance du juge.

Fidèle KENOU

L’intégralité des questions d’actualité au gouvernement

Objet : Violation du principe de la séparation des pouvoirs, des droits de l’Homme et de l’indépendance du juge.                                                                                        Suite à l’ordonnance de non-lieu rendue par le juge d’instruction Angelo HOUSSOU, le vendredi 17 mai 2013, dans l’affaire « tentative d’empoisonnement du Chef de l’Etat et tentative de coup d’Etat »,  le magistrat a été interpellé à la frontière de Kraké par la Police Nationale, alors qu’il accomplissait les formalités de sortie pour se rendre au Nigéria. Son passeport a été saisi, ses effets personnels ont fait l’objet d’une fouille minutieuse et leur contenu rendu public. Un communiqué conjointement signé du Procureur de la République près le tribunal de Cotonou et de l’avocat de la partie civile, critiquant les ordonnances rendues par le juge, a été diffusé en boucle sur les chaînes de télévision, dans le but à peine voilé de discréditer le juge et l’ensemble de l’appareil judiciaire. Retenu à la Direction Générale de la Police Nationale dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 mai 2013, le magistrat a fait l’objet d’actes de violences et de voies de fait, séquestration, violation de domicile et d’entraves à la liberté d’aller et de venir de la part de la Police Nationale, son domicile étant par ailleurs assiégé par des agents des forces armées et de sécurité, des agents secrets dont il ignore l’identité et la mission.
En application de l’article 110 du Règlement intérieur de l’Assemblée Nationale, il est demandé au gouvernement :
1- de fournir tous les éclaircissements et son appréciation sur les actes de séquestration, violation de domicile et d’entraves à la liberté, d’aller et de venir du magistrat HOUSSOU, et de situer les responsabilités des uns et des autres.
2- d’indiquer les mesures prises pour sanctionner les personnes responsables des actes commis sur la personne du magistrat HOUSSOU, les atteintes à sa vie privée et les menaces à sa sécurité et celle de sa famille.
3- de préciser si le passeport du magistrat a été restitué et à quelle date.
4- de préciser les dispositions prises pour garantir le respect de l’indépendance du juge béninois dans l’exercice de ses fonctions.
5- d’expliquer pourquoi le Procureur de la République signe un communiqué conjoint avec l’avocat de la partie civile, communiqué diffusé en boucle sur les chaînes de télévision.
6- de dire si le gouvernement entend arrêter d’instrumentaliser les médias publics qu’il confisque exclusivement à son service et à ceux de ses soutiens.
7-  de préciser enfin si les interventions intempestives et publiques du Procureur de la République et du Directeur Général de la Police Nationale dans plusieurs affaires judiciaires en cours d’examen, ne sont pas de nature à jeter le discrédit sur l’ensemble de l’appareil judiciaire, dont le Président de la République est pourtant le premier garant au terme de la Constitution du 11 décembre 1990.

Fait à Porto-Novo, le 24 mai 2013
Eric HOUNDETE.

25/05/2013

Rencontre de travail de la représentante résidente du PNUD à l’Assemblée nationale


Nardos Bekele Thomas  promet son soutien au COS

Fidèle KENOU
Le processus de la correction de la LEPI entrepris par les députés de la sixième législative est une initiative louable. Pour preuve au cours de sa rencontre de travail à l’Assemblée nationale ce mercredi, la Coordonnatrice du programme des Nations Unis pour le développement, Nardos Bekele Thomas  s’est prononcé  sur le sujet. Tout d’abord, elle a félicité les députés pour avoir passé les lois qu’elle trouve trop avancées. Cet acte a-t-elle précisé est une preuve de l’intelligence Béninoise en Afrique. Ensuite, elle a situé les responsabilités quant au rôle du COS/LEPI et le PNUD. Pour Nardos Bekele Thomas, la correction de la LEPI est le travail du COS/LEPI, le PNUD a pour rôle d’apporter son appui au Conseil d’orientation et de Supervision de la LEPI afin que les donnés RENA/LEPI soient pérennisés et utilisés pour le développement du pays. Parlant d’appui technique et financier  la Coordonnatrice du programme des Nations Unis pour le Développement affirme :’’  Si le COS  souhaite avoir une stratégie de mobilisation des ressources qui amène tous les partenaires techniques et financières autour d’une même table je vais  solliciter la volonté des autres partenaires pour assister et accompagner le pays dans cet effort que je  trouve très noble.’’

Encadré
Coordonnatrice Du programme des  Nations Unis pour le développement Nardos Bekele Thomas au sujet de la correction de la LEPI
« Tout d’abord on doit féliciter les députés pour avoir passé les lois qui sont trop avancées. Comme toujours le Bénin a fait savoir son intelligence dans l’Afrique. Donc ces lois sont très avancées et c’est très bien et basé sur le droit, la commission a été mise en place. C’est le travail du COS. Le travail de PNUD c’est seulement appuyer cette commission (COS) pour que la RENA les donnés RENA/LEPI soient pérennisés pour que le pays utilise les donnés qui sont économiques pour le développement du pays. L’appui financier pour le moment le PNUD, comme toujours amène son appui technique on n’a pas de fonds. On est en train de penser avec le COS si le COS souhaite avoir une stratégie de mobilisation des ressources qui amène tous les partenaires techniques et financières autour d’une même table et la volonté, on va solliciter la volonté des autres partenaires pour assister et accompagner les pays dans cet effort qui est à mon avis très noble »

Assemblée nationale: Les OMD au centre des échanges entre les députés et une délégation du PNUD



Les députés de la sixième législature ce sont réunis ce mercredi 22
Mai 2013 sous la présidence effective du président de l’Assemblée
nationale, Mathurin Nago. Au cours de cette réunion à laquelle à
participer la représentante résidente du programme des nations unis
pour le développement, les députés ont échangé sur les Objectifs du
Millénaire pour le développement post 2015 (OMD).
Fidèle KENOU
Le Bénin fait partie des cinquante pays retenu pour donner sa
consultation sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement
post 2015. Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD)
post  2015 sont un programme du secrétariat des Nations Unis notamment
de Ban Ki Moon visant à prendre en compte les aspirations des pays en
voie de développement. La représentante du programme des nations Unis
pour le développement a confié que le PNUD attend des discussions
fructueuses de cette assise des députés puisqu’ils sont les seuls à
connaitre les aspirations du peuple. Ces aspirations a-t-elle martelé
doivent porter sur l’essentiel des besoins du peuple béninois « Donc
aujourd’hui, on est venu pour avoir des échanges avec les
représentants du peuple béninois pour dégager certains des éléments
qui sont prioritaires à être pris dans les discussions globales pour
l’agenda poste 2015. Nous attendons des discussions fructueuses
puisque les représentants du peuple écoutent le peuple, ils savent les
aspirations du peuple béninois qui portent sur l’essentiel des besoins
du peuple béninois. ». Pour sa part le président de l’Assemblée
nationale, le professeur Mathurin Nago a estimé qu’en dehors du
travail, cette rencontre se fait entre deux amis et partenaires et
permettra de  dégager les nouveaux objectifs après 2015. « Au-delà de
ce travail, il y a que c’est deux amis et deux partenaires qui se
rencontrent pour échanger, échangé pour apporter leur contribution
pour préparer les nouveaux objectifs après 2015 »


Lenteur du vote de la loi portant détermination de la carte électorale et fixation des centres de vote

12 députés s’inquiètent  et  demandent  l’examen  en procédure d’urgence


Dans une correspondance  envoyée au président  de l’Assemblée
nationale et en date du 22 mai  2013, douze députés  de la sixième
législature de l’Assemblée nationale   demandent  l’étude et
l’adoption en procédure d’urgence de la proposition de loi portant
détermination de la carte électorale et fixation des centres de vote
en République du Bénin. Ces députés souhaitent également la
promulgation en procédure d’urgence de ladite proposition de loi, par
le Président de la République.  Cette demande  de vote de la loi en
procédure d’urgence  se fonde  sur l’article 78 du Règlement intérieur
de l’Assemblée nationale.
  L’objectif des signataires de cette demande en procédure d’urgence est
la tenue  au plus tard avant la fin de cette année des élections
communales, municipales et locales. A voir la façon dont les choses se
passent , ces députés s’inquiètent certainement   de la lenteur
constatée  au parlement pour le vote de cette loi.  Ce qui complique
la situation  c’est  la ‘’ grève  déguisée’’ qu’observent  les députés
 depuis quelques semaines. Grève provoquée par   l’absence répétée  et
 le retard des ministres  aux travaux parlementaires.


Les sous-signés                                         Porto-Novo le
22 mai 2013
A
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale
Porto-Novo
Objet : Demande d’étude en procédure d’urgence

Monsieur le Président,
Notre institution a pris, de façon souveraine et responsable, la
responsabilité de mettre en chantier de profondes réformes aux fins de
solutionner, à la mesure des dysfonctionnements accumulés dans
l’organisation des élections au Bénin depuis l’historique conférence
des forces vives de la nation de février 1990. Cela a grandement
rehaussé l’image de notre institution, dans son rôle de contre pouvoir
et de pilier de la démocratie.
Mais au-delà de cette situation ci-haut décrite, l’urgence de tenir
les élections communales, municipale et locale au cours de l’année
2013 est devenue un défi. La nation tout entière nous observe et nous
attend. C’est conscient de cette aspiration légitime du peuple
souverain qui nous a mandatés que nous sous-signés, en plus de tous
les efforts déployés jusqu’à ce jour par notre institution dans ce
cadre, venons encore vous demander :
1-      En vertu des dispositions de l’article 78 de notre Règlement
intérieur, l’étude et l’adoption en procédure d’urgence de la
proposition de loi portant détermination de la carte électorale et
fixation des centres de vote en République du Bénin
2-      La proclamation, par l’auguste assemblée d’une nécessité de
promulgation en procédure d’urgence de ladite proposition de loi, par
le Président de la République
Veuillez agréer, Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
l’expression de nos sentiments de haute considération.
Ont siégé
1-      Charlemagne HONFO
2-      Augustin Ahouanvoébla
3-      Djibril DEBOUROU
4-      Emile TOSSOU
5-      Laourou Grégoire
6-      Justin AGBODJETE
7-      Boniface YEHOUETOME
8-      Justin SAGUI Y. W.
9-      André OKOUNLOLA-BIAOU
10-     Francis LOKO
11-     Orou Dékè GONROUDOBOU
12-     Sofiatou SCHANOU-AROUNA

22/05/2013

Pour surmonter les difficultés liées à la désignation de leurs membres : L’Assemblée nationale reconduit Holo, Gbeha, Degboué et Yerima


Les membres du bureau de l’Assemblée nationale se sont réunis le mardi 21 Mai 2013 au palais des gouverneurs à Porto-Novo. A la faveur de cette troisième réunion qu’ils ont faite, les quatre représentants de l’Assemblée nationale à la cour constitutionnelle sont désormais connus.
 Fidèle Kénou
Marcelline Gbeha, Théodore Holo, Bernard Degboué, Zimé Yerima, tels sont les quatre représentants de l’Assemblée nationale dans la prochaine mandature de la cour constitutionnelle. L’Assemblée a reconduit les quatre membres qu’ils ont désignés il y a cinq ans. C’est à l’issu d’une réunion du bureau que cette désignation a eu lieu. A la question de savoir pourquoi cette reconduction, on a appris de sources proches du bureau de l’Assemblée nationale que cela est dû aux difficultés d’entente entre les membres du bureau. Il y avait vingt une (21) candidatures, et tous les membres du bureau voulaient placer des proches. C’est pour éviter que l’attente se prolonge que la décision a été prise de reconduire les anciens membres. Il faut noter que la réunion d’aujourd’hui est la troisième tentative du bureau de l’Assemblée nationale pour la désignation de ses quatre représentants. Aussitôt après la réunion du bureau, la conférence des présidents s’est réunie pour donner son avis.

Assemblée nationale: Ce qui bloque la désignation des membres de la prochaine Cour constitutionnelle


Le bureau de l’Assemblée nationale peine toujours pour désigner  les représentants de cette institution dans la prochaine cour constitutionnelle. A l’allure ou vont les choses on se demande si ce blocage ne va pas empêcher l’installation des membres de la prochaine mandature à bonne date.


Fidèle Kénou
La cour constitutionnelle est la plus haute juridiction de l’Etat en matière constitutionnelle. Elle est composée de sept membres dont quatre sont nommés par le bureau de l’Assemblée nationale et trois par le président de la République pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois.   En ce qui concerne l’actuelle cour constitutionnelle son mandat prend fin le 7 juin prochain.  Mais ce qui est paradoxal c’est que l’Assemblée nationale n’a toujours pas  désigné ses représentants  pour la prochaine mandature de cette  institution.  Et pourtant, le peuple Béninois espérait qu’à leur rencontre du lundi 13 Mai dernier, le bureau de l’Assemblée nationale allait faire connaître ses quatre membres. Hélas, cette désignation  n’a pas eu lieu. Le bureau de l’Assemblée nationale s’est écarté de cet objectif à l’issu de la rencontre. Pourtant, ce ne sont pas des candidats qui manquaient,  Selon nos   sources    une vingtaine de dossiers de candidatures seraient déposés. Les raisons de la  non désignation des représentants  de l’Assemblée nationale se trouvent surement ailleurs. Au-delà des critères  définis par la constitution  l’Assemblée nationale a-t-elle instauré des conditions s pour opérer le choix de ses quatre représentants au sein de la prochaine  cour constitutionnelle ?. C’est peut être là que se trouve le problème auquel le bureau s’est confronté. En outre faut-il le rappeler les sept nouveaux membres de la cour constitutionnelle doivent être installés le 07 Juin 2013 au plus tard. Ce qui montre que la désignation des membres n’est pas à l’abri de la précipitation alors qu’il s’agit des membres devant siéger dans la plus haute juridiction de notre pays. En attendant que la date d’installation n’arrive, les regards sont tournés vers le bureau de l’Assemblée nationale. Qu’est ce qui bloque le Président Nago et ses collègues membres du bureau de la sixième législature de l’Assemblée nationale ?