21/11/2013

Le Secrétaire général de la présidence, Emmanuel Tiando à propos du budget exercice 2014 de la présidence de la République « Le président de la République a voulu donner l'exemple à travers le budget de la présidence »

Le Secrétaire général de la présidence de la république, Emmanuel Tiando était face à la commission budgétaire de l’Assemblée Nationale le vendredi 15 Novembre 2013 pour présenter le budget de la présidence. A sa sortie, il a donné des explications sur la différence entre le budget de la présidence et de ses services rattachés et apporté des éclaircissements sur les préoccupations évoquées par les députés au cours de la présentation.


« Je ne viens pas pour plancher à l'Assemblée Nationale. Je viens m'entretenir avec les députés sur le budget de la présidence. Comme vous le savez, la présidence de la république est l'institution qui représente la vitrine de notre pays. C'est la première institution parce que, c'est à la présidence que travaille le président de la République. Mais en dépit de son importance, le chef de l'Etat n'a pas voulu que la présidence de la République s'arroge de tout le budget pour son fonctionnement. Le président de la république a voulu donner l'exemple à travers le budget de la présidence. Ainsi, au titre de l'exercice budgétaire 2014, le budget de la présidence de la république s'établit à 6 milliards 700 millions. Il n’y a pas une augmentation importante, elle n'est que de l'ordre de 5,8%, alors que d'autres institutions ont pu voir leurs budgets augmenter. Tout cela, c'est pour donner l'exemple à savoir que, nous devons mettre tout en œuvre pour montrer que les crédits de fonctionnement ne doivent pas remettre en cause les crédits d'investissement. Ce qui préoccupe le président de la république, c'est comment faire pour qu'il y ait des investissements pour soulager la souffrance des populations et ensuite, des projets d'investissements pour permettre la croissance économique. C'est pour cela, que la présidence de la république a décidé de faire des sacrifices aux profits de ces préoccupations majeures de nos populations.
Vous allez entendre des gens dire que la présidence de la république a un budget de 12 milliards. C'est absolument faux, dans la mesure où, les services propres de la présidence, n'ont qu'un budget de 6 milliards 700 millions. Les services rattachés qui ne sont pas pour la plupart rattachés à la présidence de la république ont un budget de 5 milliards 300 millions. Alors, des esprits malins peuvent venir vous dire vous voyez, ils ont 11 à 12 milliards, dites leur que ce n'est pas vrai. Ces services rattachés à la présidence qui ont un budget de 5 milliards, et lorsqu'on additionne 5 milliards à 6 milliards et quelques, on se retrouve à 12 milliards. Mais, ce n'est pas cela le budget de la présidence de la république. Les services propres n'ont pas ce budget là. Leur augmentation, c'est tout simplement 5,8%.
Le budget du ministère des OMD, n'est pas inclus dans ce budget, dans la mesure où, c'est un ministère à part entière et par conséquent, si cela a été fait, c'est parce que la formation de ce ministère est intervenue après que le projet de budget ne soit envoyé à l'Assemblée Nationale. Mais nous ne l'incluons pas dans le budget de la présidence de la république.

Observations et critiques des députés

Globalement, les députés étaient satisfaits, mais ont quand même fait des observations. Quand on voit de près la répartition des crédits, il y a des bâtiments qui végètent dans un état qui n'honore pas le pays, malgré les efforts du gouvernement, les crédits sont insuffisants. Les députés ce sont également intéressés à la modestie du président de la République, qui se contente d'emprunter des avions appartenant à d'autres pays, il n'a pas d'avion propre, et ont demandé qu'il est temps que le Bénin ait son propre avion présidentiel. Les élus du peuple, ce sont par ailleurs préoccupés, de l'état des villas d'hôtes de marque, qui ne donnent pas au pays, tout le prestige qui lui est dévolu. A cela, s'ajoute le renforcement du parc automobile de la présidence de la république. Une autre grande préoccupation soulevée par les élus de la nation, c'est l'autonomie des structures rattachées à la présidence de la République à savoir : le Médiateur de la République, la CNIL, l'IGE et autres. Par ailleurs, des critiques ont été faites par les députés et sont relatives à la création du ministère des OMD, et l'agence des grands travaux. Au sujet du ministère des OMD, la représentation nationale s'est interrogée sur l'utilité et la nécessité d'un ministère qui n'a pas de personnel. Quant à l'agence des grands travaux, les députés se sont demandé si cela va permettre de régler véritablement les problèmes, « n'est-ce pas une structure de plus et budgétivore ». Toutes ces critiques, au regard des ressources limitées du pays. Par conséquent, des recommandations ont été formulées. La représentation nationale demande non seulement l'achat de l'avion présidentiel, mais aussi le renforcement des crédits de la présidence. Ils demandent également que l'Inspection Générale de l'Etat (IGE) soit renforcé pour que ces actions soient plus visibles sur le terrain. Ils demandent que la CNIL et le médiateur soient rendus autonomes. »

Propos recueillis par Fidèle KENOU

07/11/2013

Assemblée Nationale: Violente crise de colère de Rosine Soglo contre les démissionnaires de son groupe parlementaire (Lire les propos de Rosine Soglo et la réponse de Épiphane Quenum)

La séance plénière du jeudi 7 Novembre dernier a offert un théâtre sans pareil de démissions et d’adhésions d'un groupe parlementaire à un autre. C’est l’exemple du groupe parlementaire Nation et Développement qui entre temps a disparu par les démissions de trois de ses membres à savoir Epiphane Quenum, Parfait Houngnin et Ali Mohamed Ali. Ce groupe contre toute attente a enregistré lors de la plénière de ce jeudi l’adhésion de trois nouveaux membres, il s’agit des honorables Célestin Goutolou (le suppléant de Aké Natondé), Claudine Afiavi Prudencio et  Zépherin Kindjanhoundé. Ils ont tous démissionné du groupe parlementaire Refondation paix et développement pour adhérer au groupe Nation et Développement dont l’honorable Rosine Soglo était présidente. Après la lecture de ces trois adhésions, la présidente Rosine Soglo a demandé la parole pour vilipender ces trois collègues démissionnaires et exprimé son regret de n’être informé de leurs démissions qu’au cours de la plénière. L’honorable Épiphane Quenum étant arrivé à l’hémicycle bien après le démarrage des activités a tenté de demander la parole pour répondre à la présidente Rosine Soglo en vain. Sa réponse n’a intervenu qu’à la fin des travaux de la plénière et conformément aux dispositions de l’article 51 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale. 

Rosine Vieyra Soglo, présidente du groupe parlementaire Nation et Développement

Merci Mr le président de m'avoir donner la parole j’aurais simplement voulu pour la procédure, parce qu’on m’a déjà fait le coup une fois. Vous ne m’avez pas mis au courant de la démission de mes trois députés RB, je n’ai pas reçu de lettre pour me dire il y a trois des vôtres qui vous ont quitté Mr le président, je ne sais pas, je l’ignore. Alors, là aussi il y a quelque chose qui se passe qui n’est pas bien, jusqu’à aujourd’hui j’ignore si Quenum, Ali Camarou, Houangnin ont démissionné de mon groupe, je viens de l’apprendre par mon vice président derrière moi comme ça en catimini. Mais moi Rosine Vieyra Soglo, présidente du groupe je n’ai rien su. Président du parti qui les a amené ici, car c’est par la RB qu’ils sont venus ici dans cet hémicycle, c’est la RB qui a fait campagne pour eux, c’est parce que  la RB a dit prenez les que la population a voté pour eux, ça aussi il faut en parler, faut pas avoir la langue de bois, moi je n’ai plus rien à perdre. Regardez moi bien eux tous, mes chers collègues regardez-moi, regardez-moi bien, si vous croyez que ça me fait quelques choses, vous vous fourrez les doigts…. Je suis vieille, je suis aveugle, je suis dans la cité 24H sur 24, je prie le ciel pour que ça ne vous arrive pas. Qui sait, qui n’ose, personne ne le sait, alors ne vous réjouissez pas. Vous savez, ah! on va lui faire quelque chose. Vous ne me faites rien. On ne peut plus rien me faire. On ne peut plus faire quelques choses à quelqu’un qui n’existe plus, quelqu’un qui n’est plus vivant. Car moi je ne suis plus, je suis aveugle, je suis vieille. Si QUENUM, si Ali Camarou, qui connaissait Ali Camarou  qui l’a amené ici? Houngnin ? Qui les connaissait ? Si Léhady n’était pas allé les chercher ? Quenum il n’a même pas honte, lui qui se dit venant d’une grande famille, la façon dont il se comporte, j’ai le droit de le dire monsieur le président. Vous en pensez ce que vous voulez. Je n’ai rien n’a ciré, car je n’ai plus rien à perdre, vous le savez très bien, vous ne pouvez plus rien me faire, rien du tout. S’il vous plaît laissez moi parler ne serait ce que pour une fois.  La langue de bois j’en ai ras-le- bol. Vous croyez quoi ? Que le pays vous appartient ? On est rien. Nous ne sommes rien du tout. César n’oublie pas que tu n’es que mortel. Nous sommes tous mortels, ce n’est que Dieu qui compte, n’oublie pas que tu n’es qu’un simple mortel César et pourtant il avait tout. Alors il faut arrêter. Je ne dis rien, je me tais, je viens ponctuellement ici, je viens travailler, parce que la population m’a élu alors je respecte la population, je suis toujours ici, même si je suis aveugle, même si je suis fatigué, je travaille, mais il ne faut pas croire que vous allez me marcher sur les pieds, pourquoi ? Personne ne peut le faire. Il n’y a que Dieu seul, c’est vrai que je suis la doyenne, eh bien vous aurez d’autres doyens et doyennes. (……) et j’attends que vous m’envoyez les démissions des trois zouaves qui sont partis.

Les propos de Epiphane Quenum Possy Berry en réponse à la présidente Rosine Soglo


Après la réaction véhémente de la présidente Rosine Vieyra Soglo au sujet de la démission de Epiphane Quenum, Ali Camarou et Parfait Houangni du groupe parlementaire qu’elle préside et au constat que le président de l’Assemblée nationale n’ait pas voulu me laisser prendre librement la parole, j’ai demandé que soit activée les dispositions de l’article 51 qui accorde à tout membre de l’Assemblée 5 bonnes minutes de parole à la fin des débats à l’ordre du jour. La vérité sur la dislocation du groupe parlementaire Nation et Développement de la Rb s’impose pour mettre fin aux spéculations de mauvais alois colportées ça et là par des apprentis sorciers de la 25ème heure arrivés dans une maison qui s’est vidée des bonnes chaires. N’attendez pas que je trahisse ma culture et mon éducation qui obligent à respecter la bosse du vieillard pour ce qu’elle contient que de choses mystérieuses et le sein de vielle mère pour ce qu’il est devenu une divinité. Je ne veux non plus dire que la présidente Rosine Vieyra Soglo use de mensonge. Un vieillard ne ment pas. On dit qu’il est dans l’art. En politique, cela s’appelle le principe de l’étonnement propre qui est l’art de se victimiser pour retourner les efforts d’une situation consciemment créée par soi-même. Les propos tenus par la doyenne des députés, maman, n’a de but que de sacrifier Quenum et les autres députés à l’autel des ambitions de son fils qui rêve de devenir le prochain président de la République et pour qui on élague les branches gênantes. Comment comprendre le comportement des sages de la politique qui mettent la braise sur le toit en paille de leur case et qui se mettent à demander secours et désigner un bouc émissaire qu’ils savent bien en leur âme et conscience innocent. Le président Yayi Boni n’a rien à voir dans ce dossier. La lettre demandant à Epiphane Quenum de quitter la Rb sous peine de ne même être reconnu comme membre de la famille ‘’Houézèhouè’’  a été distribué à tous les députés. Là, je vois dans la désignation du président Yayi Boni l’art de se servir de ce qui n’est pas pour ‘’avorter’’ des contrats jurés devant Dieu et les hommes. J’ai entendu parler de transhumance comme le font les députés de la Rb. Quand on renvoie quelqu’un ont s’attendre qu’il aille quelque part d’autre. Je respecte maman, mais je voudrais qu’elle ne me sacrifie pas à l’autel des ambitions de son fils Léhady Soglo
                                                                                               Propos recueillis par Fidèle KENOU

Assemblée Nationale: Le rapport d’activité de Nago adopté à l’unanimité des députés


Pour la cinquième fois, le président de l’Assemblée Nationale, Mathurin Coffi Nago s’est donné à l’exercice de présentation de son rapport d’activité. Si à l’évidence il lui est reproché une complicité avec le gouvernement sur le plan du contrôle de l’action gouvernementale, il faut dire que le rapport a reçu une meilleure appréciation de l’ensemble des députés.
Fidèle KENOU                                           
A l’unanimité des 72 députés présents, le rapport d’activité du Professeur Mathurin Nago est adopté ce jeudi 7 Novembre 2013 au palais des gouverneurs de Porto-Novo. Ce rapport fait le point des activités menées par la deuxième personnalité de l’État au plan interne et externe durant les six derniers mois, c'est-à-dire du 1er Avril au 30 Septembre 2013. Au plan interne, le rapport a développé  plusieurs points dont entre autre la participation des députés aux plénières, le travail législatif, le contrôle de l’action gouvernementale, la  gestion des ressources financières et matérielles etc.  Au titre de la participation des députés aux plénières, le Président Nago a fait remarqué qu’il y a une légère amélioration comparativement au passé, néanmoins la situation est plus inquiétante pour ce qui concerne la participation aux travaux en commissions, car la participation est faible. Pendant ce semestre les députés ont tenu trois sessions dont une ordinaire et deux extraordinaires et 23 séances plénières. Pendant la session ordinaire, 15 séances plénières  sont tenues et 8 au cours des deux sessions extraordinaires. Ces séances plénières ont permis de voter un certain nombre de lois : La loi 2013-14 portant loi organique relative aux lois de finances en République du Bénin, 8 lois ordinaires, la loi portant autorisation de ratification, 2 mises en conformités avec la constitution. En ce qui concerne la deuxième mission de la l’Assemblée Nationale, c'est-à-dire le contrôle de l’action gouvernementale,  le parlement s’est acquitté de ses obligations a déclaré le Professeur Mathurin Coffi  Nago, au total six questions écrites sont envoyées au gouvernement, 4 questions orales avec débats ont été traitées en plénière, il y a aussi les questions d’actualités dont une seule est abordée en plénière. En outre une commission d’enquête est mise sur pied pour vérifier la gestion des fonds Fadec dans les communes et municipalités du Bénin. De même le gouvernement est interpellé sur une question relative au  protocole d’État etc. Au plan externe le président a participé à plusieurs cérémonies d’ouvertures, des rencontres statutaires, à la conférence internationale contre la malnutrition infantile organisée par l’Unicef et le gouvernement Français, à  la réunion de la CPAO (Conférence des Présidents d’Assemblées de l’Afrique de l’Ouest) à Abuja.  Après la présentation de ce rapport les députés ont tous réagi pour reprocher au président une complicité avec l’exécutif du fait qu’il n’y a pas eu de réponses aux questions orales et d’actualités. A ce sujet le président a expliqué que cela est dû à l’insuffisance du temps pour programmer les dites questions en séances plénières.  Pour remédier à ce problème il a proposé qu’ensemble avec la plénière un autre jour soit trouvé en plus du jeudi pour traiter des questions d’actualités en une fois toutes les deux semaines. En général il faut dire que le rapport est apprécié de l’ensemble des députés, ce qui justifie le vote à l’unanimité par les 72 députés présents et représentés.


23/09/2013

Audience du Chef de l’Etat : Les forces vives de Porto-Novo sollicitent l’engagement de Boni YAYI pour la réhabilitation de la capitale


Le Président de la République a eu une importante séance de travail dans la journée de ce samedi 21 septembre 2013 avec une forte délégation venue de Porto-Novo. Conduite par le président des sages Karim da Silva, le préfet Moukaram Badarou et le maire Moukaram Océni,  cette délégation est composée de toutes les couches sociales de la ville, notamment les têtes couronnées, les notables et dignitaires, les sages, les groupes socio-professionnels etc.














A l’ordre du jour des échanges, la  question de la réhabilitation de la ville capitale. Tour à tour, Karim da Silva et Moukaram Océni, appuyés par le préfet ont d’abord exprimé leur gratitude à l’endroit du Chef de l’Etat, le Docteur Boni Yayi pour ses réalisations en faveur de Porto-Novo depuis son accession au pouvoir. Un accent particulier a été mis sur les infrastructures de l’ordre de 33 milliards de francs cfa, érigées dans le cadre de la célébration dans la ville-capitale, du cinquantenaire de l’indépendance du Bénin. Saisissant l’opportunité de cette audience et surtout de l’attention particulière dont jouit leur ville auprès du Président Boni Yayi, les forces vives présentes ont à nouveau sollicité son leadership pour la réalisation de  projets novateurs susceptibles de changer l’image actuelle de  Porto-Novo en lui conférant le prestige d’une capitale moderne. Il s’agit de  la construction du siège de l’Assemblée nationale, de la poursuite de la Rocade (boulevard du cinquantenaire) jusqu’à hauteur de Beau Rivage,  de la construction d’un hôtel de ville moderne, de la construction d’un parc d’attraction sur la berge ouest de la lagune, de  l’érection d’un marché de standing international, d’une université en bonne et due forme, d’une tour administrative, de l’introduction de la langue gun dans l’enseignement, de la prise en compte des listes de l’Ouémé-Plateau pour les élections consulaires à la Ccib. L’autre dossier cher au conseil municipal  est le programme intégré de viabilisation, d’aménagement et d’assainissement de la zone de Lokpodji. Cet ambitieux projet jusque-là piloté par la mairie, comporte plusieurs infrastructures, à savoir un port fluvial, un second pont, la seconde manche de la Rocade (Agata-Lokpodji) etc. La diplomatie du maire lui a déjà  permis d’obtenir l’accord de principe de plusieurs partenaires tels que la Bad, la Boad, l’Afd, la JK du Japon. Le Fonds français pour l’environnement mondial (Ffem) a même déjà octroyé un financement de 800 millions pour le démarrage de certains volets. Moukaram Océni a souhaité que le Chef de l’Etat s’implique comme à son habitude et grâce à son leadership pour le bouclage du financement et la réalisation du projet. Dans sa réponse aux différentes doléances, le Chef de l’Etat a dit sa disponibilité à travailler  et à trouver ensemble avec les forces vives de Porto-Novo  les solutions appropriées  aux grands enjeux de développement de la capitale du Bénin. Il s’est engagé dans l’immédiat à débloquer la situation du projet de parc d’attraction pour lequel la Boad a accordé un don de 400 millions de francs cfa. S’agissant du siège de l’Assemblée nationale, le président Yayi a expliqué avec force détails  toutes les péripéties connues par ce chantier qu’il s’était engagé à inaugurer à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance. Mais pour des raisons de mauvaise gouvernance, le bâtiment en construction ne respecte pas les normes et une expertise des travaux  est commanditée pour déterminer si le chantier doit être poursuivi ou carrément transféré en un autre site dans la ville. En ce qui concerne l’introduction de la langue gun à l’école, elle sera prise en compte dans le cadre de l’extension du programme d’introduction des langues nationales dans le système éducatif. Quant au dossier Ccib, le président Yayi, au nom de la séparation des pouvoirs, a suggéré laisser à la cour suprême étudier la question. En clôturant les travaux et prenant à cœur toutes les préoccupations à lui soumises, le Chef de l’Etat a promis mettre en place un comité tripartite, Etat-conseil communal-société civile pour étudier en profondeur les conditions de leur mise en œuvre. Il n’a pas manqué de regretter le manque de disponibilité foncière qui limite  énormément la capacité de Porto-Novo à porter des infrastructures de grande envergure. La délégation de Porto-Novo s’est dite très satisfaite de cette séance qui augure de son avis  d’un lendemain meilleur pour la réhabilitation de la ville capitale.

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

01/08/2013

53ème anniversaire de l’accession du Bénin à l’indépendance : Lire l’intégralité du message du chef de l’Etat

Béninoises, Béninois, Mes chers compatriotes, Nous célébrons, demain 1er août 2013, notre fête nationale en souvenir du glorieux événement de l’accession de notre pays, le Bénin, à la souveraineté internationale, voici 53 ans. Je remercie Dieu, le Père céleste, de toujours jeter un regard bienveillant et constant, en accordant à notre pays, la stabilité et la paix.


En cette veille de la commémoration de notre indépendance, j’adresse à chacun de vous, Béninoises et Béninois, mes souhaits de bonne fête et mes vœux sincères de paix, de joie, de prospérité et de bonheur.  Je voudrais enfin, formuler à l’endroit de nos partenaires au développement et à tous nos amis étrangers établis chez nous, mes vœux les meilleurs à l’occasion de notre fête nationale. Le peuple béninois, en cette occasion solennelle, leur est infiniment reconnaissant pour leur contribution de qualité à nos efforts de construction d’une Nation unie, démocratique et prospère.
Béninoises, Béninois, Mes chers compatriotes,
A l’occasion de mon dernier message de vœux de nouvel an à la nation, j’avais lancé un appel solennel au travail à toutes les filles et tous les fils de notre chère et commune patrie, le Bénin, à travers une mobilisation générale, en vue de la poursuite de l’œuvre de construction nationale. C’est dans cette perspective, que mon gouvernement a pris des initiatives placées sous le signe de la concorde nationale, avec comme souci majeur, d’inverser la courbe de l’accentuation de la pauvreté. C’est pourquoi, notre action a porté sur une série de réformes aussi bien structurelles qu’institutionnelles dans tous les secteurs vitaux de notre économie, pour accroître la productivité et lutter ainsi contre la précarité. Il s’agit pour nous d’inverser la courbe du chômage inquiétant qui touche une frange importante de la jeunesse, comme dans tous les pays du monde, en nous mettant ainsi en phase avec les recommandations de la communauté internationale, notamment en ce qui concerne les Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Il s’agit aussi d’inverser la tendance à la pérennisation de notre système de gouvernance qui, loin de promouvoir un développement intégral et inclusif, conduit au contraire à l’accroissement de la pauvreté. Je vous le jure, mes chers compatriotes, mon gouvernement, en symbiose avec nos institutions républicaines et le concours de tous, est déterminé à procéder à une véritable transformation de notre société. Un des fléaux qui entravent notre marche vers le progrès et le bien être de notre Peuple réside fondamentalement dans la mauvaise gouvernance des affaires publiques comme privées de notre cité commune.
Mes chers Compatriotes, Je le jure, mon gouvernement s’engage fermement avec vous à promouvoir la bonne gouvernance sous toutes ses formes. Qu’il s’agisse de la gouvernance constitutionnelle, électorale, politique, locale, économique et sociale, nous prendrons des mesures plus hardies pour que le Bénin, notre chère patrie, soit à la hauteur de ces enjeux et de ces défis. Le premier est celui d’une gouvernance de qualité fondée sur les valeurs spirituelles, éthiques et morales, centrées sur la foi en Dieu, notre Père Céleste et l’amour du prochain. Ensemble, nous nous emploierons à mener une lutte implacable contre la corruption et relever le défi de la transparence, le défi de l’obligation de résultats, le défi de la reddition des comptes et le défi de la lutte contre l’impunité. Chaque béninoise et chaque béninois doit se sentir concerné par la question de la bonne gouvernance et contribuer à sa concrétisation dans notre vécu quotidien, car en fait, de sa résolution correcte, dépend la prospérité partagée de notre chère patrie.
Mes très chers compatriotes,
Je vous respecte pour l’amour que vous avez toujours témoigné pour notre patrie, le Bénin. Je vous respecte pour le courage dont vous faites preuve en ces moments de crise économique mondiale qui n’épargne aucun pays.Mon Gouvernement prend ainsi à partir de cet instant l’engagement d’amorcer avec vous une véritable transformation structurelle afin qu’à 900 jours de l’échéance des OMD, notre pays ait réalisé, à l’heure du bilan, des progrès sensibles et jeter les bases de l’agenda post 2015 et le ciment du développement durable. A cet effet, nous devons œuvrer pour un développement durable fondé sur l’éradication de la pauvreté, sur une croissance de qualité, sur une croissance inclusive parce que créée et partagée par tous et une croissance respectueuse de l’environnement. Celle-ci doit s’inscrire dans la durée et prendre en considération les aspirations des femmes et des jeunes à l’emploi décent. C’est le moment de nous mobiliser pour mieux produire. A cet égard, notre jeunesse doit faire sien ce combat aux côtés de l’Etat en s’intégrant dans le secteur productif créateur de richesse et de prospérité.
Béninoises et Béninois, Mes très chers compatriotes, En  ce jour mémorable de notre indépendance, nous devons avoir à cœur les combats livrés par nos aïeux au prix de leur sang pour la libération de notre chère patrie. En m’inclinant devant leur mémoire, je voudrais vous rappeler en cette circonstance privilégiée, l’impérieux devoir que nous avons de mettre fin aux exclusions de tous genres générées et entretenues par la corruption et la faible capacité de notre appareil administratif à offrir avec efficacité les services de base aux citoyens. Ces exclusions concernent comme vous le savez l’accès au foncier, à l’eau, à l’énergie, au logement, aux infrastructures, à la santé, à l’éducation, à la justice, à la liberté et à la santé. En somme, le moment est enfin venu d’assurer véritablement la sécurité humaine dans notre pays. A cet égard, je me félicite de la participation de notre pays à deux grands groupes de réflexions et de propositions au niveau mondial, en l’occurrence le groupe de personnalités de haut niveau chargé du programme de développement pour l’après 2015 mis en place par mon Cher Ami BAN KI MOON, Secrétaire Général des Nations Unies, et le groupe intergouvernemental pour le développement durable. En accord avec les priorités retenues par l’agenda post-2015 pour le programme de développement et qui reflètent fidèlement celles exprimées au niveau national lors des consultations, je réitère l’engagement de mon gouvernement à œuvrer pour un nouveau partenariat mondial global axé sur les principes suivants :-    ne laisser personne sur le quai ;-    placer le développement durable au cœur de nos débats ;-    transformer notre économie pour créer des emplois et favoriser un mode de croissance inclusive ;-    construire la paix et créer des institutions efficaces, transparentes et crédibles ;-    participer activement à ce nouveau partenariat mondial global basé sur une responsabilité partagée et les agendas environnementaux en vue de préserver notre planète.
C’est à la réalisation de ces priorités que s’inscrit la mise en service, par mon gouvernement, d’une deuxième chaine télévisuelle destinée en grande partie au secteur privé pour la valorisation des activités créatrices de richesses, source d’emplois des jeunes et des femmes. J’invite donc tous les acteurs du secteur privé, à savoir opérateurs économiques, artisans, coiffeuses et coiffeurs, couturières et couturiers, acteurs de la plate-forme des filières agricoles à se saisir de cet instrument pour promouvoir la valeur du travail bien fait et de son importance dans l’essor économique de notre pays.
Mes très chers compatriotes, L’interdépendance croissante de nos économies accentuée par la mondialisation ne doit laisser aucun pays indifférent. Ainsi que vous le savez, aux menaces traditionnelles qui freinent le développement de notre pays, s’est ajouté ces dernières années, un phénomène très complexe qui se développe à un rythme effréné. Il s’agit de l’insécurité qui prend des proportions inquiétantes dans notre sous-région et recouvre diverses formes et facettes notamment le terrorisme international, la piraterie maritime, la criminalité transfrontalière organisée, la cybercriminalité, les trafics illicites de tous genres et les fondamentalismes religieux. Au regard de sa complexité, Il est impérieux d’accompagner toutes les initiatives au niveau de la sous-région et de les mettre en synergie pour réussir la croisade contre l’insécurité car, il ne saurait y avoir de démocratie véritable et de Nation sans liberté et encore moins, de liberté sans la sécurité.
Béninoises et Béninois, Mes chers compatriotes, Certes, nous rencontrons des difficultés de parcours dans notre marche vers le progrès social. Mais, dans l’unité et avec la synergie d’actions, je suis persuadé que nous pourrons les surmonter, parce qu’ensemble nous serons toujours plus forts. En cette occasion solennelle de la commémoration de notre fête nationale, je vous exhorte donc à la sérénité et à la confiance, à l’espoir et à l’espérance. C’est dans cet esprit que j’ai décidé d’accorder la grâce présidentielle à nos compatriotes détenus dans nos prisons civiles qui en remplissent les conditions. Je les invite à renoncer à l’avenir aux comportements déviants qui les mettent en conflit avec les lois de notre république et avoir désormais une conduite citoyenne pour servir notre patrie commune dans l’honneur et la dignité.
Bonne fête mes très chers compatriotes.
Vive la République !
Que Dieu bénisse le Bénin, notre chère patrie.
Que Dieu bénisse notre monde !


31/07/2013

Portfolio Sites 4u

 L’UPAO, Université Protestante de l’Afrique de l’Ouest est créé par arrêté N° 098/MESRS/CAB/DC/SG/DPP/DSUP/SP du 20 novembre 2003. Elle est héritière d’une longue tradition de formation commune dans un cadre sous-régional, multidénominationnel, donc œcuménique.








GROUPE AGRO SERVICES: AGRO SERVICES est une entreprise de services en agriculture et élevage. En 10 ans d’existence, l’entreprise a cumulé une énorme expérience qui fait d’elle une référence en matière des services en agriculture et élevage. Pour rester fidèle à sa vision,AGRO SERVICES a pensé à la transformation des produits agricoles et d’élevage en produits finis.

ONG AFPD L’AFPD est une organisation non gouvernementale régie par la loi de Juillet 1901 (apolitique et à but non lucratif). Elle est créée le 15 Février 2003 à Porto-Novo et enregistrée sous le numéro 200574SGSTCCD du 08 Ao
ONG AFPD: L’AFPD est une organisation non gouvernementale régie par la loi de Juillet 1901 (apolitique et à but non lucratif). Elle est créée le 15 Février 2003 à Porto-Novo et enregistrée sous le numéro 2005/74/SG/STCCD du 08 Août 2005. Les activités de l’AFPD sont accentuées sur les couches vulnérables de la société, c'est-à-dire les femmes et les enfants



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23/07/2013

Séminaire gouvernemental du mardi 23 juillet 2013: Voici le communiqué final des assises


Les membres du Gouvernement se sont réunis en séminaire gouvernemental le mardi 23 juillet 2013 sous la présidence effective du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.
Les travaux du présent séminaire gouvernemental qui font suite à ceux des 19 et 20 juillet 2013, ont connu aussi la participation des membres de la Conférence de Cabinet du Président de la République et des Directeurs Centraux et Techniques du Ministère de l’Economie et des Finances.
Les sujets inscrits à l’ordre du jour ont trait :
1. au projet de décret portant transmission à l’Assemblée Nationale du projet de loi sur le Partenariat Public-Privé  (PPP) ;
2. à l’organisation de la Table Ronde des partenaires techniques et financiers pour le financement du Développement du Bénin ;
3. au Dialogue politique entre le Bénin et l’Union Européenne ;
4. au compte rendu des travaux du comité chargé de l’examen de la proposition douanière et fiscale du Conseil National du Patronat du Bénin pour l’amélioration des recettes de l’Etat ;
Il ressort de la synthèse des travaux, les recommandations et décisions ci-après :
1.    concernant le projet de loi sur le partenariat public privé, il est demandé au Ministre du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective, de soumettre, au prochain Conseil des Ministres, un projet de décret de transmission à l’Assemblée Nationale dudit projet de loi, après l’avis motivé de la Cour Suprême et l’avis consultatif du Conseil Economique et Social.
L’adoption du projet de loi sur le partenariat public-privé participe de la volonté du Gouvernement de mettre à contribution les niches privées de ressources technologiques et financières existantes au niveau international, régional, sous régional et national pour asseoir solidement les bases de sa croissance et de son développement
2. s’agissant de la Table Ronde des partenaires techniques et financiers pour le financement du Développement du Bénin, le Séminaire a fait de fortes recommandations visant :
a.    la qualité des documents préparatoires relatifs aux performances du Bénin par rapport aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) à soumettre aux bailleurs de fonds en jetant les bases de la vision et des stratégies du Bénin de l’après 2015 pour la lutte pour l’éradication de la pauvreté ;
b.    la cohérence entre le programme de la table ronde avec le programme détaillé pour le développement en Afrique ;
c.    la mise à contribution des chancelleries béninoises en tant qu’interfaces avec les partenaires et institutions de financement comme la Banque Africaine de Développement (BAD), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la Banque Mondiale (BM) pour tirer parti des expertises de ces institutions en matière d’organisation de table-ronde, de leur connaissance des sources potentielles de financement ainsi que de leur Fonds d’organisation des tables rondes ;
d.    l’internalisation, dans les documents à élaborer, des thématiques portant sur la lutte contre la pauvreté monétaire, la sécurité alimentaire, la lutte contre le chômage, l’accès au logement, l’assainissement, l’accès à l’énergie, la santé, la réforme du système éducatif, la promotion de l’emploi, la formation professionnelle de la jeunesse, l’aménagement des pistes rurales, le fonctionnement des marchés locaux et régionaux, l’entreprenariat agricole, les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), le développement local ;
e.    la priorisation de la formation technique et professionnelle sur l’enseignement général.
S’agissant du dossier relatif au Dialogue politique entre le Bénin et l’Union Européenne, la première édition dudit dialogue tiendra ses assises conformément à l’esprit et à la lettre de l’article 8 de l’Accord de Cotonou de juin 2000, le lundi 29 juillet 2013 au Palais des Congrès de Cotonou sous la présidence effective du Président de la République en présence du bureau de l’Association des Communes du Bénin (ANCB).
Ce dialogue tient lieu de concertation politique globale, régulière, équilibrée et approfondie centrée sur des informations essentielles visant à :
-    encourager la compréhension mutuelle ;
-    faciliter la définition de priorités et de principes communs sur les différents domaines de coopération ;
-    contribuer à la paix, la sécurité et à la cohésion et coexistence pacifique ;
-    échanger sur les questions d’intérêt commun général, national, régional, sous régional ou international.
L’enjeu est de donner un coup d’accélérateur à la coopération entre le Bénin et l’Union Européenne dont la vitalité très forte se traduit quotidiennement par les soutiens multiples et multiformes et les nombreuses sollicitudes de l’Europe en faveur du développement socio-économique du Bénin.
Ledit dialogue qui se veut flexible, informel, approfondi et élargi à tous les acteurs concernés, s’inscrit dans la nouvelle stratégie globale et intégrée de réalisation des objectifs communs de la coopération ACP-UE et offrira l’occasion de discussions ouvertes et franches sur des thématiques diverses et variées convenues d’accord parties.
A cette occasion, le Gouvernement renouvellera son attachement aux principes démocratiques universellement reconnus à savoir le respect de la démocratie et de l’Etat de droit, le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, la participation locale, l’égalité homme/femme, la bonne gestion des affaires publiques.
3.Pour ce qui concerne le compte rendu des travaux du comité chargé de l’examen de la proposition douanière et fiscale du Conseil National du Patronat du Bénin pour l’amélioration des recettes de l’Etat, il a été demandé au Ministre de l’Economie et des Finances de poursuivre la réflexion sur ce dossier en collaboration avec tous les acteurs publics concernés.
Au cours du Séminaire, les Ministres ont aussi examiné les résultats des travaux du Comité chargé de la mise en œuvre des recommandations de la Table ronde d’octobre 2012 et de la mise en place du cadre institutionnel paritaire secteur public-secteur privé pour la relance de l’économie au Bénin, qui se sont déroulés à Cotonou du 28 février au 13 avril 2013 sous la présidence du Président du Conseil National du Patronat du Bénin (CNPB).
En effet, le Gouvernement, soucieux de maintenir et de renforcer le dialogue permanent avec les opérateurs économiques  du secteur privé, a procédé à l’examen des documents à lui soumis par ledit Comité.
Au terme de l’examen et de l’analyse du rapport général auquel sont annexés des projets de texte législatif et réglementaire portant création, attribution, organisation et fonctionnement du cadre institutionnel du dialogue public-privé et la matrice de mesures prioritaires, le Gouvernement a salué les efforts déployés et la qualité du travail abattu par ledit Comité. Il s’engage à poursuivre un dialogue fructueux avec l’ensemble des acteurs du secteur productif béninois.
A cet effet, il est créé un cadre  global de dialogue inclusif avec l’ensemble des opérateurs économiques et chefs d’entreprises industrielles, commerciales, agricoles, artisanales et de services sur la base d’une catégorisation fondée sur leur représentativité. La présence de tous les acteurs économiques y compris celle du Conseil National du Patronat du Bénin et des autres associations patronales au sein dudit cadre institutionnel sera un atout majeur pour garantir la contribution de tous sans exclusive aux mesures d’assainissement de l’environnement des affaires au Bénin.
Au sein de ce creuset, seront en effet discutées et fixées par décret pris en Conseil des Ministres les modalités de mise en œuvre du partenariat secteur public-secteur privé et de l’opérationnalisation des mesures prioritaires contenues dans la matrice de mesures prioritaires soumise au Gouvernement. Toutefois le Gouvernement entend poursuivre le dialogue spécifique qu’il a engagé avec le CNPB.
En ce qui concerne singulièrement la matrice des mesures prioritaires, le Gouvernement s’engage à poursuivre l’assainissement de l’environnement des affaires pour rendre compétitive l’économie béninoise. Dans ce cadre, le Ministre de l’Economie et des Finances a été instruit  pour entamer l’application de certaines mesures prioritaires ne nécessitant pas de négociations particulières.
De même, des instructions ont été données à un comité composé du Ministre du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective, du Ministre de l’Economie et des Finances du Ministre du Commerce des Petites et Moyennes Entreprises, du Ministre chargé de la Microfinance, de l’Emploi des Jeunes et des Femmes et au Conseil Présidentiel des Investissements pour procéder sous quinzaine à la relecture du cadre institutionnel de mise en œuvre des axes stratégiques du dialogue en vue de son     adaptation au contexte légal et réglementaire et aux réalités du Bénin. Cette relecture devra se faire en tenant compte des principes du respect des engagements économiques et financiers internationaux souscrits par le Bénin ; la reconnaissance et l’observance des attributions, missions et rôles de chaque acteur impliqué dans le dialogue à savoir la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB), le Conseil National de Patronat
du Bénin (CNPB) les autres Associations patronales et tous les Ministères concernés.
Des instructions ont été enfin données à l’ensemble des Ministères, chacun en ce qui concerne son secteur spécifique, pour amender la matrice des mesures prioritaires proposées.
Une rencontre est prévue sous quinzaine entre les acteurs des secteurs public et privé en vue de procéder à un reformatage consensuel desdites mesures.
Un autre cadre de concertation avec le Conseil National du Patronat du Bénin (CNPB) est également créé.
Le  séminaire gouvernemental rappelle que l’enjeu du dialogue ouvert entre le secteur public et le secteur privé au Bénin est de relever le défi de la croissance et du développement économique de notre pays, ce qui passe par l’union sacrée de tous les producteurs et créateurs de richesses et de valeurs ajoutées pour l’économie nationale.
Le séminaire gouvernemental a également débattu de l’évolution des chantiers de construction de la route AKASSATO-BOHICON et GODOME-PAHOU, BANIKOARA-KEROU-WASSA PEHUNCO, GODOMEY-OUIDAH, OUIDAH-ALLADA.
Les Ministres concernés par ces chantiers, notamment le Ministre des Travaux Publics et des Transports, le Ministre de l’Economie et des Finances, le Ministre de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables et le Ministre du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective, ont été instruits pour présenter au Conseil des Ministres une communication relative à ces projets routiers en particulier sur la convention de financement avec la partie chinoise de la route Akassato-Bohicon et le déplacement des réseaux d’électricité, d’eau et de téléphone.
Dans la perspective du financement de la réhabilitation  des grands axes routiers, le séminaire a recommandé la création d’un Fond National pour les Etudes des projets de construction des routes.
Il s’agit entre autres des études :
-    de la traversée du pays Agonlin ;
-    de la traversée du pays Adja notamment l’axe Comè-Lokossa ;
-    de l’axe Djougou-Kouandé-Natitingou.
Par ailleurs, dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs locaux, le Ministre de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale, de l’Administration et de l’Aménagement du Territoire  a été instruit pour soumettre au Conseil des Ministres une communication sur  la formation périodique des Maires et  des membres du Gouvernement sur le micro entreprenariat.
Fait à Cotonou le 23 juillet 2013
Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Eugène DOSSOUMOU.-

19/06/2013

Avis de recrutement

Une structure de la place recrute des agents commerciaux pour la promotion et la vente de ses services informatiques.
Conditions à remplir :
Avoir au moins le BAC
Avoir la  maîtrise de l’opération de saisie et internet
Disposer d’un ordinateur portatif
Résider dans les départements de l’Ouémé ou le Littoral
Disposer d’un moyen de déplacement
Pièces à fournir :
Lettre de motivation à adresser au Directeur chargé de la communication
Copie du CV
Copie des diplômes
Les dossiers peuvent être envoyés par courrier électronique.
Date de clôture : 30 Juin 2013
                  97 24 09 24/ 98 24 43 33


30/05/2013

Guéguerre entre le Gouvernement et le Parlement du Bénin: Les députés donnent l’occasion au gouvernement de s’expliquer


Le président de l’Assemblée nationale a invité par un communiqué ses collèges à une séance plénière pour le jeudi 30 Mai 2013. A la lecture de l’ordre du jour de cette plénière programmée, il transparaît qu’il s’agit d’une occasion offerte par les parlementaires aux membres du gouvernement pour s’expliquer  sur leur retard à la séance plénière du 02 Mai 2013.
Fidèle KENOU
Qu’il vous souvienne,  qu’il y a environ trois semaines, que les membres  de l’institution parlementaire de notre pays ont manifesté leur mécontentement envers les membres du gouvernement. En effet, les membres du gouvernement sont accusés pour des retards répétés aux séances plénières et parfois même aux travaux en commissions qui nécessitent leur présence. Cette attitude a obligé les députés à renvoyer 5 ministres du gouvernement du parlement. Les dits ministres  ont présenté des excuses publiques au parlement le même jour. Malgré ces excuses publiques  des membres du gouvernement à la Représentation nationale, aucune plénière n’a eu lieu depuis lors jusqu’à ce jour conformément à la décision des députés. C’est dans cette atmosphère qu’intervient l’invitation du président de l’Assemblée nationale pour la séance plénière du jeudi 30 Mai 2013 à 10H dont l’ordre du jour s’intitule « la question orale avec débat relative aux mobiles qui sous-tendent le retard accusé par certains Ministres à la séance plénière du 02 mai 2013 et aux comportements qu’affichent les membres du Gouvernement notamment les absences répétées et sans excuses aux travaux des séances plénières de l’Assemblée Nationale. » A la lecture de l’ordre du jour on perçoit clairement la volonté des parlementaires d’amener les membres du gouvernement concernés à venir donner des explications au sujet des faits qui leurs sont reprochés. Pour le moment seule la plénière de jeudi saura déterminer des perspectives édifiantes. Wait and see !


Drame dans le village Malé dans la commune d’Avrankou: Le corps d’un enfant disparu retrouvé mort



Le drame s’est produit dans la commune d’Avrankou précisément dans le village Malé. Le corps sans vie d’un garçon qui a disparu le samedi est retrouvé ce dimanche 26 Mai 2013 dans un état de dégradation.
Fidèle KENOU
Cris de pleures, cris de malédictions mélangés à la consternation, c’est dans cette atmosphère que se trouvent les habitants de cette contrée du village Malé ce dimanche. Le drame qui s’est produit ici n’a rien de similaire à ce qu’on a l’habitude d’entendre ces derniers temps au Bénin. Prudence Houssou, un garçon de 4ans a disparu de la maison de ses parents le samedi 25 Mai 2013 vers 13h. Le père de cet enfant affirme que son enfant était bel et bien à la maison le samedi à 12h quand il est rentré pour lui donner à manger, lui et son frère. Après avoir donné à manger aux enfants, le papa est ressorti. La disparition de l’enfant n’a été constatée qu’au retour de sa mère du marché  peu de temps après. Tout porte donc à croire que l’opération d’enlèvement de l’enfant a été orchestrée dans les intervalles midi à treize heure. Une fois la disparition constatée, le chef de quartier fit mis au courant et les recherches ont été faites partout, champs, fosses, maisons inachevées, puits, villages des alentours etc. mais sans aucune trace de l’enfant.
Un témoin rencontré sur les lieux nous a confié « Ce n’est qu’au lendemain à 11h quand un petit enfant s’apprêtait à aller déféquer dans un champ voisin qu’il a découvert le corps macabre du petit Prudence, et aussitôt il a alerté le quartier. » Effectivement, le petit Prudence de 4ans est laissé sans vie dans un champ qui se trouve à 100m de la concession de ses parents. Il a été placé dans les fils électriques pour simuler une mort par électrocution. Tous les organes de son corps étaient en place, et en dehors d’un coup à la tête, des blessures par brûlure étaient aussi perceptibles sur son corps. Selon l’infirmière venue constater le décès de ce garçon, il s’agit d’un acte suspect. C'est-à-dire le ou les malfaiteurs n’ont posé cet acte que pour nuire à ces parents.

L’hypothèse d’un acte de vengeance

Ce serait trop dire d’indexer les criminels qui posent ces actes dans le but de faire usage des organes humains pour des fins inconnus. Selon des sources proches de la famille de l’enfant, il s’agirait d’une vengeance organisée par certains amis de quartier du père de l’enfant. Le père ayant rompu les liens d’amitiés avec ces derniers pour des raisons de dignité et d’indépendance vis-à-vis de l’alcool. Cette rupture ne serait pas bien vue de ces amis qui le manifestent par des menaces à son encontre. En de pareilles circonstances, des sources proches de la famille se demandent si cet acte ne serait pas l’œuvre de ces amis. La leçon à tirer de cet acte est la veille quotidienne des parents sur la sécurité des enfants, surtout que la période des vacances s’annonce à grand pas.


Atteintes à la vie privée du magistrat Angelo Houssou : L’honorable Houndété rend le gouvernement responsable

Les événements relatifs à l’interpellation du juge Angelo Houssou le 17 Mai 2013 dernier, lors de ses formalités pour se rendre au Nigéria ont suscité moult réflexions. C’est pour cette raison que le député Eric Houndété a saisi une nouvelle fois la prérogative qu’offre le règlement intérieur de l’Assemblée nationale à son article 110 pour adresser des questions d’actualité au gouvernement. Pour lui, cette interpellation du juge Angelo Houssou par la police nationale, la diffusion des communiqués cosignés par le Procureur de la République près le tribunal de Cotonou et de l’avocat de la partie civile, constituent des actes qui violent le principe de la séparation des pouvoirs, des droits de l’Homme et de l’indépendance du juge.

Fidèle KENOU

L’intégralité des questions d’actualité au gouvernement

Objet : Violation du principe de la séparation des pouvoirs, des droits de l’Homme et de l’indépendance du juge.                                                                                        Suite à l’ordonnance de non-lieu rendue par le juge d’instruction Angelo HOUSSOU, le vendredi 17 mai 2013, dans l’affaire « tentative d’empoisonnement du Chef de l’Etat et tentative de coup d’Etat »,  le magistrat a été interpellé à la frontière de Kraké par la Police Nationale, alors qu’il accomplissait les formalités de sortie pour se rendre au Nigéria. Son passeport a été saisi, ses effets personnels ont fait l’objet d’une fouille minutieuse et leur contenu rendu public. Un communiqué conjointement signé du Procureur de la République près le tribunal de Cotonou et de l’avocat de la partie civile, critiquant les ordonnances rendues par le juge, a été diffusé en boucle sur les chaînes de télévision, dans le but à peine voilé de discréditer le juge et l’ensemble de l’appareil judiciaire. Retenu à la Direction Générale de la Police Nationale dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 mai 2013, le magistrat a fait l’objet d’actes de violences et de voies de fait, séquestration, violation de domicile et d’entraves à la liberté d’aller et de venir de la part de la Police Nationale, son domicile étant par ailleurs assiégé par des agents des forces armées et de sécurité, des agents secrets dont il ignore l’identité et la mission.
En application de l’article 110 du Règlement intérieur de l’Assemblée Nationale, il est demandé au gouvernement :
1- de fournir tous les éclaircissements et son appréciation sur les actes de séquestration, violation de domicile et d’entraves à la liberté, d’aller et de venir du magistrat HOUSSOU, et de situer les responsabilités des uns et des autres.
2- d’indiquer les mesures prises pour sanctionner les personnes responsables des actes commis sur la personne du magistrat HOUSSOU, les atteintes à sa vie privée et les menaces à sa sécurité et celle de sa famille.
3- de préciser si le passeport du magistrat a été restitué et à quelle date.
4- de préciser les dispositions prises pour garantir le respect de l’indépendance du juge béninois dans l’exercice de ses fonctions.
5- d’expliquer pourquoi le Procureur de la République signe un communiqué conjoint avec l’avocat de la partie civile, communiqué diffusé en boucle sur les chaînes de télévision.
6- de dire si le gouvernement entend arrêter d’instrumentaliser les médias publics qu’il confisque exclusivement à son service et à ceux de ses soutiens.
7-  de préciser enfin si les interventions intempestives et publiques du Procureur de la République et du Directeur Général de la Police Nationale dans plusieurs affaires judiciaires en cours d’examen, ne sont pas de nature à jeter le discrédit sur l’ensemble de l’appareil judiciaire, dont le Président de la République est pourtant le premier garant au terme de la Constitution du 11 décembre 1990.

Fait à Porto-Novo, le 24 mai 2013
Eric HOUNDETE.