21/12/2023

Patrice Talon sur l’état de la nation à l’assemblée nationale: « Le Bénin se construit et les résultats sont de plus en plus visibles »

Le président Patrice Talon a sacrifié à la tradition de présentation du message sur l’état de la nation conformément aux dispositions constitutionnelles ce jeudi 21 décembre 2023 au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Dans un discours rassurant, le premier magistrat du pays a projeté à la représentation nationale, un Bénin qui se construit sans tapage dans tous les domaines et dans tous les secteurs vitaux.


Le président de la République, Son excellence Monsieur Patrice Talon a présenté son premier discours sur l’état de la nation devant la 9ème législature hier au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Il sonnait 9h44mn quand le cortège présidentiel s’est immobilisé devant le palais des gouverneurs sur la route des manguiers. Les honneurs militaires, l’accueil par le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou et les membres de son bureau ont rapidement suivi avant l’entrée dans l’hémicycle où attendaient déjà les députés de la 9ème législature et des membres du Gouvernement.

Le discours sur l’état de la nation est institué par l’article 72 de la constitution tel que modifié par la loi N°2019-40 du 07 novembre 2019. Ledit article stipule : « Le président de la République adresse une fois par an un message à l’Assemblée nationale sur l’état de la Nation. Il peut aussi, à tout moment, adresser des messages à l’Assemblée nationale. Ces messages ne donnent lieu à aucun débat ; ils peuvent toutefois inspirer les travaux de l’Assemblée nationale. »

En 41 minutes, le président Patrice Talon a livré son message sur ce qui se fait, les difficultés éprouvées et ce à quoi les béninois doivent s’attendre en 2024. Lire ci-après l’intégralité de son discours.

Patrice Talon face à la représentation nationale

MESSAGE DE MONSIEUR PATRICE TALON PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT, CHEF DU GOUVERNEMENT SUR L’ETAT DE LA NATION

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Mesdames et Messieurs les députés,

Ces dernières années, je n’ai de cesse de souligner le nouvel état d’esprit qui caractérise désormais notre pays et nous caractérise en tant que citoyens : celui de nous laisser porter par un vent nouveau fait de détermination, d’optimisme, de rigueur, de foi en l’avenir. Cet état d’esprit, c’est celui de ne jamais renoncer face aux difficultés, mais d’y voir un motif pour amplifier nos efforts en vue de la satisfaction de nos besoins. C’est celui, également, de demeurer convaincus que dans notre quête du meilleur pour nous-mêmes et davantage pour les générations futures, plus rien ne nous est impossible et que nos efforts seront couronnés par le bien-être collectif et individuel tant recherché. C’est pour cela que, quand bien même la situation dans le monde, ces douze derniers mois, n’est pas des plus reluisantes, pas plus que dans notre pays, nous avons œuvré à préserver la paix, les libertés et la démocratie sans renoncer à la nécessaire bonne gouvernance. Avec ces acquis qui continuent d’être des données fondamentales de notre communauté de destin, et les échanges politiques entre acteurs de tous bords, dans la convivialité et l’esprit républicain, nous entretenons un vivre ensemble qui nous est envié.

Cette quiétude n’est cependant pas absolue car, au plan sécuritaire, nous continuons d’être préoccupés du fait notamment de la dégradation de la situation chez certains de nos voisins. De fait, malgré nos efforts intenses pour garantir la sécurité ainsi que la libre circulation des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national, nous ne pouvons pas être pleinement satisfaits tant que des défis restent à relever. Car, à la vérité, l’insécurité dans le monde et dans notre sous-région, affecte considérablement notre quotidien. C’est le lieu pour moi de réitérer les préoccupations et la désapprobation du Bénin relativement au conflit entre la Russie et l’Ukraine, tant la guerre qui en découle impose de lourdes conséquences au monde. Une guerre avec laquelle nous n’en avons pas fini que déjà un nouveau foyer incandescent de tension apparaît. Oui, la situation au Proche-Orient inquiète et appelle une mobilisation générale en vue de faire taire les armes. Ici, autant nous condamnons l’attaque du Hamas en date du 7 octobre 2023, autant nous condamnons la disproportion de la riposte israélienne et appelons à l’arrêt des hostilités afin que les drames d’aujourd’hui ne fassent le lit à une insécurité plus globale à transmission Trans générationnelle. En tout cas, au Bénin, nous voulons d’un monde débarrassé des guerres et du terrorisme.

Nous croyons à la coexistence pacifique des nations et des peuples. C’est cette même logique qui me pousse à exprimer aujourd’hui notre volonté de voir se rétablir rapidement les relations entre le Bénin et les pays où des coups d’Etat sont intervenus pour remettre en cause les processus démocratiques. La prise du pouvoir par les armes doit être condamnée par tout démocrate convaincu. Nous l’avons fait en exprimant notre réprobation, restant ainsi en phase avec les valeurs de notre pays, mais aussi en étant aligné avec les organisations régionales, sous-régionales et continentales, ainsi qu’avec la communauté internationale. Il est clair, cependant, que le Bénin n’a jamais voulu ni souhaité que les sanctions imposées par les instances communautaires ou internationales aient pour effet de compliquer le quotidien des populations, de leur rendre la vie encore plus difficile. C’est pourquoi notre diplomatie n’a pas manqué d’adresser, de manière discrète et répétée, des messages à ces pays frères, notamment le Niger. Car, nous sommes convaincus qu’il y a un temps pour condamner, un temps pour exiger et un temps pour faire le point, voire prendre acte. Mais prendre acte requiert que nos interlocuteurs jouent leur partition en rassurant, en exprimant clairement leurs intentions, mais aussi leurs attentes vis-à-vis de la communauté internationale. Ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui. 4 C’est dire que la balle est bien dans le camp des autorités de fait qui doivent donner des gages de leur volonté de discuter et d’entendre aussi les préoccupations légitimes de la communauté à laquelle leur pays appartient. Autrement, ce serait un blanc-seing donné à quiconque voudrait, par les armes, déstabiliser nos Etats et remettre en cause la démocratie. Or, nous avons plus que jamais besoin, au regard de la situation dans le monde, que dans nos pays, le pouvoir d’Etat soit de plus en plus stable pour mettre fin à la marginalisation du continent. Monsieur le Président de l’Assemblée nationale, Mesdames et messieurs les députés, Les conséquences de la dégradation de la situation dans le monde, nous les ressentons encore de plein fouet. Ainsi, sur nos marchés, il n’est point besoin d’être expert pour observer que la cherté de la vie est toujours d’actualité. Et pourtant, cette année encore, le Bénin s’est illustré comme le pays qui a connu le taux d’inflation le plus bas dans notre sous-région, lequel s’établit autour de 3%. Tout cela résulte bien de notre politique sociale soutenue, grâce à laquelle nous avons maintenu les subventions sur certains produits de première nécessité ou de grande consommation.

En sus, la revalorisation des salaires dans des proportions historiques, intervenue en décembre 2022, a aidé à atténuer la baisse du pouvoir d’achat des travailleurs, à défaut de l’améliorer. De même, nous avons déployé des filets sociaux qui ont permis notamment à près d’un million de pauvres extrêmes de nos 77 communes de recevoir leurs cartes d’identité biométriques pour bénéficier de l’assurance-maladie. Sous ce même registre, nous avons intensifié le Projet d’Inclusion des Jeunes, ARCH Formation, les transferts monétaires, impactant ainsi plusieurs milliers d’artisans qui ont bénéficié de renforcement de capacités et, pour certains d’entre eux, de financements pour s’installer. En ce qui concerne spécifiquement les micro-crédits dont le nombre de bénéficiaires s’accroît considérablement, notre pays est classé premier de l’UEMOA en matière d’inclusion financière. Mieux, une dotation de 12 milliards de FCFA est prévue pour 2024, pour l’octroi des crédits de 50.000 à 100.000 FCFA en vue d’optimiser les effets de ce programme. Déjà les pratiques ont considérablement changé. Nos mères, nos femmes et nos sœurs en particulier, ne sont plus obligées de se parer d’uniformes qui leur coûtent une partie du prêt obtenu, de s’exposer au soleil, de perdre des journées entières, en vue de louer de soi-disant bienfaiteurs. Il est vrai que le souci de transparence et la volonté de mettre fin à l’instrumentalisation de leurs difficultés voire à leur chosification, entraînent aussi des désagréments mais nous travaillons à y remédier.

Mesdames et messieurs,

Un secteur qui paie un lourd tribut aux crises qui agitent le monde, c’est bien le secteur agricole. Les conflits et les guerres qui s’observent ici et là, induisent la rareté des intrants et, par conséquent, leur cherté. Dans ces conditions, même si nous avons engagé de réels efforts pour mettre les intrants à la disposition de nos producteurs à prix subventionnés, un ralentissement du boom de la production s’est observé. Mais, conscients que ce secteur est le moteur de notre développement socioéconomique, nous lui avons maintenu et amplifié notre soutien. Cela se traduit notamment par la mise à disposition de machines et équipements agricoles à des prix subventionnés à hauteur de 50%, ce qui fait qu’un engin de valeur 1.000.000 FCFA est vendu aux producteurs à moins de 500.000 FCFA, un autre de 15.000.000 FCFA est cédé à moins de 8.000.000 FCFA. Grâce à cette politique, il s’observe déjà un taux de pénétration des machines agricoles qui s’accroît de façon significative et facilite de plus en plus la production agricole. A terme, notre objectif est que d’ici la prochaine décennie, l’agriculture béninoise soit entièrement mécanisée et, surtout, que la productivité s’améliore continuellement pour garantir la sécurité alimentaire mais aussi enrichir de plus en plus nos producteurs et réduire la pénibilité du travail agricole.

La société nationale de mécanisation agricole et le Fonds national de développement agricole seront, à l’avenir, encore plus présents aux côtés de nos producteurs. Cette agriculture, nous la voulons encore plus diversifiée, avec l’émergence de nouvelles filières. Cap sera ainsi mis sur une production massive de manioc pour fournir l’industrie nationale en pleine émergence. Ce ne sera pas comme ce qui a été vu jadis au Bénin. Ce sera aussi le cas pour l’arachide en vue de sa transformation sur place au Bénin en huile alimentaire pour compléter l’offre nationale d’huile de qualité, afin de remplacer les importations dont la qualité n’est pas souvent à la hauteur des normes et standards requis pour la santé de nos populations. Pour conforter cette dynamique, nous avons besoin de pistes rurales en bon état. Là, malgré notre vaste programme de traitement annuel systématique des pistes rurales et routes en terre, qui impacte littéralement plus de 15.000 km de linéaire, la situation globale n’est pas encore satisfaisante. C’est pourquoi, pour les années à venir, nous programmons de reconstruire la grande majorité de nos pistes rurales afin d’optimiser leur praticabilité et, ainsi, favoriser l’évacuation plus aisée des productions vers les lieux de commercialisation. Cet intérêt manifeste pour les pistes et routes à vocation agricole ne nous conduit pas, pour autant, à délaisser les infrastructures de mobilité urbaine ou interurbaine.

En la matière, le taux d’exécution des nombreux chantiers ouverts ici et là dans le pays reste élevé même si l’impatience des usagers à avoir de belles routes achevées donne le sentiment parfois qu’on n’avance pas assez vite. Nous maintenons donc le cap de la modernisation et de l’élargissement de notre réseau routier, convaincus qu’il est indispensable pour l’activité économique comme pour la libre circulation des personnes et des biens. Néanmoins, il y a lieu de relever que dans ce secteur aussi, nous subissons les contre-coups des secousses qui frappent le monde. En effet, l’inflation qu’elles induisent fait que nos prévisions budgétaires sont parfois dépassées parce que les coûts d’objectif changent très vite et nous sommes parfois amenés à rechercher des ressources complémentaires pour tenir nos prévisions, ce qui peut prendre un certain temps et, par suite, faire différer les échéances de réalisation. Mais de façon générale, nous avons de réels motifs de satisfaction quant à la marche de notre pays vers davantage de progrès et de bien-être. A ce propos, il convient de faire remarquer que dans le secteur de l’éducation, nos efforts commencent à générer des transformations positives appréciées de tous, et que notre option de donner priorité à l’enseignement et la formation techniques et professionnels se concrétise enfin. Certes, nous avons été freinés dans un premier temps parce que plusieurs de nos communes n’arrivaient pas à rendre disponibles les superficies demandées pour implanter des lycées techniques agricoles ou des écoles de métier.

Mais notre détermination a permis de lever les goulots d’étranglement et, déjà, les premiers appels d’offres ont été lancés récemment. Le reste suivra sur les mois à venir et, assurément, la deuxième moitié de l’année 2024 verra les chantiers physiques s’ouvrir un peu partout. Il en sera de même pour les lycées scientifiques et les écoles normales pour lesquels les financements ont été mobilisés ; ce qui nous permettra de renouer très bientôt avec l’excellence au Bénin. Comment, mesdames et messieurs, ne pas évoquer ici l’attraction qu’est devenue notre initiative Sèmè City, où des formations de pointe se donnent déjà à de jeunes béninois et africains, et qui prendra encore plus d’envergure avec la construction de son campus futuriste de Ouidah pour lequel les premiers marchés ont déjà été signés ? Au point où nous en sommes, il n’y a plus de doute que Sèmè City sera effectivement un hub continental pour l’enseignement supérieur scientifique, technique et professionnel de qualité et aux normes internationales. Cette même conviction m’anime en ce qui concerne le renouveau de notre système de santé. Si les réformes opérées lui ont rendu sa crédibilité auprès des populations, nous travaillons à lui faire franchir un nouveau palier. Avec les recrutements importants effectués et ceux à venir, avec la réhabilitation de nos hôpitaux et centres de santé, avec l’achèvement et la mise en service courant 2024 du Centre hospitalier international de Calavi, il va sans dire que nos populations auront de plus en plus accès à des soins de qualité partout sur le territoire national. La construction de l’hôpital de Togbin, sans oublier la mise aux normes des plateaux techniques existants et l’amélioration des pratiques hospitalières y contribueront aussi. Des prestations de qualité, c’est ce que nous sommes aussi en droit d’espérer en matière d’accès à l’électricité et à l’eau potable. S’agissant tout particulièrement de l’électricité, grâce aux infrastructures de production que nous avons réalisées, la consommation des ménages a explosé dans tous les pays. Tout comme celle des entreprises. Ceci traduit une belle dynamique dont nous devons nous féliciter même si nous connaissons encore beaucoup de désagréments. Il s’ensuit que l’existant doit être renforcé par des équipements confortatifs. Là-dessus, je voudrais vous rassurer, mesdames et messieurs les députés, que des travaux gigantesques sont déjà en cours pour que d’ici à 2025, une amélioration notable puisse s’observer dans la fourniture et la qualité de l’énergie au Bénin. Ce sera pareil en matière d’eau potable. Là aussi, les réalisations historiques que nous faisons en milieu rural comme dans les villes, autorisent à espérer une embellie remarquable de la qualité des services délivrés.

Dans tous les cas, les perturbations observées et les insatisfactions du moment ne doivent pas nous faire perdre de vue le chemin déjà parcouru, qui atteste que nos efforts paient et que nous devons les maintenir pour une satisfaction optimale de nos besoins. Les désagréments de ces jours-ci ne doivent pas nous faire douter de notre capacité à franchir toutes les étapes, surmonter toutes les difficultés. Mesdames et messieurs représentant la nation, S’il est un secteur qui symbolise bien le Bénin révélé en dehors de tout ce que le nouvel état d’esprit permet de réaliser, c’est celui du Tourisme, de la Culture et des Arts. Ici, chacun voit, qu’il soit sur le territoire national ou en dehors, qu’une dynamique nouvelle s’installe. Une effervescence réelle est perceptible parce que notre pays rayonne de plus en plus. Il en sera davantage ainsi avec les réceptifs hôteliers de premier plan déjà réalisés ou en cours de réalisation, les musées en construction (Porto-Novo en est témoin), les infrastructures de toutes sortes dont les travaux ont démarré et qui vont définitivement donner une identité forte au secteur. Au titre de celles-ci, figure le Quartier culturel et créatif de Cotonou qui sera, je vous en donne l’assurance, une véritable attraction dans la ville.

Ecosystème de création et de services artistiques, ce Quartier culturel et créatif fera de Cotonou le hub de la scène artistique contemporaine africaine en la positionnant comme une ville créative, centre névralgique d’une économie de l’art incontournable sur la carte du circuit artistique international. Le visiteur, qu’il soit du Bénin profond ou de l’étranger, verra entre autres se côtoyer dans cet écrin, le Musée d’art contemporain de Cotonou, l’institut francobéninois, le nouveau village artisanal, des ateliers et résidences d’artistes, des salles de cinéma, de bowling et de jeux vidéo, l’Aréna, plateforme multifonctionnelle de 7000 places, de classe mondiale, pouvant accueillir différents types d’événements sportifs, des concerts, des congrès, des événements de divertissement et des festivals, etc. C’est pour très bientôt, mesdames et messieurs. Ainsi, au-delà de la satisfaction de nos besoins propres, ces installations amélioreront considérablement l’attractivité de la destination Bénin. Dans ce cadre, les travaux pour la bonne et entière connectivité numérique à l’intérieur du territoire et avec l’extérieur se poursuivront à un rythme satisfaisant même si cela génère parfois des déviances comme la cybercriminalité -parfois l’excès de biens entraîne des déviances-. Mais le plus important reste l’utilisation positive que nous en faisons tout en combattant vigoureusement les délits et crimes qui s’y développent. L’internet est désormais dans notre quotidien presque partout.

De Cotonou à Nikki, Malanville ou Tanguiéta, de Kétou à Bantè, Bassila ou Boukombé en passant par toutes les autres communes, la digitalisation a pris corps et le numérique nous facilite de plus en plus la vie. Lequel d’entre nous, qu’il soit agent de l’Etat ou non et où qu’il se trouve, n’a jamais encore bénéficié de l’un des 235 services publics entièrement digitalisés et disponibles en ligne 24h/24, 7 jours sur 7 ? Qui n’a pas sollicité, de jour comme de nuit et sans avoir à se déplacer, un acte de naissance, un casier judiciaire, une prestation administrative ? Qui est encore tenu d’aller à la circonscription scolaire parce que son enfant va à un examen ou pour en connaître le résultat ? Toutes les formalités relatives aux examens sont accessibles désormais en un clic et à peu de frais. Et pour permettre à chacun de devenir un usager de tous les services en ligne, le processus d’attribution de numéro personnel d’identification n’est plus un parcours du combattant. Nous avons œuvré à installer dans toutes nos communes et dans tous les arrondissements des communes à statut particulier, ainsi que dans nos représentations diplomatiques et consulaires, un bureau de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP). Ce faisant, nous facilitons l’enrôlement continu des citoyens, la délivrance des actes de naissance et des certificats d’identification personnelle.

La prochaine étape sera de doter les arrondissements des communes intermédiaires ou ordinaires de démembrements de l’ANIP, pour rapprocher davantage les services d’état civil des populations. Mais au-delà des personnes physiques, le numérique et la digitalisation impactent aussi nos micro, petites et moyennes entreprises autant que les grandes entreprises. Il leur permet d’accomplir de nombreuses diligences en ligne, de faire des économies d’échelle et de développer des services nouveaux. Mieux, nous avons mis en place l’Agence de développement des petites et moyennes entreprises qui, fonctionnant comme un guichet unique de toutes les interventions de l’Etat à leur profit, sera pour elles un acteur clé de leur développement. Notre attention à leur égard se justifie d’autant que l’essentiel de notre tissu économique est fait de PME. Qu’elles soient formelles ou informelles, ce sont elles qui créent l’essentiel de notre richesse nationale dont nous veillons à gérer les ressources versées à l’Etat avec beaucoup de rigueur et de transparence. Les reconnaissances internationales en la matière ne manquent d’ailleurs pas comme tout le monde le sait de plus en plus. Ainsi, sur les enjeux globaux tels que le développement durable et la transparence fiscale, le Bénin est classé premier en Afrique et parmi les meilleures nations au niveau mondial.

En effet, en juin 2023, l’Organisation des Nations Unies a classé notre pays 1er en Afrique et 5ème dans le monde pour l'indice qui mesure la capacité des Etats à générer des solutions pour le développement durable et à respecter leurs engagements. Plus récemment, le Conseil sur les politiques économiques et l’Institut allemand pour le développement et la durabilité ont classé le Bénin au 8ème rang mondial, et premier en Afrique, en termes de transparence des dépenses fiscales des pays. Par ailleurs, nos partenaires traditionnels internationaux continuent de nous manifester une confiance soutenue. Ainsi, le FMI a ainsi plébiscité les efforts du Bénin, qui est devenu le deuxième pays à bénéficier de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité, avec un accès à 120 % de sa quote-part. Quant à la Banque Mondiale, elle contribue à révéler l’excellence de nos performances à travers son indice relatif à l’évaluation des politiques et des institutions, lequel nous classe encore premier en Afrique de l’Ouest et en ce qui concerne plus spécifiquement le volet Politique économique, premier dans toute l’Afrique. Quant aux agences de notation internationales les plus réputées, elles n’ont de cesse de reconnaître la résilience de l'économie béninoise et la vaillance des Béninois. En octobre 2023, Standard & Poor’s a maintenu la notation de B+ du pays et révisé favorablement la perspective associée, passant de Stable à Positive. Cette décision remarquable dans le contexte actuel d’instabilités internationales croissantes, place le Bénin comme le seul pays d’Afrique disposant d’une perspective Positive avec cette Agence. Mesdames et messieurs, Monsieur le Président, Ces performances ne sont pas le fruit du hasard. Elles relèvent bien de nos efforts collectifs et je voudrais en partager le mérite avec la nation tout entière. Avec vous les députés en particulier, vous qui nous donnez les moyens de mise en œuvre de notre politique de développement, comme vous l’avez encore fait le 8 décembre dernier en adoptant le budget général de l’Etat gestion 2024. C’est dire, Monsieur le Président, que même si parfois nos prévisions ou nos prophéties ne se réalisent pas entièrement, nous sommes quand même sur le bon chemin. L’essentiel, dans une nation, c’est que tout le monde soit sérieux, notamment les gouvernants ; que les efforts des uns et des autres soient de nature à produire le développement collectif et quand les gouvernants sont sérieux, la nation se met davantage au travail et les résultats s’observent. C’est le cas du Bénin.

Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,

Mesdames et messieurs les députés,

Pour bien gérer nos ressources, vous et nous faisons les efforts nécessaires et c’est ce qui nous permet de faire des investissements conséquents pour assurer toujours plus de sécurité à nos populations. C’est cela qui nous a permis, par exemple, de recruter 3.500 jeunes gens sur titre au profit des Forces armées béninoises en 2023, 2.000 autres pour la Police républicaine, puis de renforcer leurs capacités opérationnelles et logistiques, notamment par l’acquisition d’équipements de pointe dont des vecteurs aériens. Tous ces efforts ont pour objectif d’accroître leur résilience, de maintenir leur moral au beau fixe en vue de leur permettre de se consacrer efficacement à leurs missions régaliennes. Toutes choses qui suscitent, de la part de nos partenaires, un regain d’intérêt manifesté par leur soutien remarquable. Mesdames et messieurs les députés, Il est un domaine dans lequel nos performances étonnent aussi et suscitent admiration. C’est notre politique d’industrialisation dont le fleuron, aujourd’hui, est la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé. J’en parle avec fierté car je suis convaincu qu’il y a trois ans, quand j’annonçais ce chantier lors de ma tournée de reddition de comptes, très peu y croyaient y compris dans nos propres rangs. Aujourd’hui, nous y voilà ! Et j’ose l’affirmer, ce que nous voyons déjà à GloDjigbé n’est rien, par rapport à ce qui vient devant.

Avec l’engouement des grandes entreprises pour s’y installer, dans quelque temps, ce ne seront plus seulement 10.000 jeunes béninois qui vont y travailler, mais des centaines de milliers de Béninois. C’est aussi cela, la plus-value générée par un climat incitatif pour les affaires et la transformation de nos matières premières. Mesdames et messieurs, Notre volonté farouche de maintenir au Bénin nos matières premières, produites par nos vaillantes populations, relève de notre ambition de créer da la richesse et de l’emploi au Bénin, ici, de sorte que nos enfants, les uns après les autres, ne soient dans la détresse et soient contraient à l’exil d’autant qu’on peut l’observer, les règles dans le monde nous appellent à prendre conscience de ce que le bonheur, ce n’est pas dehors ; c’est au Bénin. Et c’est pour cela, Monsieur le Président, que nous ne ménagerons aucun effort. Nous ferons de notre politique, une véritable détermination pour que les efforts ne soient pas faits au gré des uns et des autres. Si l’intérêt du Bénin s’observe et doit se construire, doit être réel par nos efforts, les dirigeants que nous sommes en feront donc le serment et feront en sorte que chaque Béninois n’ait pas le choix. Cette dynamique va s’amplifier sur les années à venir, avec un effet d’entraînement sur les industries locales, qu’elles soient implantées à Glo-Djigbé ou partout dans le Bénin. Mon engagement est de faire avec vous un Bénin de développement, un pays qui dans les années à venir n’aura plus rient à envier aux grands pays, mais un pays qui doit se distinguer dans cet océan de difficultés, de pauvreté et de misère. Le Bénin fera son chemin tout seul s’il le faut. Et c’est pour cela que nous travaillons à renforcer l’efficacité de l’appareil judiciaire, à travers la poursuite des recrutements des professionnels qui l’animent, mais aussi par la spécialisation de nos juridictions. Aussi avons-nous opérationnalisé la Cour d’appel de commerce de Cotonou et la Cour spéciale des Affaires foncières pour plus d’efficacité. C’est cette recherche d’efficacité au profit de tous qui nous a conduits à préparer un projet de loi sur l’aide juridique qui vous sera soumis incessamment, et qui permettra à nos concitoyens, surtout les plus démunis, de bien défendre leurs droits devant nos juridictions. Mesdames et messieurs, Qui, ici, se plaindrait du fait que le développement de notre pays se réalise de façon méthodique et ordonnée ? Qui ne voudrait pas, que l’amélioration de nos conditions de vie soit durable et planifiée sur plusieurs générations ? C’est pour ces raisons que nous avons introduit devant vous, un projet de loi-cadre sur la planification du développement et l’évaluation des politiques publiques ; et que nous avons lancé le processus de formulation de la Vision Bénin 2060 pour laquelle nous projetons notre pays dans le temps, à l’horizon de ces cent ans d’âge.

Notre rôle n’est pas de gouverner seulement pour le présent mais surtout pour l’avenir. Enfin, malgré nos tendances politiques différentes qui font que nous pouvons diverger sur les méthodes, l’on devrait être unanimes pour tirer la conclusion que patiemment, avec méthode et sérieux, le Bénin se construit sans tapages, sans poses de premières pierres, sans premiers coups de pioche, sans inauguration et que sais-je encore ! Le Bénin se construit et les résultats sont de plus en plus visibles. Ne pas le reconnaître, c’est minimiser voire ignorer les efforts qu’ensemble nous fournissons pour nous donner un destin aux couleurs de nos attentes. Le mérite appartient donc aux Béninoises et aux Béninois de toutes conditions, de toutes nos communes, de tous nos villages et quartiers de ville ; sans oublier ceux de la diaspora. Et c’est bien, mesdames et messieurs, ce Bénin avec ses filles et ses fils, c’est ce Bénin que je voudrais remercier pour finir mon propos, qu’ils soient, ses filles et ses fils, des champs, des marchés, du monde artisanal ou industriel, de l’administration publique ou privée, ou encore de la société civile. Mesdames et messieurs, Monsieur le Président de l’Assemblée, J’ai coutume de dire que je suis fier d’être Béninois. Cela n’a jamais été pour moi un langage politique. Ma foi ! Mon espérance en notre pays, en nous-mêmes et en chacun de nous, est réelle. Et je voudrais à cet effet vous remercier les uns et tels autres, remercie le Parlement qui nous donne les moyens, remercier qui nous donne le bonheur d’entretenir cette espérance ; qui me donne la raison de croire que de mon vivant je verrai de mes yeux un Bénin développé.

Merci





30/08/2022

Pour clôturer en beauté le mois de l’indépendance: Le Prophète Everest NNAMANI et des autorités politico-administratives en prière pour Porto-Novo et le Bénin



« Recherchez le bien de la ville où je vous ai menés en captivité, et priez l’Éternel en sa  faveur parce que  votre bonheur dépend du sien » lit-on dans le livre de Jérémie 29 :7.

« J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. » renchérit le livre de 1 Timothée 2 :1-2.

C'est fort des recommandations de ces passages bibliques que le Ministère Ambassade de l'Esprit et de Vie (MAEV) et son fondateur le Prophète Everest NNAMANI, s’investissent depuis juillet 2014 dans la prière au profit du Bénin et de ses dirigeants.

Cette fois-ci, *poussé par l'Esprit, le Ministère Ambassade de l’Esprit et de Vie organise en présence des autorités politico-administratives de Porto-Novo, une soirée de prière pour la ville capitale, ses dirigeants et pour le Bénin.*

Cette soirée de prière est prévue pour *ce mercredi 31 août 2022 au siège de l’église MAEV sis à Tokpota, voie pavée en face de Projet Songhaï, deuxième rue à gauche.*

A la faveur donc de cette soirée, les fidèles de MAEV et les autorités invitées prieront pour la paix, la miséricorde et le développement du Bénin en général et de sa ville capitale en particulier.

« C’est en temps de paix qu'il faut tenir à la brèche pour son pays. On prie en temps de paix pour anticiper et déjouer les mauvais plans de l'ennemi.» avertit le Prophète Everest NNAMANI.

Populations de Porto-Novo et ses environs, *vous êtes cordialement invitées à cette soirée de prière qui aura lieu ce mercredi à 19H.*

Aucun sacrifice n'est assez grand pour son pays. Si un homme peut tenir dans la prière, il y a un Dieu pour l'exaucer. Le moment de prier pour ce pays, c’est maintenant. Levons-nous et prions !

FidKEN

#soireedeprierepourPorto-Novo

#PrierespourleBenin

#Prierepourlesdirigeants

#PropheteEverestNnamani

#MAEV

#Ambassadetv

11/01/2022

Charlemagne Yankoty et son comité félicités par le Ministre Abimbola à la clôture de la 5ème édition du FIP

 La 5ème édition du Festival International de Porto-Novo (FIP) a positivement marqué les esprits. A la clôture de cet important événement culturel lundi dernier, le Président du Comité d’organisation, Charlemagne Yankoty et son comité ont été félicités par le Ministre du tourisme, de la culture et des arts, Jean Michel Abimbola.


Après neuf jours d’intenses activités culturelles, cultuelles et intellectuelles, la 5ème édition du Festival International de Porto-Novo a pris fin ce lundi 10 janvier 2022 devant un parterre impressionnant de personnalités et de festivaliers nationaux et internationaux. Le ministre du tourisme, de la culture et des arts, Jean Michel Abimbola dans son discours est satisfait de la réussite de cette édition du FIP. C’est pourquoi il a félicité le Président du Comité d’organisation, Charlemagne Yankoty et tous les membres de son comité. « Je voudrais dire toute ma fierté de voir ce festival tenir toutes ses promesses ; dire aussi ma satisfaction d’entendre combien sont ravis festivaliers et populations qui ont, ces neuf jours durant, vécu en communion et presque en osmose autour de leur culture commune, dans leurs diversités d’origine et de langues. C’est pour moi le lieu d’adresser mes chaleureuses félicitations à tout le Comité d'Organisation de cette cinquième édition et à son Président, Monsieur le Maire Charlemagne YANKOTY. Je voudrais également remercier tous les sponsors, toutes les filles et tous les fils de Porto-Novo, du Bénin et d'ailleurs qui, d'une façon ou d'une autre, ont contribué à la réussite de cette édition 2022. » a-t-il laissé entendre. Par la même occasion, le ministre de la culture n’a pas caché sa satisfaction au sujet de la richesse des réflexions menées autour du thème du colloque scientifique : « Une version 2022 du FIP qui aura vu, en termes de thématique, un débat pertinent et fort à propos de la restitution des biens pillés par les Européens. La lumière que le retour, en terre béninoise, de ces trésors royaux a projetée sur notre pays, a rendu opportun le colloque sur la question. Les échos des débats qui nous sont parvenus et la qualité des interventions enregistrées, illustrent bien la portée universelle du thème quand bien même l'exemple béninois en est, aujourd’hui, la référence emblématique. »  a-t-il témoigné.

Assurance de l’accompagnement du gouvernement pour les éditions à venir

« C’est pourquoi, Je vous convie, chers membres du comité d’organisation, à poser les premiers jalons des préparatifs pour la prochaine édition, assurés qu’à vos côtés, sera présent le gouvernement, à commencer par le ministère du tourisme, de la culture et des arts qui vous apportera soutiens technique et institutionnel. Le Président de la République et son épouse ne manqueront pas d’apporter, non plus, leurs contributions pour qu'enfin tous ensemble, nous travaillions à révéler davantage ce pays qui, une fois encore, exige de nous un effort  de tous les instants. » Telle est l’assurance donnée au Comité d’Organisation du Festival International de Porto-Novo par le Ministre du tourisme, de la culture et des arts.

Clôture FIP 2022 : Charlemagne Yankoty exprime sa reconnaissance à tous les soutiens du FIP 2022

 Dans son adresse à la clôture de la 5ème édition du FIP, le Président du Comité d’Organisation, Charlemagne Yankoty a fait un clin d’œil à tous les soutiens du Festival.  Du Président de la République en passant par le ministère du tourisme, les sponsors, les partenaires, le co-parrain, les artistes, les présidents des différentes commissions, les universitaires, les têtes couronnées et majestés, les membres du comité d’Organisation, le Maire de la Capitale du Bénin a salué la contribution de chacun et de tous pour la réussite de ce festival. Lisez plutôt des extraits de son discours à ce sujet.

 


« …Mes premiers mots de remerciement vont à l’endroit du Chef de l’État, le Président Patrice TALON pour son engagement personnel dans l’organisation de cette 5ème édition. Je ne voudrais pas dévoiler ici toutes les diligences faites par son Excellence, mais je suis très marqué et je prends l’engagement de poursuivre dans la même dynamique pour faire du FIP un évènement culturel exceptionnel à la mesure de ses ambitions d’une part et d’autre part au regard du potentiel culturel et patrimonial dont dispose la ville. (…) Excellence Monsieur le Président de la République, par ma voix, c’est tous les Porto-Noviens qui vous remercient pour tout ce que vous faites pour leur ville et par surcroît pour le seul événement qui les rassemble, le Festival International de Porto-Novo. (…) Je voudrais saisir cette occasion pour remercier toutes les personnes qui se sont investies pour la réussite du colloque international qui a réuni dans notre ville des centaines de personnalités intellectuelles pendant trois jours pour réfléchir sur l’avenir des trésors revenus sur notre territoire après 129 ans de séjour en France.  C’est le moment de remercier tous les artistes qui ont accepté de répondre à l’appel du Comité d’organisation. Nous allons faire mieux les prochaines fois car le village est l’élément populaire et fédérateur. Près de dix mille festivaliers ont participé à toutes les soirées au village. J’adresse mes sincères remerciements au Co-Parrain de cette édition dont le nom a sonné fort pour attirer les artistes. Cher Co-Parrain, soyez remercié pour tout ce que vous faites pour votre pays et en particulier pour votre ville. Pour nous, vous êtes un symbole et Porto-Novo est fier de vous avoir.

Je profite également de l’occasion pour remercier les Chefs d’Arrondissement et les Chefs Quartiers qui ont supervisé ces activités et qui ont rendu possibles ces animations.

Je tiens à remercier très sincèrement le Comité d’Organisation et les différentes commissions qui ont travaillé d’arrache-pied et sans relâche à la réussite de cet événement. J’ai été personnellement impressionné par le travail qu’il y avait à faire. Mais à l’arrivée, je suis honoré et c’est avec fierté que je vous exprime toute ma gratitude et ma reconnaissance devant l’immensité de la tâche que vous avez accomplie.

Aux partenaires du festival qu’on peut maintenant appeler nos partenaires fidèles ; merci de nous avoir accompagné dans l’organisation de cet événement par vos apports de toute sorte. Je remercie au passage tous les sponsors dont les noms sont gravés et figurent sur nos affiches de communications. Plus particulièrement, je voudrais faire une mention spéciale au Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts à travers le Fonds d’Aide à la Culture. La beauté de l’évènement est due à la contribution apportée par le Fonds d’Aide. » Tels sont les propos admiratifs du Président du Comité d’Organisation à l’endroit de tous ceux qui ont contribué à la réussite de la 5ème édition du FIP.

02/11/2019

Reçu en audience à la Cour suprême : Le bureau du Cos-Lépi veut anticiper sur les contentieux électoraux

Le Président Botoko saluant ici les membres
 du bureau de la Cour suprême
Le bureau du Conseil d’Orientation et de Supervision de la liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi) est dans la dynamique d’anticipation des contentieux électoraux dans le cadre du travail d’actualisation  qu’il effectue. En effet, le Président de la Cour Suprême, Ousmane Batoko a reçu le jeudi 31 Octobre 2019 en audience au siège de l’institution à Porto-Novo les trois membres du bureau du Cos-Lépi à savoir le  président, Jérémie Adomahou, la Vice-présidente, Chantal Ahyi et le rapporteur Domitien N’Ouémou. Dans une démarche de réduction des risques de contentieux électoraux, les responsables du Cos-Lépi ont jugé bon de se rapprocher de la Cour Suprême, juridiction chargée de gérer lesdits contentieux pour recueillir les conseils en la matière. « Le Président nous a fait part de beaucoup d’expériences faites par le passé et partagé avec nous les quelques difficultés qu’ils ont connues par le passé notamment au niveau des problèmes des unités administratives, les villages et quartiers de villes, des centres de vote et au niveau quelques fois des listes ; et les contentieux qui sont même en cours ici. » a déclaré le Président du Cos-Lépi à la fin de l’audience. Fort de ces précisions, Jérémie Adomahou et son équipe se sont engagés à «  travailler de sorte à adapter le fichier électoral national aux deux lois qui existent, notamment la loi sur les unités administratives, la 2015-01 et la loi relative à la cartographie électorale, la 2015-02. »


Au-delà, le Président du Cos-Lépi trouve nécessaire d’informer  les populations des villages qui sont créés ou les centres de vote qui sont créés ou supprimés conformément à ces lois. Cela va permettre explique-t-il  à ceux qui étaient dans les centres de vote qui n’existent plus au terme de la loi de connaître les centres de vote proches de leur résidence pour faire leur choix afin de participer pleinement au vote.
A noter que la démarche du bureau du Cos-Lépi est saluée par le Président de la Cour Suprême, Ousmane Batoko. Il les a d’ailleurs félicités pour le travail abattu en si peu de temps.
Fidèle KENOU

21/10/2019

«Le parlement est pour la paix et la réconciliation des béninois » dixit L’He Marcellin AHONOKOUN à propos de la mise en œuvre des conclusions du dialogue politique


L'He Marcellin T. AHONOUKOUN,
Président du groupe parlementaire UP

La 8ème législature est résolument engagée à jouer sa partition dans le processus d’apaisement du climat social et politique enclenché à travers le dialogue politique. C’est le message principal du député Marcellin Tossou Ahonoukoun, invité ce dimanche pour opiner sur le thème « Mise en œuvre  des conclusions du dialogue politique : l’assemblée nationale devant ses responsabilités » sur la chaîne E-Télé. Pour le Président du groupe parlementaire « Union progressiste », le parlement n’a pas d’autre choix que d’aller dans le même sens que celui des conclusions du dialogue politique. Prenant en compte le fait que ce dialogue s’est déroulé en présence de huit partis politiques, il affirme « Nous sommes issus du peuple, nous allons faire la volonté du peuple. » Malgré que la session qui s’ouvre après demain au palais des gouverneurs soit prioritairement budgétaire, l’élu de la cinquième circonscription électorale annonce que le parlement fera en sorte de s’occuper à la fois du budget mais aussi de ces textes aussitôt après le travail du comité de neuf membres.


Elections générales oui, mais pas d’entorse à la constitution
Abordant la question des élections générales, le Président Marcellin Ahonoukoun a insisté sur son application sans pour autant enfreindre aux dispositions de la loi fondamentale du Bénin. Autrement dit, écourter ou révoquer le mandat de l’actuelle législature porteraient entorse à la loi fondamentale. Il s’est voulu formel sur le sujet en faisant remarquer qu’on ne peut porter entorse à la constitution du Bénin au nom des élections générales. Même si, celles-ci sont bénéfiques et font gagner du temps au pays, l’élu UP conseille de faire les choses dans les règles de l’art en laissant les députés informer le peuple de la période propice pour lesdites élections.
Sur la question du statut de l’opposition, d’aucuns sont inquiets du fait que cette loi sera votée par un parlement entièrement acquis à la cause du pouvoir en place et donc de la mouvance.  Interrogé, le Président Marcellin Ahonoukoun rassure que « la loi est faite pour tout le monde et s’impose à tout le monde. Elle est pour le présent et l’avenir. La loi est impersonnelle et n’a d’égard à la qualité de personne. » Pour dissiper les doutes et les inquiétudes, il a précisé que celui qui est de la mouvance aujourd’hui peut se retrouver dans l’opposition demain et vice-versa.
Par ailleurs, l’élu de la commune de Toffo invite les acteurs politiques à prier tous les jours pour éviter que le pouvoir politique se retrouve parterre. « Nous devons veiller à notre démocratie. Organisons-nous pour prendre le pouvoir par les urnes. Faites en sorte qu’il y ait des transitions légalement organisées. Allez à l’assaut des électeurs pour vous élire.» a-t-il martelé. En outre, il a cité l’exemple de la Côte-d’Ivoire pour montrer à quel point, il est dangereux de chercher à prendre le pouvoir par la rue.
Fidèle KENOU (Article publié dans la parution du 21 Octobre du journal l'Evénement Précis)

08/09/2019

Promotion of education in the municipality of Adjarra : ASPED offers school kits for children of poor parents

Family picture at the end of the activity
No more obstacles for the children of parents in difficult situation of the municipality of Adjarra to start the school year 2019-2020. The Association for the Safeguarding and Promotion of Education for Development in short ASPED lifted this obstacle on Saturday, September 7, 2019 at the Wadon Public Primary School. Indeed, thanks to the support of a donor, ASPED has distributed 22 school kits to children of poor parents selected in different public primary schools in the municipality of Adjarra. A salutary action that will allow these children from poor parents to start the new school year 2019-2020 as well as the children of wealthy parents. 

Fabrice METONWAHO, donor's representative
Asked about the origin of the idea, Fabrice METONWAHO, the donor's representative, testifies : "The idea came from the chance I had to study in Sweden with an Indian classmate. He showed me the importance of education in his country through a documentary that we watched together. This documentary allowed me to understand that India started from nothing to become a big country today. And it is education that is at the base. What did India do ? Successive rulers have focused on education from the base to the top. They have invested enough in the school supplies of the children of poor parents, and in their restorations through school canteens. They have developed it so much that India can count itself today among the great nations.’’ He goes on to say, "This is where my friend told me that he also wants to help my country reach this level in education.’’ To the beneficiaries, he advised to work hard during the school year that starts, to continue to benefit from this school support. According to Fabrice METONWAHO, the donor intends to enter in partnership with other donors next year to impact more children in need with these school kits.

Gratitude words of the beneficiaries

School kits
Very affected by the act of generosity, Pauline AÏVO spokeswoman of the parents of the children greeted and thanked the representative of the donor by whom the school kits arrived. She did not fail to thank and bless the donor and the NGO ASPED. For Alice Gnacadja, beneficiary spokesperson, children of poor parents they are could not start this school year without these donations of school kits. That's why she thanked the donor, his representative and the NGO ASPED while promising better results at the end of the school year.
It should be noted that Ngos Rescue People Benin and Exclusive Development intervaining in the same field as ASPED were present at this ceremony. They took the opportunity to provide wise advice to beneficiaries.
Alphonse Houndjènoukon, ASPED Executive Director delivering his speech
Created in 1997 in the municipality of Avrankou, ASPED totalised already twenty two years of existence. According to the explanations of the Executive Director, Alphonse Houndjènoukon, the activities of ASPED are essentially based on : initiation to manual work and small jobs ; environmental education; education on democracy and good governance; human rights and people's education; support for girls' schooling; and financial and technical assistance for parents activities’.

Faithful KENOU