09/10/2017

Dame Chifaou dénonce les agissements du Colonnel Zannou Thyamion de la direction Eaux et forêts de l'Ouémé-Plateau



Le dépôt de vente de produits forestiers  sis  à Porto-Novo au  quartier Adjarra Docodji a été le théâtre d’un soulèvement le samedi 7 octobre dernier. Branchages en  mains hommes et femmes ont manifesté pour disent ils  dénoncer le colonel Zannou, responsable de la direction départementale Ouémé Plateau des Eaux et forêts. Les manifestants   appellent au secours le chef de l’Etat Patrice Talon pour les aider  à se tirer de l’acharnement dont ils sont victimes depuis un moment. Selon dame Idohou Chifaou qui se prononçait en qualité de collaboratrice  du propriétaire du  dit dépôt de vente, le colonel des Eaux et forêts  Zannou lui donne l’insomnie avec sa méthode de travail. En effet, il y a de cela 4 mois, il lui  avait imposé un montant de  300.000 francs cfa juste pour lui viser les papiers de ses marchandises.   Le hic, dans cette affaire, souligne-t-elle, est que les marchandises querellées ne souffrent d’aucune faute étant donné que monsieur Denis Sossoukpoui à qui appartient le dépôt de vente est à jour dans les formalités administratives. La goutte d’eau qui fait déborder le vase et fait l’objet d’un soulèvement, à en croire dame Idohou Chifaou est la tentative de répétition de la même méthode pour lui soutirer des centaines de mille chaque fois que les produits arrivent. En effet, on retient que pour les produits arrivés la semaine surpassée, le colonel a déjà pris une avance de 200.000 francs Cfa sur un montant total de 500.000 f alors que c’est elle-même qui a appelé la direction des eaux et forêts pour signaler qu’elle est en route avec des produits forestiers afin que le service passe viser les papiers conformément à la pratique. Elle renseigne que les éléments des Eaux et forêt qui sont venus sur le dépôt n’ont rien réclamé pour ce travail. Mais curieusement, le colonel Zannou l’appelle peu de temps après pour l’inviter dans son bureau pour lui réclamer le reste, soit un montant de 300.000 francs. Ayant rendu compte à son patron, ce dernier marque son opposition pour la simple raison qu’il est dans les normes pour ce qui est des formalités d’une part et de l’autre, ce n’est pas le colonel qui est passé viser les papiers au dépôt. Ce que la dame lui a reversé. Cette opposition n’est pas du goût du colonel qui aurait envoyé ses éléments ramasser les bois déjà visés qui se trouvent au dépôt. Comme ces derniers ne s’exécutaient pas, le commanditaire lui-même vient sur le terrain. Mais il n’a pas pu convaincre ses collaborateurs de ramasser les bois. L’affaire est soldée par une convocation à dame Chifaou et son patron Sossoukpoui Denis. Elle ajoute que le colonel lui a demandé de poser sa signature au bas d’un document pour la reconnaissance d’un défaut de carte professionnel et elle a refusé. Elle conclut que le soulèvement du samedi dernier répond dans un premier temps à une alerte que les agents viendront ramasser les bois de la dame à 7 heures du matin et de l’autre, c’est pour exprimer leur ras le bol
Après ces déclarations     bouleversantes, nous  nous sommes rendus à la direction pour  vérifier les déclarations.  Il n’y était pas. Nous l’avons joint  au téléphone et le colonel  non seulement a refusé de donner sa version des faits, mais également  il nous menace. Affaire à suivre.


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