Le dépôt de vente
de produits forestiers sis à Porto-Novo au quartier Adjarra Docodji a été le théâtre
d’un soulèvement le samedi 7 octobre dernier. Branchages en mains hommes et femmes ont manifesté pour
disent ils dénoncer le colonel Zannou,
responsable de la direction départementale Ouémé Plateau des Eaux et forêts.
Les manifestants appellent au secours
le chef de l’Etat Patrice Talon pour les aider
à se tirer de l’acharnement dont ils sont victimes depuis un moment.
Selon dame Idohou Chifaou qui se prononçait en qualité de collaboratrice du propriétaire du dit dépôt de vente, le colonel des Eaux et
forêts Zannou lui donne l’insomnie avec
sa méthode de travail. En effet, il y a de cela 4 mois, il lui avait imposé un montant de 300.000 francs cfa juste pour lui viser les
papiers de ses marchandises. Le hic,
dans cette affaire, souligne-t-elle, est que les marchandises querellées ne
souffrent d’aucune faute étant donné que monsieur Denis Sossoukpoui à qui
appartient le dépôt de vente est à jour dans les formalités administratives. La
goutte d’eau qui fait déborder le vase et fait l’objet d’un soulèvement, à en
croire dame Idohou Chifaou est la tentative de répétition de la même méthode
pour lui soutirer des centaines de mille chaque fois que les produits arrivent.
En effet, on retient que pour les produits arrivés la semaine surpassée, le
colonel a déjà pris une avance de 200.000 francs Cfa sur un montant total de
500.000 f alors que c’est elle-même qui a appelé la direction des eaux et
forêts pour signaler qu’elle est en route avec des produits forestiers afin que
le service passe viser les papiers conformément à la pratique. Elle renseigne
que les éléments des Eaux et forêt qui sont venus sur le dépôt n’ont rien
réclamé pour ce travail. Mais curieusement, le colonel Zannou l’appelle peu de
temps après pour l’inviter dans son bureau pour lui réclamer le reste, soit un
montant de 300.000 francs. Ayant rendu compte à son patron, ce dernier marque
son opposition pour la simple raison qu’il est dans les normes pour ce qui est
des formalités d’une part et de l’autre, ce n’est pas le colonel qui est passé
viser les papiers au dépôt. Ce que la dame lui a reversé. Cette opposition
n’est pas du goût du colonel qui aurait envoyé ses éléments ramasser les bois
déjà visés qui se trouvent au dépôt. Comme ces derniers ne s’exécutaient pas,
le commanditaire lui-même vient sur le terrain. Mais il n’a pas pu convaincre
ses collaborateurs de ramasser les bois. L’affaire est soldée par une
convocation à dame Chifaou et son patron Sossoukpoui Denis. Elle ajoute que le
colonel lui a demandé de poser sa signature au bas d’un document pour la reconnaissance
d’un défaut de carte professionnel et elle a refusé. Elle conclut que le
soulèvement du samedi dernier répond dans un premier temps à une alerte que les
agents viendront ramasser les bois de la dame à 7 heures du matin et de
l’autre, c’est pour exprimer leur ras le bol
Après ces
déclarations bouleversantes,
nous nous sommes rendus à la direction
pour vérifier les déclarations. Il n’y était pas. Nous l’avons joint au téléphone et le colonel non seulement a refusé de donner sa version des
faits, mais également il nous menace.
Affaire à suivre.
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