30/10/2017

Témoignage de l’he Ahounoukoun Marcellin Tossou sur le coup d’État du 26 Octobre 1972



Qu’est ce que le 26 Octobre vous rappelle ?

Le 26 Octobre, cela me rappelle ma jeunesse. Parce que j’étais jeune, pas très jeune enfant, j’étais juste en classe de cinquième en ce moment là où il y a eut ce fameux coup d’État applaudi de tous les béninois presque. 
Mais après trois ans, nous avons déchanté. Les militaires qui étaient arrivés avaient des ambitions et cela a été encouragé par tout le peuple parce que le climat politique avant le coup d’État là était tel que tout le monde implorait cela et voulait un changement. 
Le changement étant arrivé, tout le monde a accepté mais après trois ans d’exercice, vous-même vous devez savoir, on a commencé par douter. 
C’est ce qui nous a conduit jusqu’à la conférence nationale où les révolutionnaires n’ont plus été à la hauteur de l’ambition qu’a suscité ce coup d’État là, parce qu’ils étaient présentés comme des sauveurs du peuple. Et pour finir, on les a retrouvés comme les affameurs du peuple. 
On ne pouvait plus payer les salaires, c’était très difficile et Kérékou étant un homme avisé, il a fait un virage à 180° et nous sommes allés à la conférence nationale pour nous retrouvés ici. 
Donc si je dois vous parler de la date du 26 Octobre, c’est l’éveil de conscience. Et l’éveil de conscience a permis à tous les béninois d’être fiers en ce moment là. On se disait, comptons d’abord sur nos propres forces. Quand certains s’échinaient, d’autres se gavaient. Et c’est ce qui a fait qu’on n’a pas réussi et c’est lamentable.
Les coups d’État ont cessé, mais attention, cela a cessé mais les nouveaux maîtres, ils nous ont amené là la conférence nationale pourquoi ? Parce qu’ils avaient la plénitude du pouvoir, ils pouvaient donner à manger à tout ce peuple là. Le peuple a soutenu, c’est le pouvoir le plus soutenu par le peuple au Bénin que je sache. Tout a été accepté. Mais comment se fait il qu’ils n’ont pas pu servir ce peuple alors qu’ils criaient servir le peuple. Ils se sont servis. Cela a deux volets. Ne nous leurrons pas. Sinon, c’était l’occasion pour réussir le décollage économique de ce pays mais les nouveaux maîtres, ils ont commencé par se servir et finalement la récession économique s’est installée. Et pourtant nous pouvons nous suffire. Puisqu’on mettait tout le monde au travail. Il y avait beaucoup de sociétés créées où on remettait à des béninois pour gérer. 
Mais ils n’ont pas géré comme un patrimoine nationale, ils ont géré ça dans leur poche. Et pour finir, l’État était en cessation de paiement alors qu’il avait la plénitude de faire toutes les politiques possibles pour que le peuple puisse vivre mieux. Et c’est ce qui nous a amené à la démocratie où aujourd’hui, il y a la veille citoyenne. Quand nous nous rappelons de ce que le pouvoir a été et aujourd’hui, il y a une nette amélioration. Parce que, c’était une pensée unique et comment se fait il qu’une pensée unique n’a pas pu réussir ? C’est dommage. 

Propos recueillis par F.K

09/10/2017

Dame Chifaou dénonce les agissements du Colonnel Zannou Thyamion de la direction Eaux et forêts de l'Ouémé-Plateau



Le dépôt de vente de produits forestiers  sis  à Porto-Novo au  quartier Adjarra Docodji a été le théâtre d’un soulèvement le samedi 7 octobre dernier. Branchages en  mains hommes et femmes ont manifesté pour disent ils  dénoncer le colonel Zannou, responsable de la direction départementale Ouémé Plateau des Eaux et forêts. Les manifestants   appellent au secours le chef de l’Etat Patrice Talon pour les aider  à se tirer de l’acharnement dont ils sont victimes depuis un moment. Selon dame Idohou Chifaou qui se prononçait en qualité de collaboratrice  du propriétaire du  dit dépôt de vente, le colonel des Eaux et forêts  Zannou lui donne l’insomnie avec sa méthode de travail. En effet, il y a de cela 4 mois, il lui  avait imposé un montant de  300.000 francs cfa juste pour lui viser les papiers de ses marchandises.   Le hic, dans cette affaire, souligne-t-elle, est que les marchandises querellées ne souffrent d’aucune faute étant donné que monsieur Denis Sossoukpoui à qui appartient le dépôt de vente est à jour dans les formalités administratives. La goutte d’eau qui fait déborder le vase et fait l’objet d’un soulèvement, à en croire dame Idohou Chifaou est la tentative de répétition de la même méthode pour lui soutirer des centaines de mille chaque fois que les produits arrivent. En effet, on retient que pour les produits arrivés la semaine surpassée, le colonel a déjà pris une avance de 200.000 francs Cfa sur un montant total de 500.000 f alors que c’est elle-même qui a appelé la direction des eaux et forêts pour signaler qu’elle est en route avec des produits forestiers afin que le service passe viser les papiers conformément à la pratique. Elle renseigne que les éléments des Eaux et forêt qui sont venus sur le dépôt n’ont rien réclamé pour ce travail. Mais curieusement, le colonel Zannou l’appelle peu de temps après pour l’inviter dans son bureau pour lui réclamer le reste, soit un montant de 300.000 francs. Ayant rendu compte à son patron, ce dernier marque son opposition pour la simple raison qu’il est dans les normes pour ce qui est des formalités d’une part et de l’autre, ce n’est pas le colonel qui est passé viser les papiers au dépôt. Ce que la dame lui a reversé. Cette opposition n’est pas du goût du colonel qui aurait envoyé ses éléments ramasser les bois déjà visés qui se trouvent au dépôt. Comme ces derniers ne s’exécutaient pas, le commanditaire lui-même vient sur le terrain. Mais il n’a pas pu convaincre ses collaborateurs de ramasser les bois. L’affaire est soldée par une convocation à dame Chifaou et son patron Sossoukpoui Denis. Elle ajoute que le colonel lui a demandé de poser sa signature au bas d’un document pour la reconnaissance d’un défaut de carte professionnel et elle a refusé. Elle conclut que le soulèvement du samedi dernier répond dans un premier temps à une alerte que les agents viendront ramasser les bois de la dame à 7 heures du matin et de l’autre, c’est pour exprimer leur ras le bol
Après ces déclarations     bouleversantes, nous  nous sommes rendus à la direction pour  vérifier les déclarations.  Il n’y était pas. Nous l’avons joint  au téléphone et le colonel  non seulement a refusé de donner sa version des faits, mais également  il nous menace. Affaire à suivre.


04/10/2017

Le Prophète Everest Nnamani et ses fidèles remercient le Seigneur après un mois de jeûne et prière au Ministère Ambassade de l'Esprit et de Vie



Le Ministère Ambassade de l’Esprit et de Vie (MAEV) a fini ses trente jours de jeûne et prières par une messe d’action de grâce à l’Eternel et une fête d’agapé. C’était le dimanche 1er Octobre 2017 à l’auditorium du ministère à Tokpota (Porto-Novo). Des prophéties sont dites par le Prophète Everest Nnamani et les deux mystères de la famille sont aussi développés.

Prophète Everest Nnamani, Fondateur de MAEV
Il faut noter que les trente jours de jeûne et prière sont riches en enseignement et bénédictions. Le thème principal du jeûne est : « Ton temps est arrivé ». Les sous thèmes développés sont : la faveur de Dieu, la foi, la famille. En outre le prophète a prophétiquement déclaré le mois de Septembre, le mois d’accouchement. Aussi les fidèles ont eu à expérimenter des temps d’accouchement de tout ce qu’il transporte et qui est déjà en existence dans le monde spirituel. Le concept d’accouchement est propre au Ministère Ambassade de l’Esprit et de Vie et conforme à plusieurs versets bibliques selon lesquels, nul n’est venu sur terre vide (1Timothée 6V20 ; 2 Timothée1V14). Ainsi, chacun transporte des grâces, des dons, des valeurs, des talents, des qualités, des idées d’entreprise qui ne peuvent s’éclore qu’à travers le travail et l’accouchement. Et ce n’est pas par hasard que le mois de Septembre est choisi pour le jeûne, la prière et l’accouchement. Le Prophète Everest Nnamani a enseigné à ses fidèles qu’aucune femme ne fait neuf (9) mois de grossesse sans accoucher. De même, aucune femme n’accouche en souriant, il faut qu’elle passe au travail dans la souffrance et la douleur. Ce qui est heureux, c’est qu’après l’accouchement, la femme affiche une grande joie pour avoir mis au monde un fils. De même, toute personne qui s’adonne au travail d’accouchement des choses qu’il transporte naturellement connaît une grande joie aussitôt après avoir accouché ses voitures, ses maisons, ses dons, ses talents, son argent, ses visas, ses partenaires, etc.
Le dimanche 1er Octobre 2017, jour de l’action de grâce est rempli de prophéties et de grâces. Tout d’abord, le Prophète a révélé au peuple de Dieu la pensée de Dieu pour le mois d’Octobre 2017. Ce mois est prophétiquement déclaré le mois des témoignages. Le ministère de la prophétie a également opéré dans toutes les dimensions au cours du culte d’actions de grâce. Le Prophète a révélé à une dame que son mari trouve assez d’argent, mais mystérieusement ce dernier n’arrive pas à accomplir les choses qu’il est supposé réaliser avec ces importantes sommes qui lui passent par la main. Ce que la femme a aussitôt confirmé. Une autre prophétie concerne un couple. A ce couple, le prophète a clairement révélé qu’ils ont l’habitude de traiter quelqu’un de sorcier dans leur famille. Il leur a aussi révélé que les choses sont trop dures pour l’homme actuellement. Ces deux prophéties sont aussi confirmées par l’homme et sa femme. Précisons que, tout ce qui mérite d’être corrigé spirituellement à travers la prière à propos de ces prophéties l’a été spontanément. La dernière partie d’un enseignement sur la famille a été développée par le prophète au cours du culte d’actions de grâce.

Les deux grands mystères de la famille

Il s’agit du mystère du nom et du mystère du sang. Le Prophète a expliqué qu’une famille est identifiée à travers son Nom et son Sang. Une personne née d’une famille hérite d’elle un Nom et son Sang. De la même manière il hérite tout ce qui se passe mal dans cette famille comme : la pauvreté, la malédiction, la mort prématurée, l’échec, le divorce, la polygamie, etc. Toutefois, la grâce de Dieu pour le monde s’est démontré par l’envoi sur la terre de son fils Jésus-Christ. Ainsi toute personne qui accepte Jésus-Christ comme son Seigneur et Sauveur acquiert une nouvelle famille, la famille céleste. Ceci s’est opéré par le Nom Jésus-Christ et le Sang qu’il a versé sur la croix. Désormais membre d’une nouvelle famille plus excellente, la famille céleste, tout enfant de Dieu n’a plus le droit d’expérimenter les événements malheureux de sa famille terrestre. Au contraire, ses témoignes doivent révéler la nouvelle famille céleste dont il est désormais membre. Pour ce faire, le Prophète a conseillé à ses fidèles, qu’après la conversion, le Chrétien doit s’adonner au traitement au cas par cas des problèmes qu’il est conscient de l’existence dans sa famille terrestre. Ce traitement se fait avec les versets bibliques appropriés à chaque problème à travers la confession dans un jeûne de trois  à sept jours.
Pour finir le prophète a donné en quatre points, les codes à appliquer pour maintenir sa place dans la famille céleste. Le premier point est extrait de 1 Pierre 1 :18. Il exhorte le chrétien a toujours marché dans la mentalité et la conscience qu’il n’est plus de la famille terrestre (Sache-le). Le second point consiste à confronter la manifestation des mensonges du diable venant de la famille terrestre par la parole de foi. Le troisième point invite à s’accorder avec son Prophète. Et le quatrième point encourage le chrétien à ne jamais se déshabiller (enlever) du bouclier de la foi.
Fidèle KENOU