31/12/2010

Le discours du Président de la République sur l'état de la Nation

        Nous nous faisons le devoir d'informer nos lecteurs, c'est pour cette raison que sans ménager aucun effort, nous mettons à votre disposition l'intégralité du discours du Chef de l'Etat son excellence le Docteur Thomas Boni Yayi. Ce discours a été présenté devant les députés, les présidents des institutions, les corps diplomatiques, les têtes couronnées etc. hier à l'hémicycle dans la capitale de notre pays.



REPUBLIQUE DU BENIN
PRESIDENCE  DE  LA  REPUBLIQUE
Porto-Novo, le 30 décembre 2010
• Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
• Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle,
• Monsieur le Président de la Cour Suprême,
• Monsieur le Président de la Haute Cour de Justice,
• Monsieur le Président du Conseil Economique et Social,
• Monsieur le Président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication,
• Monsieur le Médiateur de la République,
• Madame le Grand Chancelier de l’Ordre National du Bénin,
• Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
• Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs de mission diplomatique et consulaire et les Représentants des Organisations Internationales,
• Honorables Députés,
• Mesdames et Messieurs les Sages et Notables de la ville de Porto-Novo,
• Mesdames et Messieurs les responsables des confessions religieuses,
• Mesdames et Messieurs,
L’obligation constitutionnelle à laquelle je me soumets en vous adressant, ce jour 30 décembre 2010, mon message sur l’état de la nation s’inscrit dans un contexte particulier caractérisé notamment par le cinquantenaire de l’indépendance de notre cher pays mieux par le vingtième anniversaire de la Constitution du 11 décembre 1990 et mieux encore, par la fin prochaine du mandat que le peuple béninois m’a confié à la tête de notre Etat.
Je rends grâce à notre Créateur pour les multiples bénédictions dont il ne cesse de combler notre chère nation.
Nombre d’observateurs avertis de l’actualité politique nationale et du fonctionnement de notre démocratie reconnaissent que l’événement qui réunit à l’hémicycle chaque année les élus du peuple et le Chef du Gouvernement est devenu maintenant une tradition. Il est attendu légitimement par nos populations qui veulent s’enquérir du chemin parcouru dans notre quête de bien-être, de paix, de liberté, d’épanouissement individuel et collectif.
C’est donc avec enthousiasme et foi que je me présente, pour la cinquième fois, devant votre auguste Assemblée pour soumettre à votre attention l’état de la Nation au titre de l’année qui s’achève.
Je voudrais vous exprimer ma gratitude pour votre accueil chaleureux et fraternel et saluer la présence très remarquée parmi nous de l’ensemble des Présidents et Hauts Responsables des Institutions de la République, des notables et sages de la ville de Porto-Novo ainsi que des représentants des confessions religieuses.
Je voudrais également remercier les chefs de mission diplomatique et consulaire ainsi que les représentants des Organisations Internationales pour leur présence à cette cérémonie solennelle.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables Députés,
Mesdames et Messieurs,
La construction d’un Etat de droit se renforce inexorablement dans notre pays. L’année 2010 a été marquée, comme les années précédentes, par un fonctionnement harmonieux de toutes les institutions de la République. Chacune d’elles a joué son rôle dans le respect des prérogatives et des compétences qui lui sont dévolues par la Constitution du 11 décembre 1990, à travers des débats contradictoires même si parfois une certaine effervescence a été observée à des moments et que je considère plutôt comme des manifestations de la vitalité de tout système démocratique. La liberté d’expression et d’action permet en effet à chaque citoyen de participer activement, et à sa manière, au débat national sur la gestion des affaires publiques. Dans le respect de cette logique de tolérance, de dialogue et de recherche de consensus, mon gouvernement a engagé des actions visant le renforcement de notre système démocratique. C’est dans ce cadre qu’une commission composée des juristes de haut niveau a procédé à la relecture de notre Constitution et proposé des amendements qui sont soumis à l’étude de la Représentation Nationale. C’est également dans le souci de corriger les faiblesses de notre système électoral que mon Gouvernement a également mis en place une autre commission de juristes indépendants en vue de réformer totalement et dans une approche participative la Commission Electorale Nationale Autonome. S’inscrit aussi dans cette rubrique le projet de loi portant nouveau découpage territorial que mon Gouvernement a soumis à votre auguste assemblée dans le souci de rapprocher davantage l’administration de l’administré en vue de renforcer l’exercice de la démocratie à la base.
L’assainissement de notre système électoral, l’un des piliers essentiels de la démocratie, a été une préoccupation majeure du Gouvernement. En effet, vous le savez, la consolidation de la démocratie suppose notamment la régularité des consultations électorales. Mais quel sens donnerait-on à nos élections si elles portent en elles les germes de la contestation et des perturbations sociales ? Quel sens donnerait-on à notre démocratie si chaque élection constitue un risque de fragilisation des acquis démocratiques et de retard de la marche vers le progrès ?
C’est la raison pour laquelle le Gouvernement, dans sa mission de garant de la paix sociale, a joué un rôle de facilitateur avec l’appui des partenaires techniques et financiers, de la société civile, des autres forces vives de la Nation et des Institutions de la République, et est en train de faire élaborer la Liste Electorale Permanente Informatisée sur la base des différentes lois votées par notre institution parlementaire. Aujourd’hui, le processus suit son cours et toutes les aires opérationnelles sont déjà prises en compte en dépit des contingences liées aux intempéries et à la réticence de certains acteurs. Je saisis l’occasion pour encourager nos compatriotes à contribuer à l’aboutissement heureux de ce processus. C’est un devoir citoyen. Je n’aurai de cesse de répéter que le prix de la paix passe par la transparence des scrutins dont la liste électorale constitue l’un des éléments majeurs.
Outre cet avantage, nous le dirons jamais assez, la LEPI est véritablement un outil de développement à buts multiples. C’est le lieu de renouveler, au nom de la Nation, toute notre gratitude à tous les Partenaires Techniques et Financiers qui ne cessent de s’investir, voire se sacrifier pour apporter leur soutien multiforme à cet instrument vecteur de paix, de meilleure gouvernance, de développement et de prospérité. Qu’ils soient notre porte-parole auprès de leurs Institutions et Gouvernements respectifs.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables Députés,
Mesdames et Messieurs,
Les fondements de notre système démocratique doivent être consolidés par un système juridique et judiciaire qui garantit les droits fondamentaux de l’homme, les libertés publiques et la dignité humaine. A cet égard, mon gouvernement a mis l’accent sur le renforcement des capacités des cours et tribunaux par la construction et la réhabilitation d’infrastructures ainsi que la mise à disposition de personnels compétents. Je me réjouis à ce titre de l’achèvement des travaux de réhabilitation des tribunaux de première instance de Cotonou, de Natitingou et de Kandi, commencés en 2009, de même que de l’achèvement des nouveaux bâtiments des Cours d’Appel de Cotonou et de Parakou.

Des travaux de construction des sièges de six nouveaux tribunaux de première instance sont actuellement en cours à Djougou, Aplahoué, Abomey-Calavi, Allada, Savalou et Pobè et seront achevés en 2011. Il en est de même du siège de la Cour d’Appel d’Abomey. En outre, les tribunaux de conciliation de quatorze Communes des départements du Mono, du Couffo, de l’Atacora et de la Donga disposent désormais de salles d’audience et de bureaux adéquats. Toutes ces réalisations ont été possibles grâce à l’appui de nos partenaires du secteur.
Par ailleurs, le réseau juridictionnel amorce progressivement son extension, en application de la loi du 27 août 2002 portant organisation judiciaire en République du Bénin, avec la mise en service d’un neuvième Tribunal de première instance à Abomey-Calavi et des Cours d’Appel d’Abomey et de Parakou. Ainsi, sur les 28 tribunaux de première instance prévus par la loi portant organisation judiciaire, notre pays en comptera 14 en 2011, à l’achèvement des travaux en cours, ce qui permettra de rapprocher la justice des justiciables.
Tous ces efforts concourent à la consolidation de l’Etat de droit dans notre pays, car il n’y a pas de démocratie sans un Etat de droit et il n’y a pas d’Etat de droit sans une justice crédible, fiable, vertueuse et accessible à tous.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables Députés,
Mesdames et Messieurs,
La modernisation de l’Administration judiciaire ne saurait occulter les autres pans de l’Administration publique qui doit répondre aux exigences d’une gouvernance administrative orientée vers des résultats compatibles avec les besoins des usagers. C’est pourquoi, mon gouvernement a mis en place une série de réformes pour une plus grande efficacité de l’Administration publique, afin qu’elle demeure au service de l’intérêt général et de la promotion du secteur privé. Ces actions de réforme visent :
• une meilleure articulation des ressources et des missions de l’Etat, à travers la rationalisation et la stabilisation des structures et de l’organisation administrative ;
• la suppression des lourdeurs et la lenteur qui caractérisent le fonctionnement des services publics par la simplification des procédures ;
• la promotion des valeurs de travail, de performance, d’éthique, d’obligation de résultat et de compte rendu ;
• la promotion d’une nouvelle culture administrative apolitique en vue d’en faire un véritable vecteur de développement.
Le Gouvernement a poursuivi au cours de l’année 2010 l’assainissement des finances publiques. L’évolution des prix à la consommation a été contenue dans la limite des 3 % préconisé par l’UEMOA et le taux d’inflation est estimé à 1,8 % en novembre 2010.
Cette maîtrise de l’inflation provenant notamment de l’amélioration de la production vivrière a permis de sauvegarder le pouvoir d’achat des ménages. En ce qui concerne la dette publique, le taux d’endettement est estimé à 30 % contre une norme communautaire UEMOA de 70 %.
L’Etat s’est également employé à éponger la totalité des arriérés de paiement depuis 2006 et les efforts ont été maintenus pour éviter de nouveaux arriérés
La politique de restructuration économique mise en œuvre depuis avril 2006, s’est également poursuivie à travers les réformes structurelles, l’assainissement du cadre macroéconomique et le maintien de sa stabilité ainsi que la promotion des investissements.
Ainsi, au titre de la mise en concession du réseau des chemins de fer Bénin-Niger, en relation avec le Niger, dont l’option a été engagée depuis 2005, les dispositions sont en cours en vue de la signature imminente de la convention de concession de la gestion et de l’exploitation du réseau ferroviaire qui sera accompagnée d’une révision des accords, protocoles et conventions entre le Bénin et le Niger relatifs à l’Organisation Commune Bénin Niger des Chemins de Fer et des transports. Par ailleurs, l’ouverture du capital de Bénin Télécoms SA dans le cadre de la politique de libéralisation du secteur des télécommunications, est amorcée. Le désengagement de l’Etat du capital de la Société des Ciments d’Onigbolo (SCO) a été conduit à terme et le locataire gérant a repris les 51% d’actions précédemment détenues par le Bénin
S’agissant de la promotion des investissements et du renforcement du dispositif de suivi-évaluation, il a été procédé à l’assainissement du Programme d’Investissements Publics, à travers la rationalisation des projets et programmes du portefeuille actif de l’Etat pour en faire un véritable moteur de développement et non plus un complément du budget de fonctionnement.
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables Députés,
Mesdames et Messieurs
L’année 2010 a été marquée par les répercussions de la crise économique et financière mondiale, venue perturber la reprise économique amorcée en 2006. Le taux de croissance économique, qui s’établit en 2009 et en 2010 autour de 3%, marque une rupture avec le niveau de 5% atteint en 2008. Actuellement, les finances publiques s’en trouvent affectées au point que le budget général de l’état exercice 2011 est élaboré en baisse par rapport à l’année 2010.
Notre pays a été, par ailleurs, secoué par le phénomène de placement illégal de fonds, dit « affaire ICC Services et Consorts ». C’est le lieu de déplorer ce phénomène qui a mis à rude épreuve nos compatriotes spoliés de leurs biens et de leurs richesses et de dénoncer aussi ceux qui se sont laissés abuser par ces marchands d’illusions. La réponse de mon gouvernement face à ce phénomène qui traduit la perte des repères et de valeurs de nos compatriotes, a été de mettre aux arrêts les personnes indélicates, de saisir les numéraires et biens illégalement acquis, de recenser les structures mises en cause ainsi que les déposants et de superviser le processus de remboursement progressif déjà engagé par certaines structures illégales. Il est à souligner que toutes ces actions ont été menées par l’Etat dans son rôle de facilitateur et mon Gouvernement veillera à ce que les fonds illégalement pris soient restitués aux déposants sans recourir aux ressources publiques. Le dossier est depuis lors pris en charge par la Justice.
Dans le secteur agricole, la situation s’est améliorée. Comme la vision de mon gouvernement est de faire du Bénin à l’horizon 2025, une puissance agricole dynamique et compétitive, les actions conduites dans ce secteur en 2010 concernent la recherche, la production de semences améliorées, l’approvisionnement en intrants, la maîtrise de l’eau, la mécanisation, la conservation, la transformation et le stockage des produits agricoles, la mise aux normes de qualité et de conditionnement, l’organisation des producteurs, la commercialisation, la concertation entre acteurs.
La filière coton, compte tenu de son importance pour l’économie béninoise, continue de bénéficier d’une attention particulière pour sa relance. L’accent est mis sur la réorganisation des organisations des producteurs afin d’y restaurer la qualité de la gouvernance et la confiance, à travers la création de coopératives villageoises de producteurs de coton et le renforcement du dispositif d’encadrement des producteurs. Ces actions ont induit un engouement des producteurs qui s’est traduit par une superficie emblavée de 181 870 hectares pour la campagne agricole 2010-2011, soit une augmentation de 24% par rapport à la campagne précédente.
 Parallèlement, les principales autres filières prioritaires ont bénéficié d’appuis appréciables, notamment le riz NERICA, les plantations villageoises de palmier à huile, l’ananas, l’anacarde et les cultures maraîchères.
De même, la constitution de stock tampon et la  distribution rapprochée de céréales à travers notre Office National d’Appui à la Sécurité Alimentaire (ONASA) a permis de soulager les populations et de passer une soudure relativement apaisée en 2010.
Malheureusement, les changements climatiques sont  venus compromettre les bons rendements escomptés dans le domaine des produits vivriers où des milliers d’hectares ont été dévastés par les inondations. Néanmoins, le stock existant permet de satisfaire les besoins de consommation courante.
A vrai dire, l’enjeu pour les années à venir est de promouvoir les petites unités de transformation et de conservation dans toutes nos localités afin de donner plus de valeur ajoutée, d’emplois et de revenus à nos producteurs.
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables Députés,
Mesdames et Messieurs,
Les efforts de développement sont également soutenus par les infrastructures de communication et d’information. L’information joue en effet un rôle important et participe à la consolidation de la démocratie. Or, pendant longtemps, nos efforts sont restés insuffisants dans le processus de mise à disposition du peuple, d’une radiodiffusion et d’une télévision nationales auxquelles s’identifient nos compatriotes où qu’ils se trouvent et qui les informent des questions touchant à leur identité et à leur devenir, une radiodiffusion et une télévision nationales qui servent de ciment à l’unité nationale.
C’est à cet effet qu’un vaste programme radiophonique et télévisuel intégral du territoire a été conçu et mis en œuvre. Aujourd’hui, le taux de couverture radiophonique et télévisuelle du territoire est passé à de 40 % à 95%. De même, les programmes de la radiodiffusion et de la télévision sont désormais sur satellite et sont reçus depuis octobre 2010 en Afrique, en Europe, au Moyen-Orient et en Océanie, et depuis  le 16 décembre 2010 aux Etats-Unis d’Amérique, au Canada, en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Par ailleurs, pour faire du Bénin le quartier numérique de l’Afrique, mon Gouvernement met en œuvre le projet e-Bénin, pour servir de socle à la politique gouvernementale d’appropriation par les populations des technologies de l’information et de la communication.
Les infrastructures de transport jouent également un rôle important dans le processus de développement économique et social. A cet égard, la politique des transports tient compte de la position et de la vocation du Bénin comme pays de transit. Ainsi, au titre de la modernisation du réseau routier, le Gouvernement a poursuivi l’extension du réseau bitumé par l’exécution de grands chantiers routiers qui ont nécessité la mobilisation d’un financement d’environ 267 milliards de francs CFA dont 56 milliards du budget national et 211 milliards de francs CFA de contribution extérieure pour un linéaire de 562 km.
Dans le cadre de la sauvegarde des investissements routiers, des travaux d’entretien ont été entrepris sur plusieurs axes, notamment 929 km de route bitumée et environ 4200 km de route en terre, pour un coût total de 49 milliards de francs CFA entièrement engagé sur les ressources du Fonds Routier.
A ces différentes actions, il faut ajouter les travaux de construction et de réhabilitation de pistes rurales pour un linéaire de 583 km répartis dans plusieurs communes à travers tout le territoire national.
En ce qui concerne le sous-secteur transport aérien, les actions menées dans le cadre de la stratégie de développement de ce secteur s’inscrivent dans le programme de modernisation, de renforcement et de développement du secteur aérien, en particulier la réhabilitation et le développement des infrastructures et des installations terminales de la plate-forme aéroportuaire de Cotonou. Les travaux de construction du nouvel aéroport de Tourou se poursuivent. Pour ce qui est de l’aéroport de Tigninti à Natitingou, l’étude réalisée par l’ASECNA est achevée et la recherche de financement doit être engagée incessamment.
Dans la chaîne des transports, le rôle du transport maritime dans l’économie de notre pays n’est plus à démontrer. Les grands projets de réforme en cours dans le domaine portuaire découlent de la vision de développement du Bénin et des orientations stratégiques du gouvernement. L’aboutissement de ces projets permettra dans les prochains mois de renforcer la compétitivité du port de Cotonou et de le repositionner dans la sous-région comme une plate-forme stratégique de transit, d’accroître de façon significative le volume d’activités, de sécuriser les opérations portuaires et de conforter le port de Cotonou dans son rôle de « poumon de l’économie nationale ».
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Bien que la question énergétique se pose avec gravité à tous les pays de la sous-région, je voudrais solliciter l’indulgence des béninoises et des béninois pour tous les désagréments subis quotidiennement. La réduction de la dépendance énergétique de notre pays, l’offre d’énergie en qualité et à moindre coût demeurent des priorités pour mon gouvernement en vue de faire du Bénin à l’horizon 2015, un pays qui exploite ses ressources énergétiques et en eau de manière durable, afin qu’elles contribuent au développement socio-économique pour le bien-être des populations.
Dans ce cadre, pour juguler les déficits énergétiques avec ses conséquences de coupures répétées, mon gouvernement a engagé la construction de la centrale thermique de 80 mégawatts de Maria-Gléta. Elle sera achevée et mise en service au cours du premier trimestre de l’année 2011. Mieux, mon gouvernement a décidé de transformer cette turbine à gaz en une centrale à cycle combiné qui permettra d’augmenter sa capacité à 110 mégawatts.
En accord avec la politique sous-régionale de l’hydro-électricité, l’instruction du projet d’aménagement hydro-électrique d’Adjarala s’est poursuivie avec l’accord en 2010 des partenaires pour financer ledit projet d’une puissance totale de 147 mégawatts. Par ailleurs, mon gouvernement a ouvert le secteur de la production d’énergie électrique aux investissements privés et vient d’autoriser la construction d’une nouvelle centrale d’au moins 50 mégawatts sur le même site. Il en est de même de la première centrale solaire au Bénin de 5 mégawatts concédée à une entreprise privée et qui sera construite à Kandi.
Dans le domaine du transport de l’énergie électrique, l’interconnexion Nord/Togo –Nord/Bénin, d’un coût de plus de 22 milliards FCFA, s’est achevée le 26 juin 2010.
Dans le sous-secteur de l’eau, plusieurs points d’eau dont des forages équipés de pompes, des adductions d’eau villageoises ont été réalisés et d’anciens forages réhabilités dans nos communes. En 2010, mon gouvernement atteindra 1572 équivalents points d’eau dans tous les départements de notre pays. En zone urbaine, le taux de desserte a connu en 2010 un accroissement et est passé de 57% en 2009 à 59 % en 2010.
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables Députés,
Mesdames et Messieurs,
Le développement d’une nation tient aussi et pour une grande part de la qualité de ses ressources humaines. A ce titre, mon gouvernement s’est employé à œuvrer à accroître la participation des jeunes et des femmes à la création de la richesse nationale à travers des programmes permettant de leur assurer un revenu minimum.
Ainsi, dans le cadre de la prise en charge et de l’accompagnement des demandeurs d’emploi en vue de leur insertion dans la vie active, le Gouvernement a consenti des moyens de plus en plus importants à l’Agence Nationale pour l’Emploi en vue de satisfaire la demande croissante d’emplois et de permettre à cette structure d’être plus proche des populations dans les 77 communes de notre pays. Aujourd’hui, ces efforts ont permis de former à la création d’entreprise, 3.685 jeunes et femmes aptes à créer des activités génératrices de revenus et d’emplois. Dans le cadre du soutien aux initiatives des jeunes, 1.177 microprojets ont été financés au cours de l’année 2010 pour un montant de 454 millions de francs CFA au profit de 2.036 bénéficiaires dont 1.984 femmes.
Par ailleurs, au titre du crédit relais et du renforcement des capacités financières des institutions de microfinance, d’une part, et du financement des activités agricoles en milieu rural d’autre part, 52 institutions de microfinance ont été refinancées pour un montant de neuf milliards de FCFA. Au titre du programme de micro crédits aux plus pauvres, environ 728 000 bénéficiaires ont été concernés pour un montant cumulé de 38,5 milliards FCFA.
Dans le domaine de l’éducation, mon gouvernement s’emploie à améliorer l’accès à l’enseignement ainsi que les conditions de vie et de travail des enseignants. Ainsi, au niveau de l’enseignement primaire, le Gouvernement a entrepris de recruter 4.500 nouveaux enseignants de la maternelle et du primaire pour renforcer le système éducatif.
S’agissant des infrastructures, de nouvelles salles de classe sont construites sur le financement de plusieurs programmes et le matériel didactique mis progressivement à la disposition de toutes les écoles y compris celles du secteur privé.
Dans le sous-secteur de l’enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle, je voudrais souligner :
• l’équipement et la mise en service du lycée technique agricole de Parakou ;
• la réception et l’équipement du lycée industriel de Porto-Novo ;
• la mise en service du centre de métiers de Covè ;
• la généralisation de la mesure d’exonération des frais de scolarité des filles des classes de 6ème et 5ème sur toute l’étendue du territoire national, pour un coût global de près d’un milliard de FCFA.
Au niveau de l’enseignement supérieur, des efforts sont réalisés pour la diversification des offres de formation, le désengorgement des universités nationales, le renforcement des infrastructures académiques, pédagogiques et l’amélioration des conditions de travail et de vie des enseignants du supérieur. Ces efforts se sont traduits notamment par :
• l’ouverture et le démarrage des activités académiques de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines de l’Université de Parakou dès la rentrée 2010-2011 ;
• la signature du décret n°2010-024 du 15 février 2010 portant statuts particuliers des corps des personnels enseignants des Universités nationales du Bénin ;
• l’installation d’une tente de 1200 places pour servir d’amphithéâtre à l’Université d’Abomey-Calavi.
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables Députés,
Mesdames et Messieurs,
Les industries culturelle, artisanale et touristique participent au renforcement de la vitalité et à l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale. C’est aussi pour cette raison que mon Gouvernement y accorde une attention soutenue. Dans le domaine de la culture, d’importantes activités ont été réalisées pour la valorisation de notre patrimoine, au nombre desquelles la réhabilitation de certains palais royaux et l’organisation de plusieurs manifestations culturelles. Dans le secteur de l’artisanat, qui emploie 13% de la population active et contribue pour 12% au PIB, mon gouvernement a poursuivi la mise en œuvre du projet de Développement du Secteur de l’Artisanat au Bénin en liaison avec la BOAD pour renforcer les capacités des artisans et faciliter leur accès au financement en augmentant leur ligne de crédit par le budget national au titre du PIP 2010 à hauteur d’un milliard de francs CFA.
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables Députés,
Mesdames et Messieurs,
Au cours de l’année 2010, notre pays a connu des inondations d’une ampleur exceptionnelle qui ont provoqué de nombreux dégâts matériels et des pertes en vies humaines. Avec l’aide de la communauté internationale, de bonnes volontés et des ressources internes, le Gouvernement a pu soulager les victimes avec des dons en médicaments, en matériaux de construction, vivres, moustiquaires imprégnées et effets vestimentaires et de couchage.
C’est le lieu, pour moi, d’exprimer toute ma reconnaissance à l’ensemble de nos partenaires qui ont répondu spontanément à notre appel et à toutes les bonnes volontés dans cette situation de sinistre.
La solidarité nationale se traduit aussi à travers l’accès aux services sociaux de base moins onéreux pour les plus défavorisés. A cet effet, pour renforcer la couverture sanitaire nationale et améliorer la qualité des services, le Gouvernement, avec l’appui de nos partenaires, a poursuivi son programme de construction, de réhabilitation et d’équipement de diverses formations sanitaires dont les zones sanitaires et les centres hospitaliers départementaux. Ainsi, trois nouveaux hôpitaux de zone verront le jour à Covè, Djidja et Djougou, avec le lancement récent des travaux de construction. Dans la même rubrique, un hôpital de cent lits construit à Parakou, fruit de la coopération sino-béninoise vient d’être érigé en hôpital d’instruction des armées.
Dans le contexte actuel de décentralisation/ déconcentration, le développement de notre pays doit être perçu et pensé dans sa dimension spatiale. C’est pourquoi mon Gouvernement s’efforce de parvenir à une communalisation intégrale en vue de donner à l’ensemble de nos populations l’opportunité de participer à la prise de décision pour le développement local. Dans ce sens, le transfert des compétences et des ressources aux communes sera poursuivi et renforcé en 2011.
Mon gouvernement est conscient du fait que le développement tant souhaité de notre nation ne sera effectif que si les communes sont davantage renforcées par des infrastructures et des équipements collectifs pouvant leur permettre de promouvoir l’économie locale d’où elles tireront des avantages subséquents.
A ce titre, les travaux d’assainissement, d’urbanisation et d’habitat tiennent une bonne place. Ainsi, dans plusieurs villes, des voies ont été pavées, rechargées, assainies et des collecteurs ont été construits. Dans le même registre, mon Gouvernement va poursuivre son programme de 10.000 logements économiques en cours d’exécution, pour la première phase, dans les villes de Porto-Novo, Abomey-Calavi, Lokossa et Parakou. De même, le projet de protection de la côte après le règlement des difficultés qui empêchaient le démarrage des travaux va entrer dans sa phase active avec la construction des épis à l’Est de Siafato.
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables Députés,
Distingués invités,
Toutes ces actions entreprises ici et là dans divers domaines ne peuvent prospérer sans un climat de paix et de tranquillité publique. La sécurité publique est une condition indispensable au développement. Les actions menées en 2010 ont porté entre autres, sur le renforcement des actions de lutte contre la criminalité, le grand banditisme, le trafic de drogue et le renforcement des capacités opérationnelles des unités de défense et de sécurité.
Dans le domaine particulier de la lutte contre la criminalité et le grand banditisme, les forces de défense et de sécurité ont assuré une présence permanente et dissuasive sous forme de patrouilles de surveillance et d’intervention sur les axes routiers du territoire national et dans nos villes et campagnes. L’effectif des forces de police et de gendarmerie a été renforcé avec le recrutement d’environ 2000 agents.
S’agissant de la lutte contre le trafic des drogues et de la vente illicite des médicaments de la rue, des actions de sensibilisation et de lutte sont menées en permanence sur toute l’étendue du territoire national.
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables Députés,
Mesdames et Messieurs,
Notre pays est reconnu comme un pays de paix et il est impérieux pour nous d’entretenir cette paix pour mériter cette réputation qui nous honore au sein de la communauté internationale. Face aux défis de la mondialisation et dans un contexte international marqué par la dynamique des grands regroupements régionaux, notre pays est demeuré attaché à sa politique de bon voisinage et d’intégration régionale axée sur la paix et le développement économique.
Dans cette perspective, j’ai effectué au cours de l’année 2010, des visites d’amitié et de travail au Niger, dans le cadre de l’examen des problèmes liés au transit des marchandises à destination de ce pays, au Nigeria pour le renforcement de la coopération bilatérale, et successivement au Togo, au Gabon, au Burkina-Faso, au Mali, en République Centrafricaine, au Sénégal et au Congo Brazzaville dans le cadre du renforcement des relations politiques entre le Bénin et ces pays frères. Je me suis également rendu à Kigali, au Rwanda, où j’ai conduit la délégation béninoise au forum sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
Au titre du renforcement des liens d’amitié, de fraternité et de coopération entre le Bénin et leurs pays respectifs, des chefs d’Etat et d’éminentes personnalités de l’étranger ont honoré notre pays de leurs visites. Je voudrais citer les Présidents du Burkina-Faso, de Côte d’Ivoire, du Gabon, du Burundi, du Rwanda et de la République Centrafricaine.
Il m’est particulièrement agréable de mentionner également  un certain nombre de visites importantes qui sont le témoignage éloquent de l’estime et de la considération dont bénéficie notre pays au niveau de la communauté internationale, notamment :
• la visite Monsieur Abdou DIOUF, Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie ;
• la visite de Madame Carla BRUNI SARKOZY, première Dame de la République française ;
• la visite au Bénin du Sous-secrétaire d’Etat américain chargé des Affaires africaines, Monsieur Johnnie CARSON ;
• la visite au Bénin du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, Monsieur BAN Ki-Moon ;
• la visite au Bénin de Monsieur Jacques DIOUF, Directeur Général de l’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO);
• les visites au Bénin du Docteur Mohamed Al-Madani AL-AZHARI, Secrétaire Général de la CEN-SAD ;
• la visite au Bénin de Monsieur WANG Jiarui, Ministre du Département de liaison internationale du Comité central du Parti communiste chinois.
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables Députés,
Distingués invités,
Le Bénin a continué d’affirmer sa présence effective dans le concert des nations en prenant une part active aux grands débats au sein de l’Organisation des Nations Unies, de l’Union Africaine, de la CEDEAO, de l’UEMOA sur les questions liées au développement économique, à la paix, à la sécurité et aux crises qui secouent notre sous-région, l’Afrique et le monde.
L’un des succès diplomatiques enregistrés par notre pays au cours de l’année 2010 a été l’organisation à Cotonou du 16 au 20 novembre 2010, du symposium international sur le cinquantenaire des indépendances africaines sur le thème : «  L’audace, unique défi pour une Afrique nouvelle ». Des personnalités en provenance de tous les continents et en particulier d’Afrique, hommes et femmes du monde scientifique, de l’univers des opérateurs économiques, de la société civile, des syndicats et communautés de base ainsi que des responsables politiques et des chefs d’organisations régionales et internationales ont pris part à ce forum exceptionnel de vérité et d’espérance. Un manifeste a été proclamé à l’issue dudit symposium et fera l’objet d’une internalisation au niveau de l’Union Africaine qui l’a inscrit à l’ordre du jour de sa prochaine session.
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables Députés,
Mesdames et Messieurs,
L’année 2011 restera encore marquée par les effets de la crise financière qui continueront probablement de se manifester selon certains experts. Pour y faire face, mon gouvernement a entrepris de mettre en œuvre un programme économique et financier en partenariat avec le Fonds Monétaire International (FMI), la Banque Mondiale et les autres partenaires techniques et financiers.  Ce programme permettra de dégager les marges de manœuvres nécessaires pour la poursuite des dépenses d’investissement productives ainsi que celles relatives à la lutte contre la pauvreté.
Je réaffirme au peuple béninois mon engagement et celui de mon gouvernement à maintenir le cap de la nouvelle dynamique de développement qui s’appuie sur une meilleure gouvernance administrative et économique, la promotion de l’entreprise, le renforcement des infrastructures socioéconomiques et le développement local. Je reste convaincu que notre pays réussira sa relance économique dans un environnement social et politique favorable.
Pour 2011, le Gouvernement poursuivra l’élaboration des stratégies thématiques de développement en cohérence avec la Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté 2011-2015 en cours de finalisation. La mise en œuvre de ce programme suppose une volonté ferme et éclairée de tous les acteurs. A cet effet, les cadres des ministères sectoriels seront formés à l’utilisation du guide méthodologique pour l’élaboration des documents de stratégie sectorielle ou thématique. La capacité des décideurs devra être renforcée pour la prise en compte effective des questions de population dans les plans et programmes de développement et les dispositions devront être prises pour élaborer et procéder au lancement de la Politique Nationale sur la Migration.
Le Bénin participera également à la rencontre internationale d’évaluation sur la période 2001-2010 du programme d’action de Bruxelles en faveur des PMA en vue de contribuer à l’élaboration d’un nouveau programme de développement pour les dix prochaines années.
Pour l’année 2011, les enjeux du Programme d’Investissements Publics sont d’une part, l’adéquation obligatoire des priorités aux besoins réels des populations ; d’autre part, l’intégration obligatoire des microprojets à impact local et enfin, le renforcement de l’adéquation entre les programmations et les réalisations du Programme d’Investissements Publics.
De même, pour concrétiser cette volonté, le Gouvernement mettra en œuvre en 2011, le Programme d’Appui à la réalisation des microprojets dans les Communes sous la tutelle du Ministère en charge de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, pour renforcer le Fonds d’Appui au Développement des Communes.
L’année 2011 sera déterminante dans le cadre des consultations électorales avec les élections présidentielle et législatives. J’invite le peuple béninois à aborder ces échéances avec sérénité et espérance. Le 5 avril 2011 à minuit prendra fin mon mandat. Une nouvelle élection présidentielle sera organisée. Mon Gouvernement prend d’ores et déjà les dispositions nécessaires pour sa tenue à bonne date et je souhaite à cet égard la contribution et la collaboration des autres institutions de la Répulbique.
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables Députés,
Etant donné que c’est pour la dernière fois au terme du présent mandat que je sacrifie à cette tradition devant vous, je voudrais vous remercier du fond de mon cœur pour le travail que vous avez abattu tout au long de mon mandat. Que Dieu bénisse chacune et chacun de vous et vous comble de ses bienfaits.
C’est aussi l’occasion pour remercier une fois encore nos partenaires au développement pour leur permanente sollicitude à l’égard de notre Nation dans sa quête de prospérité partagée.
Je voudrais conclure, Monsieur le Président de l’Assemblée nationale, honorables Députés, distingués invités, en vous remerciant pour votre disponibilité et votre attention soutenue. Nous ne devons pas nous décourager devant l’ampleur des défis car chaque génération a des défis à relever et il y a toujours des possibilités qui ne demandent qu’à être exploitées dans un esprit de patriotisme et de tolérance.
Voilà pourquoi nous devons consolider les fondements de notre République. J’en appelle donc à la réflexion de toutes les composantes de notre société sur la refondation et le devenir de notre nation. Mon Gouvernement est comme d’habitude ouvert au dialogue politique national avec toutes les forces politiques ainsi que les différentes composantes de la société civile pour relever ensemble les défis qu’impose la marche de notre pays vers la prospérité.
En cette veille du nouvel an, je souhaite au peuple béninois, aux honorables députés ainsi qu’à nos partenaires et amis une excellente année 2011.
Que Dieu bénisse le Bénin, notre patrie commune !
Vive la République !
Je vous remercie.

24/12/2010

La fête du 25 décembre : Son origine, évolution et sa dimension commerciale

La fête du 25 décembre : Son origine, évolution et sa dimension commerciale
Le 25 décembre est connu comme le jour qui célèbre «Noël » ; Noël s’impose depuis les temps anciens comme la fête de la nativité du Sauveur Jésus-Christ. Nombreux sommes-nous aujourd’hui à ignorer l’origine de cette fête et pourquoi presque toute la planète terre lui accorde un intérêt. En dépit de son caractère festif, cette fête s’est avérée comme une occasion de bonnes affaires. Nous y consacrons notre encre pour répondre aux questions qui se posent à propos.
         A l’origine, le 25 décembre était associé à certaines fêtes païennes qui marquent le solstice d’hiver dans l’hémisphère nord de notre planète, plus précisément sous les latitudes correspondant à celles de la Palestine et de la Rome actuelle. Ainsi, l’anniversaire du sol invictus et la renaissance annuelle de la déesse Mithra sont célébrés le 25 décembre. Mithra est une déesse iranienne dont le culte était adopté par Rome depuis le premier siècle. Sol invictus (soleil invaincu en latin) est une divinité solaire apparue dans l’empire romain au IIIe siècle. L’empereur romain Aurélien (270-275) en a fait une fête officielle en proclamant que le Soleil invaincu est le Patron principal de l’empire romain. Cette fête autrefois païenne se convertira en fête chrétienne dès lors que l’idée de christianiser les anciennes fêtes païennes saisit les responsables spirituels d’alors.

Pape Libérius

L’on vit alors l’idée se traduire en acte quand au VIe siècle à l’an 354, le Pape Libérius (352-366) fixa la célébration de la naissance de Jésus-Christ au 25 décembre. Noël fit donc son apparition ; Les chrétiens (orthodoxes, catholiques et Protestants) l’ont adopté vers l’an 400 avant son extension dans l’occident latin. La Noël sera transmise plus tard aux africains par le biais des héritages de la colonisation. Le mythe du père Noël étant une partie de la célébration de Noël n’est pas sans origine. En Amérique il est désigné sous le nom de Santa Claus qui est la déformation du Sinter Klaas (Saint Nicolas) Néerlandais. Pour certains, le Père Noël est inspiré de Julenisse, un lutin nordique qui apporte des cadeaux à la fêtes du milieu de l’hiver. Le Père Noël est aussi une image tirée des dieux : Celte gargan, Virking Odin qui descendaient sur terre pour offrir des cadeaux aux scandinaves. Les chrétiens en faisant de cette fêtes leurs, ont assimilé le Père Noël aux mages venus de l’Orient pour offrir des cadeaux (Or, encens et myrrhe) au petit Jésus qui venait de naître (voir évangile de Matthieu 2v 1à11). Ce décryptage de l’origine et l’évolution de la fête de Noël suscite des réflexions. Nous célébrons et sacrifions à la tradition une fête dont nous ignorons l’origine. Le 25 décembre n’a aucune relation avec la naissance de Jésus-Christ. Jésus-Christ qui plus est Dieu a-t-il un commencement, un jour de naissance ? Est-il un homme pour s’identifier à cette fête ? Jésus-Christ ne se voit pas dans ce cérémoniel du 25 décembre qui n’est qu’une institution des hommes. Les saintes écritures non plus ne donnent une recommandation au sujet de cette fête. Le festin du 25 décembre n’est-il pas une manière pour le monde de se perdre ? L’erreur est humaine a dit un Latin y persévérer est diabolique. Pendant combien de temps cette pratique va-telle encore prospérer ? Nous encourageons le retour à la raison et l’abandon de cette fête. La Noël s’est imposé avec sa dimension économique et commerciale.
         La fête de Noël demande chaque année un investissement énorme dans chaque foyer. Tous ceux qui accordent un intérêt à cette fête doivent se rendre compte qu’elle fait engloutir beaucoup d’argent. Il n’en est pas autrement ; Les cadeaux, les tissus, les boissons, la décoration de l’espace familiale, les produits alimentaires etc. sont autant de besoins qui font dépenser contrairement à l’habitude. Pendant cette période la consommation d’électricité et d’eau s’élève et les factures à payer deviennent importantes. Seuls les commerçants de tout ordre font leur profit à bon train. Cette frénésie financière nous amène à faire quelques remarques. La situation de crise financière sur le plan international que nous traversons est-elle en accord avec des dépenses fantaisistes comme celles de Noël ? Le mois suivant, Janvier étant le plus long est-il budgétisé avant toute dépense pour Noël ? Au-delà de tout, nous pouvons nous demander à qui la fête de Noël profite le mieux. Après toute analyse, l’occident s’en sort gagnant car l’Afrique est le seul potentiel consommateur des Cadeaux, boissons, tissus etc. venus de l’Occident. Somme toute, nous devons revoir cette habitude festive, tant qu’elle ne contribue pas à notre développement, elle nous appauvrit certainement. La politique de la main tendue ne prendra fin que si l’Afrique réfléchit autrement sur certaines de ses pratiques et leurs finalités. Nous espérons que cette réflexion résonnera fort dans les esprits et servira se base dans des proportions suffisantes à la réduction voir la disparition de cette mœurs ruineuse.
Note : Le solstice est un événement astronomique qui se produit lorsque la position apparente du soleil vu de la terre atteint son extrême méridional ou septentrional.

10/12/2010

Témoignages: Quand l'amour domine le coeur


Déguisée en Père Noël au musée
Je devais retrouver un homme qui m'avait quittée quelques mois auparavant et avec qui je renouais des rapports tendres par fax. J'étais folle de lui et j'espérais de tout coeur le re-séduire. Dans nos fax, par pudeur, nous avions endossé des rôles. C'est compliqué à expliquer, mais j'étais le père Noël et lui un homme grenouille.
Nous devions nous retrouver au Musée... déguisés dans nos personnages respectifs. Bref, je suis arrivée habillée en père Noël, et lui m'attendait devant un tableau de Monet avec son tuba, une combinaison de plongée et des palmes. A la minute même, j'ai su qu'il était aussi fou que moi. Nos retrouvailles se sont très, très bien déroulées.
Frédérique, 25 ans
J'ai dormi sur son paillasson
J'ai vécu une histoire d'amour intense pendant deux ans avec Antoine, et un jour, il m'a quittée. Terrassée, hagarde, je voulais comprendre. Je l'ai poursuivi pendant plusieurs jours au téléphone, je rôdais régulièrement en bas de son immeuble. Evidemment, il me fuyait. Un soir, j'ai essayé de l'appeler, mais je tombais toujours sur son répondeur. J'étais sûre qu'il refusait de décrocher. Je lui ai laissé une dizaine de messages. Puis je suis allée chez lui et j'ai sonné à sa porte très longtemps. Puis j'ai hurlé " Antoine, ouvre-moi " en pleurant de rage. Têtue comme un âne, je me suis allongée devant sa porte et j'ai fini par m'endormir. Je pouvais attendre encore longtemps... Il n'était pas chez lui ce soir-là, mais chez sa nouvelle chérie... Rétrospectivement, j'ai honte d'être allée si loin dans l'hystérie pour ce type.
Anne, 29 ans.
Je me suis ruinée en billets d'avion
Je travaillais entre Noël et le jour de l'An et mon amoureux, non. Sa famille habitait en Islande et il a profité de ce congé pour aller les voir. J'étais tellement amoureuse que je suis allée le rejoindre le 24 au soir pour un jour et le 31 au soir pour un jour aussi. L'avion pour l'Islande n'est pas donné. J'ai vidé mes pauvres économies pour lui, mais pour moi il valait tous les trésors du monde.
Gabrielle, 27 ans
Je me suis transformée en femme au foyerA une époque, je suis sortie avec un type d'un genre... comment dire ? Old fashion.... J'étais folle de lui, mais je sentais que mon côté " grande gueule " et féministe l'effrayait un peu. Pour le rassurer, je me suis transformée en petite compagne parfaite. Pendant quelques mois, j'ai " assagi " mon look et pire, j'ai fait la femme au foyer. Je lui faisais de bons petits plats, lavais ses chaussettes et repassais son linge... Heureusement, je n'ai pas supporté la situation longtemps et le naturel est revenu au galop. Ce qui a assez rapidement provoqué la fin de notre idylle. Quand j'y repense, je me dis que je suis vraiment dingue d'avoir joué les " desperate housewives " !
Sylvie, 36 ans.
Je l'ai rejoint sur un coup de têteA l'époque, je vivais une relation passionnelle avec un homme. Il devait partir en vacances chez l'un de ses copains au Portugal, et je restais travailler à Paris cet été-là. Nous avions du mal à nous séparer. Pourtant, les engueulades se multipliaient, souvent dues à sa jalousie maladive. Une fois sur place, il m'a passé un coup de fil torride, et j'ai décidé de le rejoindre tout de suite. Direction le bureau du chef que j'ai supplié de me laisser partir, tandis que mon ordinateur recherchait un billet au meilleur prix. Carte d'embarquement en poche, je fonce, je vole, je le rejoins : super !
Et là, les choses se sont sévèrement gâtées.
J'ai immédiatement détesté son pote, un macho irrespectueux de sa copine. Mon " cher et tendre " n'a pas trouvé mieux que de se comporter comme son nouveau meilleur copain. Horrible. J'ai passé les pires vacances de mon existence. Si j'avais su...
Marine, 24 ans
J'ai fait la pin-upLors d'une soirée entre filles, une copine raconte comment elle a rendu son mec dingue avec une combinaison porte-jarretelles. Pas franchement mon genre, je la regarde le sourcil relevé, dubitative.
Un peu plus tard, j'y ai repensé. Je me suis dis : "ce n'est pas forcément mon truc, mais mon homme pourrait trouver ça irrésistible... Et puis pourquoi dire qu'on aime pas si on ne connaît pas ?"
Un soir au resto, je lui annonce qu'il peut s'attendre à une surprise en rentrant à la maison.
J'avais acheté un superbe ensemble (une fortune !) trois jours auparavant dans une boutique de lingerie. Je m'étais préparée psychologiquement et mise en condition avec quelques coupes de champagne pour ne pas me dégonfler. Je passe les détails de préparation qui ont été très complexes. Enfin, tandis que j'arrive devant lui dans ma nouvelle parure, il ouvre des yeux ronds et explose de rire. Le fiasco. La honte. Toute rouge et gênée, je finis par rire à mon tour... Mais jaune.
Sarah, 28 ans
Jusqu'où il ne faut pas aller : les conseils de Catherine Serrurier
Pour Catherine Serrurier, thérapeute du couple, toute personne amoureuse a la capacité de se dépasser et s'oublier soi-même par amour de l'autre.
" Mais attention à ne pas aller trop loin, prévient-elle. On peut montrer à l'autre à quel point on l'aime tant que l'on ne se fait pas de mal à soi-même. "
Toute relation amoureuse se fonde sur un échange, le sens unique ne fonctionne pas longtemps.
" On peut faire des folies par amour tant que l'on ne perd pas le respect de soi-même. Car ce comportement entraîne l'autre à ne pas nous respecter. Un minimum d'estime de soi est nécessaire pour aimer ", conclut la spécialiste.

12/11/2010

L'hymne National du Bénin

L'Aube Nouvelle

Refrain

 Enfants du Bénin debout


 La liberté d'un cri sonore
 Chante aux premiers feux de l'aurore
 Enfants du Bénin debout  

Premier couplet

 Jadis à son appel
 Nos aïeux
 Sans faiblesse
 Ont su avec courage et ardeur
 Pleins d'allégresse
 Livrer au prix du sang
 Des combats éclatants
 Accourez vous aussi
 Bâtisseurs du présent
 Plus forts dans l'unité
 Et chaque jour à la tache
 Pour la postérité
 Construisez sans relâche

Refrain

 Enfants du Bénin debout
 La liberté d'un cri sonore
 Chante aux premiers feux de l'aurore
 Enfants du Bénin debout

 Deuxième couplet


Quand partout souffle un vent de colère et de haine. 
Béninois, sois fier, et d'une âme sereine,
Confiant dans l'avenir, regarde ton drapeau! 
Dans le vert tu liras l'espoir du renouveau,
De tes aïeux le rouge évoque le courage;
Des plus riches trésors le jaune est le présage.

Refrain

 Enfants du Bénin debout
 La liberté d'un cri sonore
 Chante aux premiers feux de l'aurore
 Enfants du Bénin debout

Troisième couplet

Tes monts ensoleillés, tes palmiers, ta verdure,
Cher Bénin, partout font ta vive parure.
Ton sol offre à chacun la richesse des fruits.
Bénin, désormais que tes fils tous unis
D'un fraternel élan partagent l'espérance, de te voir à jamais heureux dans l'abondance.

 Refrain

 Enfants du Bénin debout
 La liberté d'un cri sonore
 Chante aux premiers feux de l'aurore

 Enfants du Bénin debout

17/09/2010

LISTE D'UNIVERSITES PRIVEES AU BENIN


Bénin - Liste des universités et centres privés 

Pour le compte de l’année académique 2009-2010, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique vient de publier la liste complète des universités et centre privés autorisés à ouvrir leurs portes.

Nous vous proposons de découvrir ces universités et centres privés.

Universités privées d'enseignement supérieur autorisées
1. Université des Sciences et Technologie du Bénin (USTB)
2. Université Catholique de l'Afrique de l'Ouest (UCAO)
3. Université Polytechnique Internationale du Bénin (UPIB)
4. Université Africaine de Technologie et de Management (UATM)
5. Houdegbe North American University Benin
6. Université Protestante de l'Afrique de l'ouest (UPAO)
7. Université de Sciences Appliquées et de Management (USAM)

Centres privés d'enseignement supérieur autorisés dans l'Atlantique-Littoral
1. Institut Supérieur de Gestion (ISG)
2. Institut Régional d'Enseignement Supérieur (IRES) du complexe scolaire et universitaire (CSU) Jean Jacques Rousseau
3. Centre Polytechnique Universitaire de Cotonou (CePUC)
4. Institut Polytechnique d'Enseignement Supérieur de l'Union (IPES-UNION)
5. Ecole Secondaire et Supérieur de Technologie St Luc
6. Institut Supérieur de Formation Professionnel (ISFOP)
7. Ecole de Technologie Supérieur Karl Von Terzaghi (ETS KVT)
8. Ecole Supérieur des Techniques d'Avenir (ESTA)
9. Ecole d'Administration d'Informatique et de Gestion (ECAIG)
10. Ecole Pigier
11. Ecole Supérieure des Technique d'Administration et de Gestion (ESTAG)
12. Ecole Supérieur Internationale d'Enseignement Technique (ESIET)
13. Centre de Formation et de Recyclage (CEFOREC)
14. Ecole de BTS Master Schools (Master Soft)
15. Ecole Internationale de Cotonou (EIC-DAUPHINE)
16. Ecole de Hautes Technologies
17 Institut Polytechnique « Le CITOYEN »
18. Ecole Supérieure de Génie Civil VERECHAGUINE A.K. (ESGC)
19. Ecole Supérieure d'Enseignement Professionnel Le Berger d'Akpakpa (ESEP-Le Berger d'Akpakpa)
20. Centre de Formation Professionnelle « La PROVIDENCE »
21. Ecole Supérieure d'Ingénierie du Commerce (ESIC)
22. Institut de Formation Professionnelle BOBO
23. Institut d'Enseignement Technique JACKY (ISET-JACKY)
24. Haute Ecole de Commerce et de Management de Cotonou (HECM)
25. Ecole Supérieure de Technologies et de Gestion « L'EXCELLENCE »
26. Centre de Formation Professionnelle de Tourisme de l'Agence Africaine de Tourisme
27. Centre de Formation Professionnelle des Postes et Télécommunication de l'OPT
28. Ecole Supérieure d'Administration et d'Economie Appliquée (ESAE)
29. Ecole Supérieure des Cadres et Techniciens (ESCT)
30. Ecole Supérieure des Ingénieurs Géomètres Topographes (ESIGT)
31. Haute Ecole Universitaire Libre de Bénin (HEULI-Bénin)
32. Institut Universitaire du Bénin (IUB)
33. Centre de Formation Professionnelle Continue (CFPC-CNAM)
34. Centre d'Etude Commerciale et de Gestion (CECG)
35. Ecole Supérieure Polytechnique (ESPO)
36. Ecole des Cadres
37. Institut de Chimie et de Biologie Appliquées
38. Ecole de Techniciens Supérieurs du Bénin LA GRACE (ECOTES- BENIN)
39. Ecole Supérieure Sainte Félicité (ESSF)
40. Ecole Supérieure de Technique Industrielles et de Management (ESTIM)
41. Institut Supérieur de Formation Professionnelle et d'Appui à la Sécurité Economique
42. Le POLYTECH « ADA »
43. Centre d'Etude Supérieures en Tertiaires, Industrie et Agriculture (CESTIA)
44. Ecole Supérieure de Gestion d'Informatique et des Sciences (ESGIS)
45. Institut Supérieur de l'Organisation (ISOR)
46. Institut International de Management (IIM)
47. Institut Supérieur des Métiers de l'Audiovisuel (ISMA)
48. Institut Supérieur de Management ADONAI (ISM Adonaï)
49. Ecole Supérieur d'Economie et de Gestion (ESEG)
50. Institut Cerco de Cotonou (IC)
51. Institut Régional du Génie Industriel des Biotechnologies et Sciences Appliquées (IRGIB-Africa)
52. Institut Cinématographique de Ouidah
53. Haute Ecole de Commerce et de Management d'Abomey-Calavi (HECM-Abomey-Calavi)
54. Institut universitaire pour la Paix et le Développement de l'Afrique (UPDA)
55. Institut Supérieur de Formation Professionnelle et d'Appui à la Sécurité Economique (ISFOPASE)
56. Institut de Recherche Empirique en Economie Politique (IREEP)
57. Ecole Supérieure de Formation en Journalisme et en Communication
58. Ecole Professionnelle Spécialisé de la Cité Vie Nouvelle
59. Ecole Supérieure Jean Michel Le Faucon
60. Les Cours SONOU
61. Ecole Supérieure d'Enseignement Professionnel Le Berger de Sainte Rita (ESEP Le Berger de Sainte Rita)
62. Ecole Supérieure de Management (ESM)
63. Centre de Formation Touristique et Hôtelière
64. Institut Supérieur de Communication pour le Développement (ISCD WANAD)
65. Institut du Quartier Latin (IQL)
66. Ecole Supérieure Panafricaine de Management Appliqué (ESPAM-FORMATION)
67. Centre Régional Africain de Formation pour les Entreprises (CRAFE)
68. Institut Supérieur de Communication, d'Organisation et de Management (ISCOM)
69. Haute Ecole de Commerce et de Management de Jéricho (HECM Jéricho)
70. Ecole Supérieure Africaine de Management et de Marketing Appliqués (ESAMMA)
71. Haute Ecole de Commerce et de Management d'Akpakpa (HECM Akpakpa)
72. Ecole Supérieure d'Ingénieur en Génie Electrique du Bénin (ESIGELEC-Bénin/Cycle préparatoire Père Aupiaire)
73. Ecole Supérieure d'Expertise Comptable (ESEC Cotonou)

Centres privés d'enseignement supérieur autorisés dans le Borgou-Alibori
1. Ecole Supérieure de Gestion et de Commerce
2. Institut Coopératif de Technologie et de Management (ICTM)
3. Ecole Supérieure pour la Formation et le Recyclage d'Enseignants (ESFRE)
4. Haute Ecole de Commerce et de Management de Parakou (HECM - Parakou)
5. Institut Supérieur de Management Adonaï de Parakou

Centres privés d'enseignement supérieur autorisés dans le Mono-Couffo
1. Ecole Supérieure de Technologie IFFA (EST-IFFA)
2. Institut de Management et de Gestion

Centres privés d'enseignement supérieur autorisés dans l'Ouémé-Plateau
1. Institut Panafricain de Formation Supérieure (IPAFOS)
2. Institut Supérieur d'Enseignement Technique du Complexe Scolaire et Universitaire « Le Verger »
3. Institut Supérieur de Technologie- Annexe de Porto-Novo
4. Haute Ecole de Commerce et de Management de Porto-Novo (HECM Porto-Novo)
5. Centre de Formation Professionnelle au Métiers des Média
6. Institut Cerco de Porto-Novo
7. Ecole Supérieure d'Enseignement Professionnel Le Berger de Porto-Novo (ESEP Le Berger de Porto-Novo)

Centres privés d'enseignement supérieur autorisés dans le Zou-Collines
1. Institut Supérieur d'Enseignement Technique Notre Dame d'Afrique (ISET-NDA)
2. Haute Ecole de Gestion de Bohicon (HEG-Bohicon)

Etablissement Privé Para Universitaire d'Enseignement SupérieurAtlantique-Littoral
1. Centre d'Invention et d'innovation et de Recherche Appliquée (CIRA)

LES INFORMATIONS UTILES SUR LES UNIVERSITES BENINOISES


Les Etablissements Scolaires, Universitaires et Professionnels du Bénin



Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique



Tél.: +229 21 30 06 81  


        +229 21 30 19 91


fax: +229 21 30 18 48



Cabinet du Ministre:


Tél : +229 21 30 16 93



 Direction des Bourses et Équivalence des Diplômes et Secours Universitaire :


Tél : +229 21 31 42 05



Direction de l'Enseignement Supérieur:


Tél : +229 21 31 51 90



Direction de l'Enseignement Technique et Professionnel:


Tél : +229 21 32 15 59



Centre Béninois de Recherche Scientifique:


Tél : +229 21 32 12 63 / +229 21 30 51 38



Direction de l'Office du Baccalauréat:


Tél : +229 21 32 02 64



Centre National des Œuvres Universitaires : CENOU 01 BP 2236 Cotonou


Tél. : + 229 21 30 32 43 / 50


Fax : + 229 21 30 32 41


Site web: www.cenoubn.org.



Centre d’Education a Distance du Bénin (CED-BENIN) 02 BP 1232 Cotonou


Tél. : +229 21 30 83 58


                 21 30 88 05


                 21 30 88 07


Fax : +229 21 30 84 59




Site Web: www.cedbenin.org


Contact : Jacques T. EDJROKINTO



Centre Béninois des Langues Etrangères (CEBELAE) 03 BP 079 Cotonou.


Tél. : +229 21 30 25 76 / 21 30 36 95.



Université d’Abomey – Calavi (UAC), BP 04 789 – Cotonou


Tél.: +229 21 36 01 05 / 21 36 01 26



Faculté des Sciences Agronomiques (FSA)


Faculté des Sciences de l’Economie et de Gestion (FASEG)


Faculté de Droit, BP 526 – Cotonou Tél.: +229 21 36 00 74 / 21 36 01 22
Faculté des langues et des Sciences Humaines (FLASH)


Faculté des Sciences Techniques (FAST)
Faculté des Sciences de la Santé: +229 21 30 09 38



ENAM - École Nationale d'administration et de Magistrature, BP 990 – Cotonou
Tél.: +229 21 36 01 43 fax: +229 21 30 02 56



ENEAM - École Nationale d’Economie Appliquée et de Management 03 BP 1079


Tél. : +229 21 30 37 70 / 21 30 27 95



EPAC - Ecole Polytechnique d’Abomey – Calavi :


Tél : +229 21 36 01 05


                21 36 01 26


                21 36 01 74


                21 36 00 28


                21 30 16 38



Centre Universitaire de Porto – Novo



INJEPS à Porto – Novo



UNIVERSITE DE PARAKOU


Tél : +229 23 61 07 12



Faculté des Sciences Agronomiques


Faculté des Sciences de l’Economie et de Gestion (FASEG)


Faculté des Sciences Techniques (FAST)
Faculté des Sciences de la Santé




 UNIVERSITES PRIVEES



 Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO)


 Unité Universitaire de Cotonou (UUC) Rép. du Bénin


Adresse : 04 BP 928 Cotonou


Tél. : (+229) 21 30 51 18


Fax : (+229) 21 30 51 17


E-mail :ucao_benin@yahoo.fr.



                      Les Etablissements de Formation de l’UCAO – UUC



              Faculté des Sciences de l’Agronomie et de l’Environnement :



·         Département Agronomie


   . Gestion des Entreprises Rurales et Agricoles


   . Socio Anthropologie et Vulgarisation Conseil


   . Production Végétale


   . Stockage – Conservation et Conditionnement des Produits Agricoles


   . Production Animale


   . Economie et Agro Business





·         Département Environnement et Aménagement (BAC Scientifique)


   . Aménagement Urbain et gestion des Déchets


   . Ecologie et Espace Public


   . Nuisance Acoustique


   . Aménagement Rural et Agricole



                     Ecole de Génie Electrique et Informatique (BAC Scientifique et Technique)


·         Electronique                                                      *    Electrotechnique


·         Informatique de Réseaux                                    *    Imagerie Médicale


·         Télécommunications                                          *    Energétique


·         Automatisme et Système de Production              *    Informatique Industrielle


·         Maintenance Informatique                                  *    Robotique



                     Ecole Supérieure de Management et d’Economie Appliquée


      *      Assurance                                                          *    Commerce International


      *      Banque et Finance                                              *   Communication et Action Publicitaire


      *      Comptabilité Audit et contrôle de Gestion           *   Transport et Logistique


      *      Informatique de Gestion                                     *    Management des Ressources Humaines


      *     Marketing et Action Commerciale



NB : les diplômes préparés


·          BTS (BAC +2)


·         Licence (BAC+3)


·         Master (BAC+5)


·         Doctorat (BAC+8)




Institut Supérieur de Technologie (IST) : BP 03-2332 - Cotonou
(partenaire exclusif de l'Université de Poitiers et de l'Université de Tours, leader de la formation professionnelle et universitaire avec délivrance des diplômes d'Etat français)
Email: 
cpdmist@intnet.bj
Tél.: +229 21 33 60 11 / 21 33 60 12


                21 33 88 92 / 21 33 88 93


 fax: +229 21 33 60 13IST Etoile Rouge à Cotonou:


Tél : +229 21 32 45 19


Fax: +229 21 32 39 74


 IST Porto Novo:


Tél: +229 20 22 60 10 / 21 22 60 12


Fax: +229 20 22 60 13



Ecole Supérieure de Gestion, d’Informatique et des Sciences (ESGIS) : 06 BP 3233 Cotonou


Tél. : +229 21 32 47 73


                 21 32 47 74


Cel. : +229 95 45 53 90



Université des Sciences et Technologies


Faculté des Sciences Economiques 03 BP 2332 Cotonou


Tél : +229 21 33 65 74


Faculté de Droit 03 BP 2332 – Cotonou


Tél.: +229 21 33 12 32
Faculté des lettres ARTS et des Sciences Sociales


Tél : +229 21 33 23 50


Faculté des Sciences Fondamentales et Appliquées


Tél : +229 21 33 83 80



GASA – FORMATION / UATM 04 BP 1361,


Tél. : +229 21 30 86 87


                 21 30 86 88


Fax. : +229 21 30 89 58


Cel. : +229 95 42 98 13



CEPIB FORMATION BP 8133 Cotonou


Tél : +229 21 32 83 96 / 95



HAUTE ECOLE DE COMMERCE ET DE MANAGEMENT 01 BP 3842 Cotonou


Tél : +229 21 32 57 28



Institut International de Management (IIM) 01 BP 6829 Cotonou


Tél. : +229 21 32 73 43


Cel. : +229 95 79 46 43



Institut Supérieur de l’Organisation (ISOR) 01 BP359 Cotonou


Tél. : +229 21 32 56 40


Fax. : +229 21 32 56 41


Cel. : +229 95 28 78 48



Institut Supérieur de Management ADONAÏ  01 BP 6765


Tél. : +229 21 32 79 17


Cel. : +229 95 95 26 24



Institut Supérieur PROJET CERCO



Institut Supérieur J-M Le FAUCON BP : 211 Ab-Calavi BENIN


Tél : +229 21 36 03 43


                21 36 22 04


                21 36 22 02



Institut Supérieur de Formation Professionnelle  BP 1206


Tél : +229 21 30 36 18



 Institut Supérieur de la Mode Diallo Mamadou Cellou  01 BP 4403


Tél : +229 21 31 10 56



Institut Supérieur Panafricain d’Economie Coopérative  BP 1236


Tél : +229 21 33 07 33


                21 33 15 06



Institut Supérieur Professionnel Galaxy  BP 332


Tél : +229 21 32 54 93



Institut Supérieur Pontifical JEAN-PAUL 2  04 BP 1217


Tél : +229 21 30 56 34


                21 32 32 76


                21 32 32 97



Institut Universitaire du Bénin (IUB)  06 BP 3116


Tél : +229 21 32 78 32


                21 32 78 40


                21 32 81 97



Institut des Hautes Etudes Commerciales  01 BP 560 / 04 BP 11 34


Tél : +229 21 32 39 38



           


Ecole de Technologie Supérieure Karl Von Terzaghi 20 BP 678


Tél : + 229 21 38 13 91



Ecole des Hautes Technologies BP 9183 Cotonou


Tél : +229 21 32 50 51



Ecole Supérieur d’Informatique Appliquée 03 BP 2332 Cotonou


Tél : +229 21 33 26 11



Ecole Supérieur de Communication 03 BP 2332 Cotonou


Tél : +229 21 33 38 43



Ecole Supérieur de Management et d’Administration des Entreprises 03 BP 2332 Ctn


Tél : +229 21 33 03 68



Ecole Supérieur de Technologie Industrielle 03 BP 2332 Cotonou


Tél : +229 21 33 55 27



Ecole Supérieur des Travaux Publics des Mines et Géologie 03 BP 2332 Cotonou


Tél : +229 21 33 46 07




Ecole PIGIER 01 BP 2411 Cotonou


Tél : +229 21 31 30 47


                21 31 16 44



Centre Songhaï de Porto-Novo BP 597 P-N : formation en Agroalimentaire


Tél : +229 20 22 28 84


                20 22 28 81


                20 22 20 50



Ministre des Enseignements Secondaires et de la Formation Technique et Professionnelle



Adresse : 10 BP 250 Cotonou
Tél : (229) 21 30 80 14 / 21 30 80 24 
Fax : (229) 21 30 56 15 
E-mail : sq@formation.gouv.bj / sgm@formation.gouv.bj
Site Internet : www.formation.gouv.bj






Collège d'Enseignement Technique Agricole de Sékou – Cotonou



tél: +229 21 37 10 31



Collège d'Enseignement Technique de Pobè Ap 24 Pobè


Tél : +229 20 25 06 36



Lycée Technique Coulibaly de Cotonou



Lycée Technique de Porto-Novo




Collèges d'Enseignement Général (CEG) - Cotonou
CEG Akpkapa Centre:


Tél : 21 33 19 69



 CEG Dantokpa:


Tél : +229 21 32 01 20



CEG Houeyiho:


Tél : +229 21 30 11 72



 Collège Catholique Père Aupiais 04 BP 0962 Cotonou


Tél : +229 21 30 05 65


                21 30 23 24


                21 30 05 61 (internat BP 508 Cotonou)


                21 30 05 29



 CEG Sainte Rita:


Tél : +229 21 32 03 56



CEG Segbeya


Tél : +229 21 33 05 32



École Montaigne - Cotonou
(école française, maternelle à terminale)
tél: +229 21 30 17 28


 fax: +229 21 30 04 86
Pour en savoir plus, 
cliquez ici (sur le site de l'AEFE)



Ecole Internationale Nigériane BP 2019 Cotonou


Tél : +229 21 30 02 48



Ecole « LA ROSE» BP 30 Porto-Novo


Tél : +229 21 33 28 45





 Écoles de Base – Cotonou – Ecole Primaire Publique (EPP)
 École Akpakpa Centre 06 BP 1296


Tél : +229 21 33 19 64



 Ecole Centre 03 BP : 2161 Cotonou


Tél : +229 21 31 40 32



 École Ganhi BP 1244 Cotonou


Tél : +229 21 31 52 03



 Complexe Scolaire de Jéricho


Tél : +229 21 32 12 04



 École Sike Nord


Tél : +229 21 32 28 18



 EPP : Avotrou /B 06 BP1618 Cotonou


Tél : +229 21 37 42 37



 EPP : Adogleta /B 05 BP : 1458 Cotonou


Tél : +229 21 33 85 18




 EPP : Cadjèhoun 04 BP : 0468 Cotonou


Tél : +229 21 30 90 47



 EPP : Irédé 06 BP 1563 Ctn 


Tél : +229 21 33 63 29



 EPP : Kouhounou 04 BP 1383 Ctn 


Tél : +229 21 38 25 04



 EPP :Kowegbo 06 BP 2576 Ctn  


Tél : +229 21 33 97 87



 EPP : Placodji/A 01 BP 3650 Ctn 


Tél : +229 21 31 05 63



 EPP : Zogbohouè 04 BP 1373 Ctn 


Tél : +229 21 38 13 09



 EPP : DJIDJE 03 BP 2627 Ctn 


Tél : +229 21 32 65 05



 EPP : Fdjrossè Centre/A BP 8080 


Tél : +229 21 30 17 84



 EPP : Fifadji – Houto 06 BP 2367 Ctn  


Tél : +229 21 33 41 81



 EPP : Gbégamey 2  02 BP 536 Ctn 


Tél : +229 21 30 68 69



 EPP : Gbéto-Sud 03 BP 3260 Ctn 


Tél : +229 21 31 47 01



 EPP : Les Cocotiers BP 7005 Aréop 


Tél : +229 21 30 50 02



 EPP : Nouveau Pont 


Tél : +229 21 31 79 15



 EPP : Vodjè – Sud 03 BP 3260 


Tél : +229 21 30 38 73



 Ecole Primaire Saint – Michel BP 60 Ctn


Tél : +229 21 32 27 12



 Ecole Privée Le PAPYRUS 01 BP 1936 Ctn 


Tél : +229 21 33 94 08



 Ecole Privée Marie Denise BP 1302 Ctn 


Tél : +229 21 28 24



 EPP : Gbegamey – Nord BP 8013 Ctn


Tél : +229 21 31 28 24



 EPP : Sègbèya 03 BP 0390 


Tél : +229 21 33 22 58



 Ecole ST Jean-Baptiste 02 BP 1663 Ctn


Tél : +229 21 30 34 06



Collèges d'Enseignement Général (CEG) Abomey – Calavi


CEG1 Abomey – Calavi


Tél : +229 21 36 00 75



CEG2 Abomey-Calavi (Zoca) BP : 685 Ab-Calavi 


Tél : +229 21 36 06 28



CEG Zinvié BP 12Ab- Calavi


Tél : +229 21 36 70 30



CEG Agouako BP 12 Tori


Tél : +229 21 34 81 01



Collège J- M LE FAUCON / Enseignement Général et Technique BP 211 Ab-Calavi 


Tél : +229 21 36 22 02



Ecole Secondaire Métier des Arts SOS Village d’Enfants BP 82 Calavi


Tél : +229 21 36 22 98



LES PINSONS (crèche - halte garderie - maternelle) 01 BP 3910 - Cotonou
(face à la polyclinique du Lynx derrière l'église Donaten, cette crèche est à l'abri de la pollution atmosphérique. Elle accueille les touts petits de 3 mois à 3 ans et dispose pour cela d'un personnel compétent composé de médecin et d'assistantes maternelles toutes du métier.)
Email : 
ahoudji@intnet.bj
tél : +229 21 33 64 91



Collèges d'Enseignement Général (CEG) – Ouémé – Plateau



Porto-Novo



CEG – Djassin BP 1157 P-N


Tél : +229 20 2131 12



CEG Aplication BP 564 P-N


Tél : +229 20 22 36 03



CEG Davié BP 511 P-N


Tél : +229 20 22 32 51



CEG Gbokou BP 5 P-N


Tél : +229 20 21 22 47



CEG Bio Guerra  01 BP 1330 P-N


Tél : +229 20 22 51 18



CEG Anavié BP 574 P-N


Tél : +229 20 22 57 78



CEG Djrèrègbé 01 BP 1591 P-N


Tél : +229 20 21 31 08



CEG Koutongbé 01 BP 969 P-N


Tél : +229 20 22 64 38



CEG Les Cocotiers 01 BP 442 P-N


Tél : +229 20 22 07 79



CEG Djègan - Kpèvi BP 1202 P-N


Tél : +229 20 22 28 91



CEG Ouendo


Tél : +229 20 24 56 86



CEG Sèmè- Podji BP 3095


Tél : +229 20 24 02 35



Lycée Béhanzin de Porto-Novo BP 51 P-N


Tél : +229 20 22 64 43


                20 22 40 10



Lycée des Jeunes Filles Tofa 1ER de Porto-Novo BP 31 P-N


Tél : +229 20 22 23 35


                20 22 63 81



Collège Notre Dame de Lourdes 01 BP 900 P-N


Tél : +229 20 22 63 29


                20 21 40 56



Collège Protestant de Porto-Novo 01 BP 3184 P-N


Tél : +229 20 21 49 42



Collège Classique et Moderne Robert Djidonou BP 621 P-N


Tél : +229 20 22 42 45



Collège Sécondaire Bréssi Akonmon BP 344 P-N


Tél : +229 20 252 20 74



Ecole de Théologie Protestante de Porto-Novo BP 176 P-N


Tél : +229 20 21 29 30 / 62


                20 21 36 62



Ecole du Patrimoine Africain BP 2205 P-N


Tél : +229 20 21 45 78


                 20 21 28 63



Les écoles Primaires Publiques et Privées de Porto-Novo


Direction de l’Enseignement Primaire


Tél : +229 20 21 30 48


                20 21 31 75



Plateau



CEG – Pobè


Tél : +229 20 25 02 63



Collège d’Enseignement Technique de Pobè Ap 24 Pobè


Tél : +229 20 25 06 36



Lycée Préparatoire la Flamme du Bonheur


Tél : +229 20 25 01 57



CEG Sakété BP 41 Sakété


Tél : +229 20 25 61 14


                20 25 63 14



CEG Kétou


Tél : +229 20 25 30 52



Autres établissements du pays



CEG Sirarou


Tél : +229 23 62 53 05



CEG de Ouèssè 05 BP Ouèssè


Tél : +229 22 54 06 31


                22 54 00 30



CEG de Ouèdèmè BP 49


Tél : +229 22 54 04 70



CEG KILIBO09 BP Kl


Tél : + 229 22 54 06 48



CEG Glazoué BP 24 Glz


Tél : +229 22 54 07 38



CEG Savè BP 103


Tél : +229 22 55 02 21



CEG Segbana


Tél : +229 23 63 50 97


CEG Niki BP 23


Tél : +229 23 62 62 19



CEG N’Dali


Tél : +229 62 55 00 73



CEG Kounadé


Tél : +229 23 82 25 92


                23 82 26 80



CEG Kérou BP 11


Tél : +229 23 82 25 24



CET Natitingou BP 87


Tél : +229 23 82 24 87



CEG Lokossa BP 12 Lok


Tél : +229 22 41 18 91



CEG Athiémé BP 08


Tél : +229 22 41 18 21



CEG Guinkomey BP04


Tél : +229 22 41 12 91



CEG Kandi BP 38


Tél : +229 23 63 50 97


                         02 46


                         00 31