30/08/2019

Interdits de conduire le taxi au Congo: Des béninois vivant à Pointe-Noire appellent Vlavonou à la rescousse

Aziz Aboudou Radji, Président de la communauté
béninoise de Pointe-Noire (COBEP)
Le Président de l’Assemblée nationale, Son excellence Monsieur Louis G. Vlavonou s’est entretenu ce jeudi 29 Août 2019 dans son cabinet au palais des gouverneurs à Porto-Novo avec une délégation de la communauté béninoise vivant au Congo précisément à Pointe-Noire. Selon le Président de cette communauté, Aziz Aboudou Radji, les autorités congolaises ont interdit aux étrangers de conduire le taxi contrairement aux dispositions des articles 7 et 8 de la convention sur le séjour et la circulation des personnes et des biens, ratifiée par le gouvernement du Bénin et du Congo. « Les ressortissants d’une partie contractante désireux d’exercer une activité professionnelle salariée sur le territoire de l’autre partie contractante doivent satisfaire aux conditions requises par la législation en matière de travail et de sécurité sociale applicable aux nationaux de cette partie contractante » lit on à l’article 7 de cette convention. L’article 8 stipule que les nationaux d’une partie contractante jouissent sur le territoire de l’autre partie contractante des mêmes libertés individuelles que les nationaux de cette partie contractante. A la lumière de ces dispositions, la communauté béninoise vivant à Pointe-Noire a sollicité l’intervention du Président de l’Assemblée nationale auprès des autorités congolaises afin qu’elles les autorisent à exercer leur activité de conducteur de taxi. 
Photo de famille du Président Vlavonou avec
la communauté béninoise vivant à Pointe-Noire
Outre cette doléance, la délégation des béninois de Pointe-Noire a également adressé de vives félicitations au Président Vlavonou pour sa brillante élection à la tête de la deuxième institution de l’Etat. « …Nous sommes donc venus pour lui adresser nos félicitations. Nous sommes contents de son élection. Nous sommes venus pour lui dire que malgré que nous sommes à l'étranger, nous savons que nous sommes béninois et sommes de cœur avec lui. » a déclaré Aziz Aboudou Radji, Président de la communauté béninoise de Pointe-Noire (COBEP) à la fin de l’audience.
Fidèle KENOU (Article publié dans le Journal l'Evénement Précis du vendredi 30 Août 2019)

23/08/2019

Formation d’une trentaine de journalistes à Grand-Popo: Le NIMD et l’Assemblée nationale pour la vulgarisation des droits de l’Homme

Les membres du RéJaP et du SCOM à la formation de Grand-Popo 
Les journalistes parlementaires ont désormais une longueur d’avance sur la promotion et la vulgarisation des Droits de l’Homme. Ils sont une trentaine de professionnels des médias à avoir participé du jeudi 21 au vendredi 22 Août 2019 à un séminaire de formation organisé par  l’Institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite (INDM) à Ganna Hôtel de Grand-Popo. D’une part, cette formation a pour objectif de renforcer les capacités du personnel du service de communication de l’assemblée nationale et des membres du Réseau des journalistes accrédités au parlement (RéJaP) en matière de Droits de l’Homme et des lois y afférentes. D’autre part, elle permettra d'outiller ces acteurs des médias sur les mécanismes de vulgarisation des textes de lois en matière de Droits de l’Homme. A l’ouverture des activités, l’honneur est revenu au chargé du projet de la promotion de la gouvernance participative et des Droits de l’Homme de NIMD, Landry Faton de présenter les mots de bienvenus aux participants au nom de la représentante pays de NIMD, Josiane Foundohou. Pendant les deux jours, les journalistes ont été entretenus par Me Brice Houssou et Me Hélène Paty Kounake. Les thématiques développées le premier jour portent sur : « Généralités sur la notion des Droits de l’Homme, les sources des Droits de l’Homme, la mise en œuvre des Droits de l’Homme » ; « Mécanismes de protection des Droits de l’Homme : mécanismes juridictionnels et non juridictionnels » et « Outils d’information et de communication sur la législation en matière des Droits de l’Homme. »
Quant à la deuxième journée, elle a été respectivement consacrée au rappel des acquis de la première journée ; aux commentaires sur le rapport FAJJUB, le rapport de Amnesty International de 2017-2018 ; l’étude de quelques décisions rendues en matière de Droit de l’homme au plan régional et national notamment les décisions rendues dans les affaires AJAVON Sébastien, HINNOUHO AKLE Sylvain, le droit de grève, l’adultère, etc. ; des études de cas, etc. Il faut noter que la méthode adoptée au cours des communications des deux jours est participative. Ce qui a permis aux journalistes de participer activement au débat et d’apporter d’importantes contributions. Le plus important c’est que les communicateurs et les participants ont mis ces deux jours à  contribution pour définir de nouvelles stratégies pour plus de productions de la presse écrite et audiovisuelle allant dans le sens de la vulgarisation de l’arsenal juridique béninois en faveur des droits de l’homme. Au-delà, le séminaire s’est voulu plus pratique que théorique afin d’aguerrir les professionnels des médias sur l’appréhension des cas de violation des droits de l’homme et l’utilisation les dispositions légales appropriées pour informer et sensibiliser les citoyens.

Fidèle KENOU (Article publié dans la parution du 23 Août 2019 du Quotidien L'Evénement Précis)

14/08/2019

Reçu en audience au cabinet de la PVP Mariam C. Talata: Le RENOVA plaide pour le vote d’une loi sur l’agriculture et les interprofessions


Chaleureuses salutations entre le Pdt du RENOVA et la PVP Mme Mariam Chabi Talata
Le réseau national des Organisations Non Gouvernementales (Ongs) actives dans l’agriculture durable (RENOVA) est déterminé à faire le lobbying nécessaire auprès du bureau de l’assemblée nationale pour doter le secteur de l’agriculture et des interprofessions d’un cadre juridique. Une délégation de ce réseau conduite par son Président Patrice Lagnon Sèwadé a été reçue en audience ce mardi 13 Août 2019 au cabinet de la première Vice-présidente (PVP) de l’assemblée nationale, Mariam Chabi Talata. Au cours de cette audience, le Président dudit réseau et sa délégation ont échangé avec la PVP du parlement, le Directeur de cabinet, Mathieu Ahouansou sur les préoccupations des acteurs du secteur agricole relatives notamment au vote de la loi d’orientation agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle « LOASAN » et de la loi sur les interprofessions. « Notre premier point c’est de plaider auprès du parlement pour qu’ils initient une proposition de loi sur la LOASAN et qui permettrait au secteur de l’agriculture d’avoir une boussole. » a informé le président du Renova. A l’en croire, pendant longtemps, chaque gouvernant arrive et élabore les documents de stratégie qui lui permet de fonctionner et les autres gouvernants viennent et répètent ou font autre chose carrément. Le Rénova à travers ce plaidoyer veut faire en sorte qu’il y ait une stabilité d’action dans le secteur agricole à travers des documents constitutionnels. Dans la même optique, la délégation du RENOVA a sollicité l’appui des députés de la 8ème législature à travers son bureau pour que le financement du secteur de l’agriculture dans le budget de l’Etat puisse atteindre les taux qui sont ratifiés au niveau international voire dépasser les 12%. L’autre aspect du plaidoyer de la délégation des organisations actives dans l’agriculture durable est le vote d’une loi sur les interprofessions. « Dans d’autres professions il y a des interprofessions qui existent mais il n’y a pas trop d’encadrement juridique qui sécurise le vivre ensemble des familles d’acteurs. » a déploré Patrice Lagnon Sèwadé après avoir  cité l’exemple de l’Association Interprofessionnelle du Coton (AIC), l’interprofession sur l’anacarde, l’interprofession des aviculteurs. Pour corriger cet état de chose, le RENOVA a convenu ensemble avec les acteurs du secteur de l’agriculture qu’il y ait une loi sur les interprofessions.
Très rassuré à sa sortie d’audience, le RENOVA espère que ces différents plaidoyers seront pris en compte par la 8ème législature surtout qu’elle compte en son sein plusieurs agronomes. 
Photo de famille de la délégation du RENOVA
 avec la PVP et le DC du parlement
Soulignons que le RENOVA est un réseau des Ongs ayant des coordinations départementales dans tous les 12 départements avec un bureau national. Le réseau compte 250 Ongs et mobilise des ressources à hauteur de 8 milliards de FCFA qu’il investit directement dans le secteur de l’agriculture.  Le RENOVA intervient dans le domaine du conseil agricole pour amener les acteurs agricoles à avoir de bonnes technologies qui améliorent les pratiques agricoles. 

Fidèle KENOU (article publié dans l'Evénement Précis du mercredi 14 Août 2019)