Parmi les vaccins
hors PEV, il en a trois qui sont partiellement subventionnés. Il s’agit du
vaccin : Hépatite B, anti méningite et anti typhoïde. Le paradoxe ici est
que la grande masse des parents ne sont pas informés de la disponibilité de ces
vaccins à prix subventionnés. Il ne peut en être autrement, quand on sait que
lesdits vaccins ne se trouvent pas dans les centres de santé, lieu d’affluence des
parents d’enfants. Selon nos recoupements, c’est la Direction nationale de la
santé publique (DNSP) qui se charge de l’approvisionnement desdits vaccins. A
son tour, elle la met à la disposition des six anciennes directions
départementales de la santé où la vaccination peut se faire à des prix
subventionnés. Ainsi, dans le département de l’Ouémé ces quelques vaccins se
font à la direction départementale de la santé. Les populations du Littoral
peuvent le faire aux enfants au centre médical (CM) de Cotonou. Comme quoi,
seuls les parents qui sont informés peuvent offrir ces trois vaccins hors PEV
disponibles à prix subventionnés à leurs enfants.
Fidèle KENOUPorto-Novo(République du Bénin) Contacts: +229 97 24 09 24/ 98 24 43 33/ Skype: directeam4
09/01/2019
« Les mères d’enfants ne sont pas informées qu’il y a encore d’autres vaccins… » dixit Rigobert Missikpodé à propos des vaccins hors PEV
Outre les vaccins
administrés gratuitement aux enfants de 0 à 11 mois dans les centres de santé,
il en a d’autres qui ne sont malheureusement pas bien connus des parents. Il
s’agit des vaccins hors Programme Elargi de Vaccination (PEV) encore appelé
vaccins non pris en charge par l’Etat. Dans cet entretien qu’il a accepté nous
accorder, le Chef division vaccination et recouvrement de coûts (Cdvrc) à la
direction départementale de la santé de l’Ouémé, Rigobert Missikpodé parle des
vaccins non pris en charge par l’Etat, les conséquences sur l’organisme des
enfants, le coût de ces vaccins, etc.
Rigobert Missikpodé, CDVRC-DDS Ouémé |
Certains vaccins postnataux ne sont pas pris en compte par l’Etat, quels sont ces vaccins ?
Rigobert
Missikpodé : C’est vrai que tous les vaccins
dont les enfants ont besoin pour se protéger contre certaines maladies ne sont
tous pas encore disponibles dans le Programme Elargi de Vaccination (PEV). Mais
ce que je peux déjà dire c’est que la cible du PEV, c’est les enfants de 0 à 11
mois. Et jusqu’à la date du 3 décembre 2018 il y a au moins dix (10) vaccins que
nous administrons aux enfants âgés de 0 à 11 mois. Mais à partir du 3 décembre
passé, on a introduit un autre vaccin et ces vaccins sont passés de 10 à 11
antigènes pour les enfants. Pour les vaccins hors PEV qui ne sont pas pris en
charge par l’Etat, on peut parler du vaccin contre la fièvre typhoïde
(Typhim-VI), la méningite, la pneumo 23. Il y aussi le vaccin anti hépatite
pour lequel l’Etat offre trois doses aux enfants de la tranche de 0 à 11 mois. Mais
à partir de 15 mois, c’est les parents qui achètent ce vaccin aux enfants. Pareil
pour le vaccin PCV13 qui lutte contre 13 serotypes d’infections pulmonaires, l’Etat
offre trois doses de ce vaccin aux enfants de 0 à 11 mois et les parents se
chargent d’acheter le reste à partir de 15 mois.
Quel rôle joue chaque vaccin non pris en charge dans la vie des enfants ?
Un vaccin
administré stimule le système immunitaire de l’enfant à fabriquer des anticorps
spécifiques contre le germe responsable de la maladie contre laquelle il a été
vacciné. De façon simple, quand on
administre un antigène à un enfant, c’est pour que l’organisme de l’enfant
puisse fabriquer des anticorps spécifiques contre le germe responsable de la
maladie contre laquelle il a été vacciné.
Quelles sont les conséquences sur la santé des enfants qui ne reçoivent pas ces doses de vaccins ?
La conséquence,
c’est l’exposition de ces enfants non vaccinés contre ces maladies. Par exemple,
l’enfant qui n’a pas été vacciné contre la méningite, est exposé à la méningite
lorsque le germe de la méningite entre en contact avec son organisme. Lorsque vous
ne vaccinez pas un enfant contre l’hépatite B, c’est sûr qu’il va contracter la
maladie quand il sera en contact avec le virus de l’hépatite B. Le risque que
courent ces enfants, c’est le risque de faire la maladie une fois en contact
avec le germe responsable de ces maladies.
Tous les vaccins non pris en charge sont-ils disponibles dans les officines et quel est le coût de chaque vaccin non pris en charge?
Si je prends le
vaccin contre la fièvre typhoïde, Typhim-Vi par exemple, c’est disponible.
Quand nous prescrivons ce vaccin aux parents, ils vont dans les officines et quand
ils ramènent le produit, il y a une étiquette qui est collée au flacon et on
voit souvent neuf mille trois cent et quelque franc Cfa. Sur le vaccin de la
Rougeole-Oreillon-Rubéole (ROR) vendu en pharmacie sous le nom de Priorix, le
prix avoisine quatorze mille franc Cfa environ. Ce que je sais, les vaccins
sont disponibles dans les pharmacies.
Au regard de vos expériences, les parents acceptent ils payer les vaccins non pris en charge pour leurs enfants ?
Il y a deux
conditions ici. Premièrement, il faut que les parents aient l’information. Parce
qu’il faut qu’on communique correctement sur les vaccins
hors PEV. La plupart des mères d’enfant quand elles finissent de faire les
vaccins qui sont dans le PEV après neuf mois, elles ne sont pas informées qu’il
y a encore d’autres vaccins qu’on pourrait administrer aux enfants. Après
l’information, la deuxième condition, il faut qu’ils aient les moyens. Parce
que les vaccins en général sont des produits qui coûtent chers, surtout par
rapport au niveau de vie de la majorité des parents.
Pourquoi l’Etat ne prend pas en charge ces vaccins ?
Il y a des critères pour que l’Etat décide de
prendre en charge gratuitement la vaccination d’un certain nombre de maladies. S’il
s’agit d’une maladie qui touche un grand nombre de populations, cela devient à
coup sûr un problème de santé publique et l’Etat étant le garant de la sécurité
sanitaire de la population, prend la situation au sérieux. Il y a aussi ce
qu’on appelle la sévérité de la maladie par rapport à une tranche d’âge donnée.
Si c’est une maladie qui touche un plus grand nombre d’enfants, rapidement,
l’Etat ne dort pas sur des dossiers du genre. En ce qui concerne les vaccins
hors PEV, on aurait souhaité que l’Etat prenne en charge le coût de ces vaccins
au profit de la population mais est ce que c’est un problème de moyens ? Les
épidémiologistes sont mieux placés pour répondre à cette question.
Quel appel avez-vous à lancer à l’endroit de l’Etat et des partenaires techniques et financiers (PTF) ?
Je demande aux
partenaires au développement d’avoir un œil regardant et d’appuyer l’Etat
béninois. C’est vrai qu’ils le font déjà, ils accompagnent sérieusement et
correctement l’Etat béninois dans le cadre de la vaccination de la population.
Mais je souhaite qu’ils prennent aussi les vaccins hors PEV en compte pour le
bien-être des enfants.
Propos recueillis et transcrits par Fidèle KENOU07/01/2019
19è circonscription électorale: Joseph Midodjiho et Camille Biokou adhèrent à l’Union progressiste
Les lignes bougent
du côté de la 19è circonscription électorale dans le bloc Union progressiste.
Le député Augustin Ahouanvoèbla, membre du bureau politique de l’Union
progressiste a réussi à obtenir deux nouvelles adhésions au parti. La première
adhésion s’est concrétisée le mercredi 2 Janvier au palais des délices et le
second le samedi 5 au complexe scolaire de Kandévié à Porto-Novo.
Joseph Midodjiho alias Oloyé |
« Je n’ai pas
l’habitude de rester dans l’opposition, je suis toujours de la mouvance, je
suis venu vous dire que je soutiens le Président Patrice Talon et je suis avec
l’Union Progressiste », c’est par ces propos que Joseph Midodjiho alias
Oloyé a déclaré mercredi dernier au palais des délices à Porto-Novo son
adhésion officielle à l’Union progressiste. La cérémonie de ralliement du grand
distributeur de l’essence kpayo au parti du « baobab vert » a eu lieu
en présence de Germain Wanvoègbè, le
maire des Aguégués et l’ancien député Mounirou Omichessan et le député Augustin
Ahouanvoèbla, membre du bureau politique de l’Union progressiste. Ce dernier
s’est réjoui au nom du bureau politique du parti Union progressiste de la
présence de Joseph Midodjiho et ses différents groupes constitué dans les
différentes communes de la 19è circonscription électorale. Il les a invités à
aller annoncer la bonne nouvelle à leur retour avant de préciser que l’Union
progressiste est un grand parti en mesure de porter l’éclosion du Bénin.
David Camille Biokou |
A la suite de
Joseph Midodjiho alias Oloyé, c’est Camille David Biokou qui a adhéré à la
famille politique du baobab vert. Il a signé son adhésion ce samedi 5 Janvier
2019 par un meeting qui s’est tenu au complexe scolaire Kandévié à Porto-Novo
en présence de plusieurs figures de proue du parti. Il faut signaler que ce
meeting d’adhésion a été couplé avec la cérémonie de réjouissance annuelle
qu’il a l’habitude d’organiser à l’intention de ses militants. La particularité
cette fois-ci, c’est l’organisation d’une messe d’action de grâce à l’intention
des personnalités politiques qui ne sont plus. Dans son allocution, Camille
David Biokou, souligne que sa décision de rejoindre le bloc du Boabab Union
progressiste est dans la logique de répondre aux aspirations de ses militants. A
cette occasion, il les a invités à être
les premiers acteurs de cette aventure féconde. Pour sa part, le député
Augustin Ahouanvoèbla, membre du bureau politique du Baobab vert, a estimé que
Camille David Biokou est un baobab qui a une vision claire du développement. A
l’endroit des militants, il a lancé un appel à la mobilisation autour de lui pour
le développement du Bénin aux côtés du Président de la République Patrice
Talon.
01/01/2019
En prélude aux festivités du nouvel an : Le DE de NEGO-COM célèbre son personnel
(Mahoutondji
Isidore DEGUE arrache le label du meilleur employé)
A quelques heures
de l’année 2019, le Directeur exécutif de l’Ong NEGO-COM et son partenaire
SASIA ont mis les petits plats dans les grands pour donner le sourire à son
personnel ceci à travers une cérémonie solennelle de distribution de cadeaux et
la distinction du meilleur employé de l’année 2018.
Vue partielle du personnel à la cérémonie de remise des cadeaux |
La fin de l’année
2018 n’échappe pas à la règle déjà établie par le Directeur exécutif de
l’Organisation non gouvernementale NEGO-Com, Jacob Léandre Sovoessi. En effet, le
31 décembre 2018 à son siège à Porto-Novo, le personnel a été une nouvelle fois
célébrée ceci à travers la distribution des cadeaux de fin d’année. Avec sa
casquette de Directeur exécutif, il a remis au nom de son partenaire SASIA un
cadeau de fin d’année à chaque employé. Les stagiaires en cours de stage et ceux
qui sont passés dans le bureau en 2018 ont également reçu des cadeaux pour aborder
l’année nouvelle dans la sérénité. Pour le premier responsable de NEGO-Com, cette
cérémonie vise d’une part à encourager les employés. D’autre part, elle a pour
objectif de créer une ambiance nouvelle de fraternité avec les collaborateurs. Il
faut signaler que l’édition 2018 de la distribution de cadeaux au personnel a
été caractérisée par la distinction du meilleur employé de l’année.
Mahoutondji Isidore DEGUE arrache le label du meilleur employé
Isidore DEGUE recevant son cadeau des mains du DE et d'une stagiaire |
C’est le comptable
de l’institution, Mahoutondji Isidore DEGUE qui a arraché le label du meilleur
employé de NEGO-Com en 2018 pour avoir satisfait les critères d’éligibilité
retenus par le Directeur exécutif en début d’année. Il s’agit de l’assiduité,
la ponctualité, la créativité dans le travail, l’atteinte des résultats, le
sens de responsabilité, la prise d’initiative, etc. Le lauréat a eu droit en
dehors du cadeau offert à ses collègues à une attestation de reconnaissance, un
cadeau supplémentaire emballé et un chèque de cinquante mille francs cfa. A en
croire le Directeur de NEGO-Com, cette initiative a été prise afin de donner le
sens de l’émulation à tout le personnel tout en impulsant la créativité et la
prise d’initiative. Animé d’un sentiment de joie et de reconnaissance après
avoir reçu cette distinction, le lauréat a adressé des remerciements à Dieu, au
Directeur exécutif, sans oublier ses collègues avec qui il a travaillé les
mains dans les mains et sans qui il ne saurait mériter le présent prix. Par
ailleurs, il se dit fier et davantage motivé du fait que le travail qu’il fait
est suivi et observé de près par le Directeur. Au-delà, Isidore DEGUE est
encouragé à mieux faire au cours de l’année 2019.
Pour finir, Jacob Léandre
Sovoessi a invité son personnel à s’atteler à la tâche comme cela se doit, à
avoir le sens de créativité et à s’engager à très bien faire son travail. Pour
chacun et pour tous, il a formulé le vœu que 2019 soit meilleure.
Inscription à :
Articles (Atom)