Vers l’identification des solutions contre l’accaparement des terres en Afrique
"Tirer profit des investissements: la réponse parlementaire à la ruée
vers les terres “, est le thème d’un atelier régional qui réunit depuis
Jeudi dernier à Cotonou une soixantaine de députés du parlement panafricain.
L’objectif de cet atelier est de prendre des dispositions requises pour lutter
contre l’accaparement des terres sur le continent Africain.
Fidèle KENOU
Selon les explications
de Henri GBONE, président de la Commission agricultures, ressources naturelles
et environnement au parlement Panafricain, "Le Parlement panafricain,
organe législatif de l'Union africaine, a initié cette rencontre pour
sensibiliser et armer les parlementaires et les Etats, en vue de la mise en
place de politique et de lois adéquates destinées à réglementer le phénomène,
aux fins de donner des chances aux politiques d'autosuffisance alimentaires des
pays africains"
Pour Henri GBONE accaparer la terre d'un citoyen, c'est lui
compliquer l'existence et, à certains
égards, lui ternir définitivement la vie. Ce qui l’amène à dire que
l’accaparement des terres en Afrique est une question primordiale.
Même avis du côté du
Vice-président du Comité interparlementaire de l'Union Economique et Monétaire
Ouest- Africaine (UEMOA), Victor DANGNON, il estime que le problème est actuellement
grave dans les pays en voie de développement, notamment sur le continent
Africain. « Selon des sources agrées » a-t-il indiqué « sur 416
cas d'accaparement de terres identifiés, 228 cas ont été réalisés en Afrique.
Cela veut dire ainsi que le phénomène dépasse largement le cadre familial et
constitue une menace directe pour la souveraineté alimentaire qui est une
alternative aux politiques néolibérales et au modèle de production
industrielle ».
Ce phénomène est la source de plusieurs conséquences néfastes sur le
continent africain a déclaré Victor DANGNON, ils ont pour nom : le
déplacement des populations, l'aggravation de la pauvreté et de la faim,
l'augmentation des conflits, la perte des droits fonciers et des moyens de
subsistance.
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