10/10/2012

Atelier régional des parlementaires africains


Vers l’identification des solutions contre l’accaparement des terres en Afrique

"Tirer profit des investissements: la réponse parlementaire à la ruée vers les terres “, est le thème d’un atelier régional qui réunit depuis Jeudi dernier à Cotonou une soixantaine de députés du parlement panafricain. L’objectif de cet atelier est de prendre des dispositions requises pour lutter contre l’accaparement des terres sur le continent Africain.

Fidèle KENOU        
Selon les explications de Henri GBONE, président de la Commission agricultures, ressources naturelles et environnement au parlement Panafricain, "Le Parlement panafricain, organe législatif de l'Union africaine, a initié cette rencontre pour sensibiliser et armer les parlementaires et les Etats, en vue de la mise en place de politique et de lois adéquates destinées à réglementer le phénomène, aux fins de donner des chances aux politiques d'autosuffisance alimentaires des pays africains"
Pour Henri GBONE  accaparer la terre d'un citoyen, c'est lui compliquer  l'existence et, à certains égards, lui ternir définitivement la vie. Ce qui l’amène à dire que l’accaparement des terres en Afrique est une question primordiale.
Même avis du côté du Vice-président du Comité interparlementaire de l'Union Economique et Monétaire Ouest- Africaine (UEMOA), Victor DANGNON, il estime que le problème est actuellement grave dans les pays en voie de développement, notamment sur le continent Africain. « Selon des sources agrées » a-t-il indiqué « sur 416 cas d'accaparement de terres identifiés, 228 cas ont été réalisés en Afrique. Cela veut dire ainsi que le phénomène dépasse largement le cadre familial et constitue une menace directe pour la souveraineté alimentaire qui est une alternative aux politiques néolibérales et au modèle de production industrielle ».
Ce phénomène est la source de plusieurs conséquences néfastes sur le continent africain a déclaré Victor DANGNON, ils ont pour nom : le déplacement des populations, l'aggravation de la pauvreté et de la faim, l'augmentation des conflits, la perte des droits fonciers et des moyens de subsistance.


Entretien avec Armel FERAEZ, Président de l’Association REPERE-MEDIA ‘’ Notre but est d’orienter les jeunes journalistes vers les écoles de formation professionnelle ‘’



Le Président de REPERE-MEDIA Mr Armel FERAEZ
Le Président  de l’Association Recherche, promotion et perfectionnement des Médias  (Repere - Media) Armel FERAEZ  nous parle dans cet entretien de la première édition de l’Ecole des médias  une formation qui permettra de donner aux jeunes journalistes  les outils nécessaires pour un meilleur exercice de la profession de journalisme au Bénin.

 Présentez nous brièvement l’association que vous dirigez

L’association de journalistes  dénommée Recherche, promotion et perfectionnement des Médias  (Repere - Media) est une association  régie  par la loi  de  1901. Nous faisons la promotion des médias au Bénin et en Afrique, nous créons  une solidarité et sommes un creuset d’échanges entre les professionnels des médias, organisons des sessions de formation  et de renforcement des capacités des hommes des médias, nous  incitons les jeunes journalistes à s’investir dans la production d’enquêtes journalistiques, nous éditons de journaux,  magazines et ouvrages , nous faisons la  production audio-visuelle (magazines, documentaires, films documentaires, nous faisons des recherches, des consultations et des études. De même faut t-il ajouter l’Association réalise ses objectifs à travers des activités professionnelles, des conférences, des séminaires, des stages de formation, des études, enquêtes, consultations et tout autre moyen d’action jugé utile et efficace.

 L’Association REPERE-MEDIA  organise bientôt   la première édition de l’Ecole des Médias . Dites nous ce qui vous a motivé à prendre une telle initiative ?
Donner aux  jeunes journalistes, aux journalistes débutants de la presse écrite et radio  et à tous les jeunes ambitionnant d’embrasser cette profession, les outils nécessaires pour une meilleure pratique de la profession de journalisme.
Par cette initiative , REPERE-MEDIA   ambitionne de combler un  déficit de formation dans un secteur qui souffre de plus en plus de manque de professionnalisme. En effet, nombreux sont  aujourd’hui les journalistes au Bénin qui non seulement  n’ont pas fait une école de formation en journalisme mais également  n’ont jamais pris part  à un atelier ou séminaire de formation en journalisme. Cette situation s’explique par le fait  que les formations qu’organisent   de temps en temps la Haute Autorité de l’Audio visuelle et de la Communication , les association des profssionnels des médias et d’autres organismes et fondations  ne peuvent pas prendre en compte tous les journalistes qui en ont besoin .

Quelle stratége avez vous mis en place pour atteindre votre objectif?

 Pour atteindre notre objectif  nous allons adopter  une approche méthodologique basée   à la fois  sur une formation théorique et pratique. La théorie se fera  à travers des communications qui dureront  une semaine. Ensuite, pendant  deux semaines  les apprenants seront déployés  dans les médias partenaires au projet pour des stages pratiques.   Enfin, pendant la dernière semaine les stagiaires et les communicateurs  vont se retrouver pour faire la synthèse qui consiste  à voir  si les notions reçues pendant la phase théorique ont pu être appliquées à la pratique..  De façon concrète à la fin de cette formation les stagiaires sont formés aux techniques rédactionnelles en presse écrite, en radio, à l’animation radio, aux techniques de l’interview, du reportage radio, à la pause de voix, à l’animation des émissions interactives, et au montage numérique.

Quels sont les avantages de l’Ecole des médias pour les participants et l’Association REPERE-MEDIA ?

 Cette formation va permettre aux participants d’acquérir  de  nouvelles connaissances pour mieux exercer  la profession de journalisme. Ils seront aussi mieux  outillés  pour devenir des journalistes polyvalents.
 En ce qui concerne l’association REPERE-Media cette formation va lui permettre d’apporter sa contribution  à la formation des journalistes participants, et aiguiser le sens de professionnalisme  chez les journalistes participants et à participer  à l’assainissement de la profession de journalisme au Bénin.

Quels rapports existe-t-il entre les responsables de REPERE –MEDIA les organes de presse, les associations de professionnels des médias  et  les écoles de formation de journalistes créées au Bénin ?

Nous avons de très bons rapports  avec tout ce beau monde. Certains sont nos partenaires. Je profite d’ailleurs de cette tribune pour  les remercier pour leurs soutiens. En ce qui concerne les écoles de formation de journalises, il faut dire que nous sommes en discussion pour  tisser avec elles un partenariat. En fait, contrairement à ce que certains peuvent imaginer, l’Ecole des médias ne saurait remplacer les écoles de formation qui existent. Notre but est de révéler les aptitudes qui sommeillent  chez nos  jeunes afin de les orienter  vers les écoles de formation professionnelle en journalisme.