Adapté le plan de
contingence national du Bénin au contexte actuel, c’est ce qui explique
l’ouverture d’un atelier le mercredi 2 Avril passé à l’hôtel les Oliviers à
Porto-Novo. Cet atelier est officiellement ouvert par le directeur de cabinet
du Ministre de l’intérieur, Jean TOZE. Il est entouré pour la circonstance du
représentant du préfet de l’Ouémé-Plateau, Robert Aholoukpè, le représentant de
la coordonnatrice du PNUD, professeur Constant Houndenou et du directeur de
l’agence nationale de la protection civile (ANPC) César AGBOSSAGA.
Fidèle
KENOU
Le démarrage
de l’actualisation du plan de contingence national (PCN) du Bénin est avant
tout le fruit de la riche coopération
entre le Bénin et le Système des Nations Unies (SNU). Le mercredi 02 Avril
dernier à l’hôtel les Oliviers à Porto-Novo, le directeur de cabinet du
Ministre de l’intérieur de la sécurité publique et des cultes (MISPC), Jean
Tozé a officiellement procédé à l’ouverture de l’atelier qui conduira les
travaux d’actualisation du plan de contingence national du Bénin. Il est
entouré pour la circonstance du représentant de la coordonnatrice résidente du PNUD, professeur Constant
Houndenou, du directeur de l’agence nationale de la protection civile (ANPC)
César AGBOSSAGA et du
représentant du préfet de l’Ouémé-Plateau, Robert Aholoukpè. Les travaux ainsi
lancés, dureront trois jours, du mercredi 2 Avril au vendredi 04 Avril 2014 et
permettront d’évaluer le contenu du PCN 2012 et d’ajouter au document du PCN
les données actualisés et celles disponibles non prises en compte par le PCN
2012. Le Plan de Contingence National (PCN), est un document qui est avant tout
un recueil technique d’assistance volontariste dans la mise en œuvre du système
de précaution ; il est également le référentiel-cadre à la préparation et
à la réponse aux risques majeurs des crises et des catastrophes naturelles.
Selon le directeur de l’Agence nationale de la protection civile (ANPC), César AGBOSSAGA, il urge d’actualiser le plan de contingence
national parce que « De 2012, année de la dernière mise à jour à 2014, le
contexte national a évolué, et le plan doit subir aussi des modifications afin
de le rendre conforme aux réalités auxquelles sont confrontés les acteurs en
charge de son opérationnalisation. » Le Représentant de la
coordonnatrice résidente du PNUD, le professeur Constant Houndenou abondant
dans le même sens, explique que les manifestations des crises et des catastrophes
naturelles étant à la fois temporelles et conjoncturelles, la gestion des
urgences et des opérations obéit surtout à la prise en compte du contexte
environnemental, financier et économique du moment. C’est pour ces raisons
a-t-il souligné, que le PCN doit subir annuellement des révisions.
Le directeur
de cabinet du ministre de l’intérieur, Jean Tozé a saisi cette occasion pour
adresser des sincères remerciements au système des
nations unies (SNU) pour avoir initié de concert avec l’Agence nationale de la
protection civile (ANPC), cet atelier en vue d’actualiser sur la base des aléas
spécifiques le plan de contingence nationale.
A noter qu’en dehors du plan de contingences national du
Bénin, une trentaine de commune dispose depuis 2009 de leur plan de contingence
communal grâce à l’appui du PNUD.