Les hommes des
médias de la ville de Porto-Novo ont partagé hier un déjeuner avec l’ancien
président de l’ODEM (l’observatoire de la déontologie et de l’éthique dans les
médias) Richard Magnidet. Richard Magnidet a choisi l’occasion de ce déjeuner
pour adresser les meilleurs vœux de l’année 2014 à la presse de Porto-Novo
d’une part et d’autre part pour annoncer à celle-ci sa candidature aux
prochaines élections à la HAAC dans la catégorie presse écrite. Les amis de la
plume, des micros et des caméras sont nombreux à répondre à l’appel de Magnidet
à prendre part à ce déjeuner. C’est la maison blanche de Tokpota qui a servi de
cadre pour cet événement. Votre journal a recueilli pour vous le discours de
Richard Magnidet à cette occasion.
Soyez les
bienvenues à la maison blanche, notre maison commune. L’homme propose, mais
c’est Dieu qui dispose parce qu’il y a une semaine, j’avais voulu qu’on soit
ensemble ici pour partager le repas. Mais la réalité politique en a décidé
autrement. La plupart de vous était sur d’autres fronts, je dirais même le
front utile pour nous. Raison pour laquelle nous avons voulu ensemble que ce
soit aujourd’hui. Je dirai simplement que c’est l’heure de Dieu qui a sonné et
nous voici face à face. Pourquoi je vous ai invité ? J’avoue que jusqu’à
ce matin je me demandais quoi dire à mes confrères de Porto-Novo. Simplement
parce que depuis au moins trois ans nous étions ensemble de jour comme de nuit,
sous la pluie comme sous le soleil à travailler, à se chercher, à savoir
comment nous organiser pour que désormais on ne dise plus que Porto-Novo évolue
toujours en rang dispersé. J’ai rencontré des journalistes courageux, ça il
faut l’avouer, près à tout, je ne veux pas citer de noms, mais je leur dit
simplement merci, ils se reconnaissent. En dehors de ça je me suis dit pour le
cas particulier de Porto-Novo, il faut que je rende visite à chaque
confrère. L’objectif est simple
découvrir les conditions dans lesquelles nous vivons. Il en a qui sont très
contents de me recevoir, d’autres ne savaient plus quoi faire parce qu’ils
étaient à mille lieux de m’imaginer chez eux.
Nous avons mangé de ‘’kpètè’’ ensemble, nous avons pris de l’igname
pilée chez certains, nous avons pris la pâte. J’ai découvert vraiment que au
fait les journalistes de Porto-Novo dont on parle c’étaient des hommes, si on
sait les prendre. Et voilà que nous sommes encore ensemble aujourd’hui cela
veut dire que dès que nous décidons à Porto-Novo, c’est chose faite.
Aujourd’hui, Porto-Novo forme un bloc, qu’on le veuille ou non. Le constat est
là je n’ai invité certains qu’hier, d’autres avant-hier et même les derniers ce
matin et pourtant ils sont là. J’ai dit midi, d’autres étaient là avant midi.
Ici même les gens ont quitté la vallée pour répondre à notre invitation. Quoi
de plus noble ? À tout ceux là je dis merci et grand merci. Il y a douze
jours nous étions avec nos confrères de Cotonou. Nous avions échangé et à cette
occasion je leur ai dit que je suis candidat pour les prochaines élections à la
HAAC catégorie presse écrite. Je vous répète la même chose, c’est le contraire
qui vous aurait surpris. Sinon vous serez obligé de nous demander mais pourquoi
nous travaillons depuis trois ans ? Le moment est venu nous sommes en
janvier donc nous n’avons que quelques mois pour concrétiser tous les efforts
fournis depuis des années. Ce la veut dire quoi, ce que je nous demande, c’est que
nous renforcions nos liens. J’ai vu des gens se débattre pour déposer les
dossiers pour ce qui concerne la carte de presse. Tout cela m’a réjoui. Mais la
bataille n’est pas encore gagné, nous ne sommes qu’à mis parcours. Le plus
important c’est qu’on sent que Porto-Novo forme vraiment un bloc compact
impénétrable et que le jour j aucune voix ne soit perdue pour nous, c’est ça
qui va nous rehausser et c’est ça qui fera que désormais, ils vont nous prendre
au sérieux. Nous en sommes capables oui ou non ? « OUI ». Mes chers amis je n’en dirai pas plus. À
Cotonou j’ai dû faire la genèse de ma candidature et j’ai dit que MAGNIDET ne
s’est pas levé pour être candidat, il y a une heure pour toute chose. Il y a
quatre personnes qui sont à l’origine de ma candidature. La première personne,
c’est l’actuel vice président de la HAAC, Edouard Loko, mon ami que j’appelle
affectueusement « Hoto kpèvi ». La deuxième personne c’est mon frère
celui que j’appelle désormais mon frère, parce que nous avons des secrets de
couvent que nous partageons, il s’appelle Malick Seibou Gomina. La troisième
personne c’est Maurille AGBOKOU, un autre « Hoto », je suis sûr qu’il
a déjà parlé à certains parmi vous ici. La quatrième personne enfin c’est
l’actuel conseiller à l’autorité de la lutte contre la corruption, Guy
Ogoubiyi. Son titre normalement ne devait pas lui permettre d’être là, mais il
est là. Cela veut dire que ce n’est pas une candidature de forme, je sais que
nous allons gagner parce que j’ai derrière moi à Porto-Novo des gens
déterminés. À Cotonou je le leur ai dit sans hésiter, ils peuvent venir mille
fois à Porto-Novo, Porto-Novo est déjà un terrain conquis, et le 17 mai au soir
ils constateront ce que je suis en train de dire. Donc je ne voulais pas
laisser passer le mois de janvier pour sacrifier à la tradition. L’année passée
c’est des cartes de vœux que j’ai envoyées aux uns et aux autres, cette fois-ci,
j’ai préféré vous parlez de vive voix et comme nous sommes en Afrique, la
nourriture est un symbole fort. Je voudrais vous présenter mes vœux à chacun de
vous, vœu de santé surtout, puisque c’est cela qui détermine tout. Vœux de
santé, de prospérité et de paix pour chacune de vos familles et de vos
entourages et que Dieu fasse qu’en 2014 nous enregistrions un taux zéro décès
au sein de la profession. Je profite de ce moment solennel pour nous demander
de nous lever pour observer une minute de silence à la mémoire de nos amis Jean
Christophe Houngbo et Charles Kpakoun qui à un moment donné nous ont quittés.
(…). Je ne veux pas être plus long, je souhaite que tout se passe bien dans la
convivialité et que la fête soit belle, je vous remercie.
Propos
recueillis pour le Laboratoire de l'information par Fidèle KENOU
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